x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 3 janvier 2012 | L’expression

Bouaké/ Premier jour de l’an : Au cœur de l’ambiance au sein des familles

© L’expression Par dr
Fête de fin d`année : Le ciel d`Abidjan illuminé des milles feux d`artifices
Abidjan Plateau sur les berges de la lagune ébriée, Plusieurs dizaine de millier de personne ont assisté ce vendredi 30 Décembre 2011soir au premier feu d’artifice de fin d`année en Côte d`Ivoire à Abidjan
Les habitants de Bouaké ont fêté le nouvel an dans l’allégresse et la joie. Ils n’ont pas boudé leur plaisir.
Moments de bonheur, ce premier jour de l’an, pour le couple Tré domicilié au quartier Ahougnassou de Bouaké. Après de longues périodes de séparations, les grands enfants qui séjournent à Abidjan pour raison d’études sont de retour pour la fête de la nouvelle année. Samedi, en début de matinée, au moment où nous leur rendons visite dans la résidence familiale, l’heure était aux préparatifs pour le grand repas de midi. Pour Tré Kissima, un membre de la famille, ce premier jour de l’an est porteur d’espoir. « 2011 a été une année terrible. La crise postélectorale a endeuillé beaucoup d’habitants de notre pays, dont des proches à notre famille. Grace à Dieu, l’horizon commence à s’éclaircir. Nous souhaitons rencontrer moins de problèmes cette année, vivre une situation meilleure à celle de 2011 », espère-t-il. Dehors, sous la paillotte, Tré Richard, le père s’entretient avec des amis, autour d’un pot de vin blanc. Il vient d’arriver de la messe dominicale et espère que toutes ses prières de ce jour seront exaucées. « J’ai prié pour la consolidation de la paix dans ce pays. Je suis déjà à la retraite, mes enfants ont besoin de cette paix pour leur épanouissement. A l’église, j’ai surtout prié pour que la sagesse guide les faits et gestes des nouvelles autorités afin qu’elles convainquent l’opposition de revenir à la gestion du pouvoir », a indiqué M. Tré. Notre équipe de reportage est attirée par des bruits provoqués par les déplacements d’assiettes et de cuvettes... Nous sommes dans la cuisine, la partie de la résidence la plus animée en cette matinée. Aller et retour incessants entre la cuisine et le salon en vue de dresser la table à manger. En tête de ces préparatifs, Adélaïde, la fille ainée. Comme cadeau de fin d’année, l’étudiante en Gestion dans une grande école à Abidjan, a décidé de laisser sa mère au repos. Dans ce rôle occasionnel de maîtresse de foyer, elle coordonne tout : la cuisson des mets et les autres types de ménages, réception de voisins et amis venus présenter les vœux à la famille. Durant la messe de la nuit de la Saint Sylvestre, elle dit avoir prié pour son succès en fin de cycle et l’obtention d’un emploi. Un peu plus loin, au quartier Koko, l’ambiance est plus chaude. Boisson à gogo, pas de danses de jeunes enfants rythmés par la musique urbaine…C’est la joie dans la famille Kouadio. A l’intérieur, de grosses marmites posées sur des foyers alimentés par des bois de chauffe, la viande de porc et de la banane pour le foutou, sont en cours de cuisson. Disposées autour de petites tables, les chaises en caoutchouc sont déjà prêtes, pour l’installation des invités. Les premiers à arriver sur les lieux du show, se désaltèrent avec du vin de mil appelé communément Tchapalo. « C’est une tradition pour notre association tribale. Chaque premier jour de l’an, nous nous retrouvons autour d’un repas pour célébrer l’entrée dans nouvelle année. Ma joie est double, car cette année, mon fils a eu un emploi. Le repas sera béni par le pasteur », informe M. Kouadio. Même atmosphère festive chez Diarra Abou au quartier Belle Ville 2. Rokia la maîtresse des lieux, est au four et au moulin, pour offrir à sa famille un succulent repas. A l’aide de deux pierres, elle réduit en patte la carotte, l’oignon, le chou. Et la déverse dans la marmite contenant déjà du poulet. Selon elle, il n’y aura pas de grande réception comme à l’accoutumée. La crise est passée par là. « C’est juste un repas circonscrit à ma petite famille. Il n’y a pas d’argent. C’est juste pour que les enfants sachent qu’il y a une fête », révèle-t-elle.
Marcel Konan, Correspondant régional
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ