Le couple présidentiel a apporté, par sa présence à la Cathédrale saint Paul du Plateau, son soutien à l’église Catholique vendredi dernier au cours de sa messe annuelle de la paix. Une messe de la paix dite par Monseigneur Jean Pierre Kutwa en présence due Bernard Cardinal Agré, Archevêque émérite d’Abidjan et le Nonce Apostolique, Ambrose Madtha. Pour le chef de l’Eglise catholique, les indépendances acquises aux prix de hautes luttes et qui avaient suscités de grandes espérances pour le développement politique, économique, social et culturel, n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes des populations. « Le Constat est à la fois triste et amer : misère, dépravation des mœurs, déchirure du tissu social, absentéisme, banditisme, mauvaise administration de nos ressources disponibles, instabilité politique, coup d’Etat, rébellions, guerres, désespoir», a dépeint Monseigneur Kutwa. L’état des lieux n’est pas reluisant non plus pour la Côte d’Ivoire.
«Depuis plus d’une décennie déjà, la vie de nos concitoyens et de ceux qui vivent sur notre terre de Côte d’Ivoire est régulièrement marquée par des spasmes : nos frères et sœurs ressemblent pour beaucoup à des malades agonisants, qui convulsent et espèrent de tout cœur qu’une solution durable va être trouvée pour les guérir de leurs maux », a-t-il déploré. C’est pourquoi, selon lui, il urge d’aller à la paix.
D’où le choix du thème de la 45e journée mondiale de la paix qui est : « « Eduquer les jeunes à la justice et à la paix ». Un thème qui en appelle à la responsabilité des responsables de l’éducation que sont la famille, les institutions, les politiques, le monde des médias et les jeunes eux-mêmes.
L’évêque demande aux responsables politiques d’aider concrètement les familles et les institutions éducatives à exercer leur droit et leur devoir d’éduquer. Qu’ils offrent aux jeunes une image limpide de la politique, comme un service véritable pour le bien de tous. Il faut, a-t-il insisté, éduquer à la vérité, à la paix, à la justice. Il a été reconnaissant au Président de la République avant de lui demander d’aller plus loin. « Merci à vous, Monsieur le Président de la République, pour ce qui est fait pour que les Ivoiriens vivent ensemble et mieux dans la réconciliation et la paix ». Le Président de la République, pour sa part, a réitéré le souci de son gouvernement à aller à la paix.
Thiery Latt
«Depuis plus d’une décennie déjà, la vie de nos concitoyens et de ceux qui vivent sur notre terre de Côte d’Ivoire est régulièrement marquée par des spasmes : nos frères et sœurs ressemblent pour beaucoup à des malades agonisants, qui convulsent et espèrent de tout cœur qu’une solution durable va être trouvée pour les guérir de leurs maux », a-t-il déploré. C’est pourquoi, selon lui, il urge d’aller à la paix.
D’où le choix du thème de la 45e journée mondiale de la paix qui est : « « Eduquer les jeunes à la justice et à la paix ». Un thème qui en appelle à la responsabilité des responsables de l’éducation que sont la famille, les institutions, les politiques, le monde des médias et les jeunes eux-mêmes.
L’évêque demande aux responsables politiques d’aider concrètement les familles et les institutions éducatives à exercer leur droit et leur devoir d’éduquer. Qu’ils offrent aux jeunes une image limpide de la politique, comme un service véritable pour le bien de tous. Il faut, a-t-il insisté, éduquer à la vérité, à la paix, à la justice. Il a été reconnaissant au Président de la République avant de lui demander d’aller plus loin. « Merci à vous, Monsieur le Président de la République, pour ce qui est fait pour que les Ivoiriens vivent ensemble et mieux dans la réconciliation et la paix ». Le Président de la République, pour sa part, a réitéré le souci de son gouvernement à aller à la paix.
Thiery Latt