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Politique Publié le lundi 2 janvier 2012 | Partis Politiques

Nouvel an 2012 : les vœux de l’UNG aux Ivoiriens

© Partis Politiques Par DR
Politique: Etienne N`Guessan, secrétaire exécutif de l`UNG
Ivoiriens, ivoiriennes, habitants de la Côte d’Ivoire chers militants et très chers compatriotes, l’heure est venue pour l’Union des Nouvelles Génération (UNG) de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2012 et espérer qu’elle soit meilleure que celle qui s’achève.

En effet, que retenir de cette année 2011 ?
Alors que le peuple ivoirien et le monde entier espéraient des élections présidentielles une sortie pacifique de la crise occasionnée par la rébellion de 2002, le pays s’est enfoncé dans une crise plus aigüe qu’il a plu à certains d’appeler crise post-électorale mais que nous appelons la crise de l’absurdité et de l’aveuglement.
Les principes élémentaires qui régissent les élections en général ont été foulés au pied. Nous voulons pour exemple l’intimidation des électeurs par les rebelles des Forces Nouvelles, tripatouillage des listings électoraux et des procès-verbaux, le remplissage des urnes, les consignes de vote à l’entrée des bureaux de vote et bien d’autres irrégularités qui ont été commises dans les zones sous contrôle rebelle. Comme aboutissement, le 11 avril 2011, est marqué par le renversement de l’ordre constitutionnel incarné par le Président Laurent Gbagbo et l'installation au pourvoir de M. Alasane Ouattara par l'Armée française.
Depuis lors, M. Ouattara et ses forces baptisées FRCI ont fait l’effort d’inscrire notre beau pays, le pays de la vraie fraternité sur la liste noire des pays les plus dangereux au monde selon l’ONU en instaurant l’insécurité de proximité pour tous, les tueries, les braquages, les vols, les viols, les intimidations etc. en somme un pays pris en otage par les milices au pouvoir. Les forces pro-Ouattara (FRCI), sont régulièrement mis en cause pour des exactions contre les populations. Entre autres les 17 et 18 décembre 2011, des affrontements entre FRCI et habitants à Vavoua (centre-ouest) qui ont coûté la vie à six (6) civils, Issia, Agboville et tout récemment Sikensi. Il ne faut pas occulter la délocalisation des représentations diplomatiques en Côte d’Ivoire vers d’autres cieux du fait de la question sécuritaire. On peut citer à titre d’exemple l’ambassade du Canada qui a quitté la Côte d’Ivoire. Les Américains supposés être alliés du pouvoir Ouattara interdissent à leurs ressortissants la destination Côte d’Ivoire.
Alors que M. Ouattara et ses alliés avaient promis monts et merveilles au peuple ivoirien.
En lieu et place de l’emploi promis on nous sert des licenciements abusifs dans les entreprises publiques sur la base de l’appartenance politique, ethnique et même religieuse ce qui met à mal la cohésion sociale. Le tissu socio-économique est quant à lui déchiré par une vague de déguerpissement de commerces et d’habitation tout azimut au pompeux prétexte d’assainir la ville sans toutefois relocaliser et indemniser les populations déguerpies.
Ce qui entraine une augmentation du nombre de sans-emplois. Conséquence immédiate l’accroissement du nombre de prostitué, de braqueurs de sans-abris et du phénomène des enfants de la rue.
Sous Ouattara, les concours sont supprimés pour des affectations de partisans et sympathisants des hommes au pouvoir. Prenons pour exemple l’annulation du concours d’entré à l’Ecole Nationale de Police 2010. Pis encore on retarde la sortie d’une promotion de plus de mille policiers parce qu’on y a fait entrer sans concours aucun 300 (5 commissaires, 163 officiers et 142 sous-officiers) partisans qui doivent soit disant se faire former, même scénario à l’Ecole de Gendarmerie où ces hommes font le beau temps et la pluie.
Deux (Université de Cocody et Abobo-Adjamé) des trois Universités publiques en Côte d’Ivoire sont fermées pour la toute première fois depuis un an. L’Université de Bouaké, dite ouverte, n’a reçu jusque là aucun appui financier pour sa relocalisation effective sur son site d’origine à Bouaké. Ainsi avons-nous trois générations de bacheliers restées sans formation donc sans avenir tandis que leurs enfants se forment dans les plus prestigieuses écoles chez leurs parrains.
Par ailleurs, le coût de la vie est devenue insoutenable, insupportable même. Le monde agricole vie le plus grand cauchemar de son existence (le prix bord champ du cacao n’excède pas les 500Frs cfa. Le prix du carburant promis à 400f est aujourd’hui à 774 fcfa. Les salaires sont diminués au strict minimum.
Pour tout dire le tableau est sombre et même très noir. Le pouvoir pense compenser tout cela en infantilisant le peuple ivoirien par l’installation à coup de milliards de francs cfa de guirlandes dans quelques rues du Plateau attirant ainsi quelques partisans qui retournent tout affamés après les avoirs admirés.
En outre, l’organisation des élections législatives de 2011 s’est soldé par un échec total vu le très faible taux de participation réel des populations. Un plan de réconciliation national compromis par l’extradition du président Laurent Gbagbo à la CPI sans aucune base juridique. Un Etat qui fonctionne avec une justice à deux vitesses.
A l’analyse de cet obscur et sombre tableau que souhaiter pour 2012 ?
Au regard des plaintes des partis membres du CNRD et les autres partis de l’opposition, à l’analyse, nous nous rendons à l’évidence que nous nous battons pour la même cause (le retour de la démocratie). Pourquoi alors ne pas nous mettre ensemble pour fédérer toutes nos forces pour n’en former qu’une seule. Ne dit-on d’ailleurs pas que l’union fait la force ? Nous pensons que l’année 2012 doit être pour l’opposition ivoirienne l’année de l’unité, de l’union, de la cohésion, de la symbiose ou les forces de l’opposition se conjuguent pour contrer et faire face au pouvoir en place qui de jours en jours fait preuve de dictature et qui ne cherche qu’à la diviser pour mieux régner.
Pour nos camarades exilés dont le camarade Président Stéphane Kipré nous exigeons leur retour dans leur patrie auprès de leurs parents et amis car on ne se sent mieux que chez soi. Nous exigeons également, la libération pure et simple de tous nos camarades emprisonnés.
Nous souhaitons que les animosités à leur endroit s’arrêtent avec l’avènement de l’an 2012. Que la liberté soit le partage de chacun d’entre eux et pour nous tous. A ce titre, nous interpellons la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation à sortir des réconciliations des caméras et des bâches pour entamer la réconciliation vraie avec les vrais acteurs. Car la libération et le retour de nos camarades au pays constituent le préalable de la restauration de la paix et de la réconciliation nationale.
Pour tous les ivoiriens et nos camarades militants singulièrement, nous voulons dire que l’an 2012 est l’année de la mobilisation et de l’action. Nous devons nous remuer, sortir de nos habits de deuil et prendre nos bâtons de combat car c’est à ce seul prix que nous allons réinstaller la démocratie. C’est à ce seul prix que nos camarades en prison de façon injuste et illégale sortiront. Il est pour nous temps de crier notre indignation par toutes les voies légales que la constitution nous donne pour réclamer plus de justice et de démocratie.
L’histoire nous regarde, sachons imprimer nos noms à la bonne page et dans la vraie histoire de notre patrie.
L’UNG souhaite enfin que soit mis un terme au climat de terreur qui règne dans les villes, villages et hameaux de la Côte d'Ivoire.
Les Saintes écritures ne disent-elles pas : « dites à ceux qui ont le cœur troublé, prenez courage, ne craignez point. Voici votre Dieu, le salut viendra alors s’ouvriront les yeux des aveugles, les oreilles des sourds et les langues muettes de délieront ».

Ivoiriens, ivoiriennes l’heure n’est pas au découragement mais à la mobilisation générale et au combat pour la restauration de la démocratie vraie. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses dignes fils pour sa réhabilitation.

L’UNG appelle à la remobilisation de toutes ses bases, de tous ses sympathisants à l’union autour de son président Stéphane Kipré.

Dieu nous bénisse et bénisse la Côte d’Ivoire !
C’est Dieu qui est fort !
Pour Le Président
Le Secrétaire Exécutif du Comité de Crise
Etienne N’GUESSAN
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