L’air calme et rassurant. Le ton posé et le sourire aux lèvres. Le président de la République s’est présenté aux Ivoiriens sur leur petit écran pour ce dernier jour de l’année 2011, le discours pondéré. Alassane Ouattara, au cours de son adresse à la Nation ce 31 décembre 2011, a apaisés les Ivoiriens.
La posture et les mots choisis par le patron de l’Exécutif ivoirien, tranche d’avec les discours austères des années précédentes. Pas de mine grave ni de ton martial. Mais justes des mots simples et clairs pour expliquer aux Ivoiriens le chemin parcouru ensemble et ce qui se fera au cours de l’année 2012. Avec la méthode qu’on lui connait, le chef de l’Etat a parlé aux Ivoiriens dans un langage vrai, dépouillé de tous oripeaux et artifices.
Le président de la République s’est voulu, pour sa première communication avec son peuple, réaliste et direct. Et surtout optimiste pour l’année nouvelle. « Une nouvelle ère de prospérité va s’ouvrir », a-t-il promis. Car, pour lui, tous les efforts effectués par le gouvernement durant toute l’année écoulée porteront certainement leurs fruits en 2012. Le chef de l’Exécutif ivoirien a assuré que « la Côte d’ivoire de demain » sera un pays rayonnant et ouvert sur le monde qui assumera son leadership en tant que puissance régionale. « Je peux vous assurer que la gouvernement travaille sans relâche à la reconstruction de la Côte d’Ivoire de demain.
Et vous le verrez, les résultats ne se feront pas longtemps attendre », a-t-il prévenu. 2012, pour le chef de l’Etat, est aussi l’année de la réconciliation nationale. Le président Ouattara reste convaincu que les fils et les filles de la Côte d’Ivoire peuvent réussir ensemble. Pour y parvenir, le chef de la famille ivoire conseille aux uns et aux autres de se rassembler autour des valeurs fondamentales qui ont fait des premières décennies de notre indépendance, une période de croissance et de paix, d’hospitalité et de solidarité. « Je demande à tous les Ivoiriens de faire honneur aux symboles de notre Nation : notre drapeau, notre hymne national et notre devise : union-discipline-travail. Nous devons ancrer en nous une véritable conscience nationale et la mettre en pratique dans la vie de tous les jours. Chacun de nous à un rôle à jouer dans le long et difficile processus de réconciliation», a exhorté le chef de l’Etat.
Aux populations de Côte d’Ivoire, il a sur le même chapitre, appelé à collaborer activement avec la Commission Dialogue, Vérité et réconciliation et son président Charles Konan Banny. Car, pour lui, c’est cette Commission qui permettra non seulement d’analyser les causes de la crise politique et identitaire qu’a connue la Côte d’Ivoire. Mais surtout permettre aux victimes de venir témoigner et obtenir ensuite réparation. « J’appelle donc toute la population, la classe politique, la société civile, les leaders coutumiers, les religieux et les médias à soutenir son action et celle de son président qui a toute ma confiance », a-t-il plaidé. Mais le chef de l’Etat, en bon père de famille sait qu’une réconciliation, une vraie, ne peut se faire en circuit fermé. La réconciliation nationale doit nécessairement se faire avec tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire.
D’où, son appel aux exilés et à tous ceux qui ont du quitter la Côte d’Ivoire à un certain moment pour se mettre soit à l’abri du besoin ou pour fuir l’insécurité qui régnait pendant la crise postélectorale. « Je demande à nos frères et sœurs exilés de revenir au pays. Car, c’est ensemble que nous pourrons bâtir la Côte d’Ivoire nouvelle que nous appelons de tous nos vœux. Pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour que l’Etat retrouve sa crédibilité et pour que chacun retrouve sa dignité et sa sérénité », a-t-il soutenu. Pour le président Alassane Ouattara, cette adresse à la Nation était une bonne occasion de dire un gentil mot et d’exposer ses ambitions pour chacun. Aux jeunes, le chef de l’Etat a demandé de garder espoir.
Car leur quête d’emploi aboutira. « Nous sommes déterminés à créer les conditions d’emplois pour tous ceux qui ont la volonté d’avancer dans la vie », a-t-il rassuré. Aux femmes, il a promis que 2012 sera pour elles l’occasion de voir leurs projets se réaliser à travers l’octroi de microcrédits. Mais aussi 2012 sera l’année où les conditions idoines pour l’utilisation de leurs compétences seront créées. Aux paysans, il a dit que des reformes sont en train d’être prises pour qu’ils puissent bénéficier pleinement du fruit de leur labeur en cette année nouvelle.
Enfin aux familles, le président de tous les Ivoiriens s’est engagé en ces termes : « Sachez que nous veillerons à votre bien-être et nous redoublerons d’effort pour que vous ayez un environnement sain, des logements décents, des écoles pour vos enfants, des hôpitaux équipés et couverture social pour chacun ». Cependant, au milieu de toutes ces avancées, le chef de l’Etat reconnait que beaucoup d’efforts restent encore à faire. Surtout au plan sécuritaire. Mais pour lui, en 2012, il y aura à ce niveau une nette amélioration.
Bref, c’est à un véritable langage de vérité direct avec le peuple que le chef de l’Etat s’est adonné. Dans un langage clair et réaliste, il a parlé à ses compatriotes. Et pour ce dernier grand oral de l’année 2011, il a plus que rassuré.
Jean-Claude Coulibaly
La posture et les mots choisis par le patron de l’Exécutif ivoirien, tranche d’avec les discours austères des années précédentes. Pas de mine grave ni de ton martial. Mais justes des mots simples et clairs pour expliquer aux Ivoiriens le chemin parcouru ensemble et ce qui se fera au cours de l’année 2012. Avec la méthode qu’on lui connait, le chef de l’Etat a parlé aux Ivoiriens dans un langage vrai, dépouillé de tous oripeaux et artifices.
Le président de la République s’est voulu, pour sa première communication avec son peuple, réaliste et direct. Et surtout optimiste pour l’année nouvelle. « Une nouvelle ère de prospérité va s’ouvrir », a-t-il promis. Car, pour lui, tous les efforts effectués par le gouvernement durant toute l’année écoulée porteront certainement leurs fruits en 2012. Le chef de l’Exécutif ivoirien a assuré que « la Côte d’ivoire de demain » sera un pays rayonnant et ouvert sur le monde qui assumera son leadership en tant que puissance régionale. « Je peux vous assurer que la gouvernement travaille sans relâche à la reconstruction de la Côte d’Ivoire de demain.
Et vous le verrez, les résultats ne se feront pas longtemps attendre », a-t-il prévenu. 2012, pour le chef de l’Etat, est aussi l’année de la réconciliation nationale. Le président Ouattara reste convaincu que les fils et les filles de la Côte d’Ivoire peuvent réussir ensemble. Pour y parvenir, le chef de la famille ivoire conseille aux uns et aux autres de se rassembler autour des valeurs fondamentales qui ont fait des premières décennies de notre indépendance, une période de croissance et de paix, d’hospitalité et de solidarité. « Je demande à tous les Ivoiriens de faire honneur aux symboles de notre Nation : notre drapeau, notre hymne national et notre devise : union-discipline-travail. Nous devons ancrer en nous une véritable conscience nationale et la mettre en pratique dans la vie de tous les jours. Chacun de nous à un rôle à jouer dans le long et difficile processus de réconciliation», a exhorté le chef de l’Etat.
Aux populations de Côte d’Ivoire, il a sur le même chapitre, appelé à collaborer activement avec la Commission Dialogue, Vérité et réconciliation et son président Charles Konan Banny. Car, pour lui, c’est cette Commission qui permettra non seulement d’analyser les causes de la crise politique et identitaire qu’a connue la Côte d’Ivoire. Mais surtout permettre aux victimes de venir témoigner et obtenir ensuite réparation. « J’appelle donc toute la population, la classe politique, la société civile, les leaders coutumiers, les religieux et les médias à soutenir son action et celle de son président qui a toute ma confiance », a-t-il plaidé. Mais le chef de l’Etat, en bon père de famille sait qu’une réconciliation, une vraie, ne peut se faire en circuit fermé. La réconciliation nationale doit nécessairement se faire avec tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire.
D’où, son appel aux exilés et à tous ceux qui ont du quitter la Côte d’Ivoire à un certain moment pour se mettre soit à l’abri du besoin ou pour fuir l’insécurité qui régnait pendant la crise postélectorale. « Je demande à nos frères et sœurs exilés de revenir au pays. Car, c’est ensemble que nous pourrons bâtir la Côte d’Ivoire nouvelle que nous appelons de tous nos vœux. Pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour que l’Etat retrouve sa crédibilité et pour que chacun retrouve sa dignité et sa sérénité », a-t-il soutenu. Pour le président Alassane Ouattara, cette adresse à la Nation était une bonne occasion de dire un gentil mot et d’exposer ses ambitions pour chacun. Aux jeunes, le chef de l’Etat a demandé de garder espoir.
Car leur quête d’emploi aboutira. « Nous sommes déterminés à créer les conditions d’emplois pour tous ceux qui ont la volonté d’avancer dans la vie », a-t-il rassuré. Aux femmes, il a promis que 2012 sera pour elles l’occasion de voir leurs projets se réaliser à travers l’octroi de microcrédits. Mais aussi 2012 sera l’année où les conditions idoines pour l’utilisation de leurs compétences seront créées. Aux paysans, il a dit que des reformes sont en train d’être prises pour qu’ils puissent bénéficier pleinement du fruit de leur labeur en cette année nouvelle.
Enfin aux familles, le président de tous les Ivoiriens s’est engagé en ces termes : « Sachez que nous veillerons à votre bien-être et nous redoublerons d’effort pour que vous ayez un environnement sain, des logements décents, des écoles pour vos enfants, des hôpitaux équipés et couverture social pour chacun ». Cependant, au milieu de toutes ces avancées, le chef de l’Etat reconnait que beaucoup d’efforts restent encore à faire. Surtout au plan sécuritaire. Mais pour lui, en 2012, il y aura à ce niveau une nette amélioration.
Bref, c’est à un véritable langage de vérité direct avec le peuple que le chef de l’Etat s’est adonné. Dans un langage clair et réaliste, il a parlé à ses compatriotes. Et pour ce dernier grand oral de l’année 2011, il a plus que rassuré.
Jean-Claude Coulibaly
