Le président ivoirien Alassane Ouattara s`est engagé samedi à renforcer la sécurité en 2012, notamment en réformant l`armée, après la multiplication d`exactions commises par des ex-rebelles intégrés dans les forces de défense à l`issue d`une crise post-électorale meurtrière.
Après la crise, "chaque Ivoirien peut vaquer tranquillement à ses
occupations, en dépit de quelques dérapages de certains éléments des FRCI (Forces républicaines, nouvelle armée, ndlr). (...) Nous avons pris des mesures énergiques à cet égard, notamment la création dune police militaire, pour y remédier", a-t-il dit dans ses voeux du Nouvel An diffusés à la télévision publique.
"Les policiers et les gendarmes sont redéployés, pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Près de 10.000 hommes (ex-combattants, ndlr) ont été désarmés. Nous mettons tout en oeuvre pour assurer leur réinsertion économique et sociale", a-t-il poursuivi.
"Il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois reconnu, promettant de "déployer plus de moyens encore, afin de rétablir la sécurité partout dans notre pays"
"Cela passera notamment par le renforcement de la restructuration de l`armée et la réhabilitation des casernes et des camps militaires", a précisé M. Ouattara.
Les exactions d`ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les FRCI et leurs affrontements meurtriers avec des habitants dans certaines localités ont montré récemment l`urgence d`une réforme de l`armée après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Née du refus de l`ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre entre forces pro-Ouattara et pro-Gbagbo, a fait environ 3.000 morts.
Faisant le bilan de l`action de son gouvernement formé après son accession au pouvoir en avril, M. Ouattara a assuré que le pays était "sur la bonne voie", "au travail" et "en chantier", faisant allusion au redémarrage de l`administration et de l`économie et à sa politique de grands travaux.
Après la crise, "chaque Ivoirien peut vaquer tranquillement à ses
occupations, en dépit de quelques dérapages de certains éléments des FRCI (Forces républicaines, nouvelle armée, ndlr). (...) Nous avons pris des mesures énergiques à cet égard, notamment la création dune police militaire, pour y remédier", a-t-il dit dans ses voeux du Nouvel An diffusés à la télévision publique.
"Les policiers et les gendarmes sont redéployés, pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Près de 10.000 hommes (ex-combattants, ndlr) ont été désarmés. Nous mettons tout en oeuvre pour assurer leur réinsertion économique et sociale", a-t-il poursuivi.
"Il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois reconnu, promettant de "déployer plus de moyens encore, afin de rétablir la sécurité partout dans notre pays"
"Cela passera notamment par le renforcement de la restructuration de l`armée et la réhabilitation des casernes et des camps militaires", a précisé M. Ouattara.
Les exactions d`ex-rebelles pro-Ouattara intégrés dans les FRCI et leurs affrontements meurtriers avec des habitants dans certaines localités ont montré récemment l`urgence d`une réforme de l`armée après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Née du refus de l`ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre entre forces pro-Ouattara et pro-Gbagbo, a fait environ 3.000 morts.
Faisant le bilan de l`action de son gouvernement formé après son accession au pouvoir en avril, M. Ouattara a assuré que le pays était "sur la bonne voie", "au travail" et "en chantier", faisant allusion au redémarrage de l`administration et de l`économie et à sa politique de grands travaux.