Après sa mise à l’écart du secrétariat général de l’Assemblée nationale, Lucas Brissi ne garde pas sa langue dans sa poche. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de dictature de la part du patron de Liberté et démocratie pour la République (Lider). « Ce dont je voudrais vous entretenir concerne le fonctionnement de l’Assemblée nationale qui est devenue l’entreprise privée de son président Mamadou Koulibaly. Il y règne en maître absolu, en dehors de toutes normes. N’est-ce pas là l’expression de la dictature ? Je dénonce cette dictature exercée par Koulibaly sur une institution qu’il a abandonnée depuis 2005 », a déclaré d’entrée de jeu l’ex-secrétaire général de l’hémicycle. Il a étayé ses propos par les récentes décisions prises par Koulibaly à son encontre, à savoir : le refus de lui accorder un congé annuel, la nomination d’un secrétaire général
par intérim, la suspension de son salaire, et l’interdiction formelle qui lui a été faite d’accéder à l’assemblée. « Le congé administratif est un droit et on ne peut le refuser à un fonctionnaire sans justificatif. Le salaire est aussi un droit pour le travailleur et il ne saurait être soumis aux humeurs d’un individu. Il a dit à l’intérimaire d’organiser mon bannissement de l’institution par tous les moyens. Quelle loi qui interdit à un citoyen d’accéder à un service public qu’il dirige par ailleurs ? », s’est interrogé l’ex-
collaborateur de Koulibaly. Il a dirigé cette institution pendant 10 ans et 8 mois avant de se voir démettre récemment par le premier responsable sortant de l’Assemblée nationale. Il a révélé que pendant le séjour de Koulibaly en Afrique du sud et au Ghana, c’est le secrétariat général qui gérait l’institution.
«Koulibaly, une erreur de Gbagbo»
Lucas Guéhi Brissi croit savoir les motivations profondes qui ont poussé Mamadou Koulibaly à agir ainsi. « Koulibaly avait décidé de me ‘punir’ d’être allé comme lui aux élections législatives », a avancé le malheureux candidat. L’autre raison des agissements du chef du parlement sortant, résiderait dans l’intention d’avoir une mainmise sur l’Assemblée nationale. « En réalité, c’est pour régler ses comptes et verrouiller le système en plaçant ses affidés d’amis pour mieux continuer à contrôler l’institution même quand il n’y sera plus. Ainsi, il prépare un puzzle nauséabond à ses successeurs », a-t-il mis à nu le plan ‘B’ de Koulibaly. Et de dénoncer le fait qu’au moment où les travailleurs de l’hémicycle battaient le pavé pour obtenir leurs salaires, le président Koulibaly se faisait un plaisir en s’octroyant deux voitures de luxe à hauteur de 200 millions, en puisant dans les fonds de l’Assemblée nationale. L’ex-secrétaire général précise que les traces de cette sortie de fonds restent vérifiables dans les écritures comptables de l’institution. « Je tiens ici, après quelque temps de silence, à dénoncer cette situation symptomatique de l’état d’esprit d’un homme qui a toujours tenu ses collaborateurs dans le mépris, les considérant comme des moins que rien », a-t-il décrié. Pour Lucas Guéhi Brissi, c’est une erreur que le président Gbagbo a commise en confiant des postes de responsabilité importants à Koulibaly. Aujourd’hui, dira-t-il, l’ex-député de Koumassi pose des actes qui prouvent qu’il n’était pas un véritable ‘’frontiste’’. A commencer par ses déclarations fracassantes contre le Front populaire ivoirien (Fpi) pour aboutir à la création de Lider. « Je l’ai toujours dit, Koulibaly est une grosse erreur de casting de Laurent Gbagbo. Je n’en dirais pas plus », a-t-il conclu.
Alain Kpapo à Gagnoa
par intérim, la suspension de son salaire, et l’interdiction formelle qui lui a été faite d’accéder à l’assemblée. « Le congé administratif est un droit et on ne peut le refuser à un fonctionnaire sans justificatif. Le salaire est aussi un droit pour le travailleur et il ne saurait être soumis aux humeurs d’un individu. Il a dit à l’intérimaire d’organiser mon bannissement de l’institution par tous les moyens. Quelle loi qui interdit à un citoyen d’accéder à un service public qu’il dirige par ailleurs ? », s’est interrogé l’ex-
collaborateur de Koulibaly. Il a dirigé cette institution pendant 10 ans et 8 mois avant de se voir démettre récemment par le premier responsable sortant de l’Assemblée nationale. Il a révélé que pendant le séjour de Koulibaly en Afrique du sud et au Ghana, c’est le secrétariat général qui gérait l’institution.
«Koulibaly, une erreur de Gbagbo»
Lucas Guéhi Brissi croit savoir les motivations profondes qui ont poussé Mamadou Koulibaly à agir ainsi. « Koulibaly avait décidé de me ‘punir’ d’être allé comme lui aux élections législatives », a avancé le malheureux candidat. L’autre raison des agissements du chef du parlement sortant, résiderait dans l’intention d’avoir une mainmise sur l’Assemblée nationale. « En réalité, c’est pour régler ses comptes et verrouiller le système en plaçant ses affidés d’amis pour mieux continuer à contrôler l’institution même quand il n’y sera plus. Ainsi, il prépare un puzzle nauséabond à ses successeurs », a-t-il mis à nu le plan ‘B’ de Koulibaly. Et de dénoncer le fait qu’au moment où les travailleurs de l’hémicycle battaient le pavé pour obtenir leurs salaires, le président Koulibaly se faisait un plaisir en s’octroyant deux voitures de luxe à hauteur de 200 millions, en puisant dans les fonds de l’Assemblée nationale. L’ex-secrétaire général précise que les traces de cette sortie de fonds restent vérifiables dans les écritures comptables de l’institution. « Je tiens ici, après quelque temps de silence, à dénoncer cette situation symptomatique de l’état d’esprit d’un homme qui a toujours tenu ses collaborateurs dans le mépris, les considérant comme des moins que rien », a-t-il décrié. Pour Lucas Guéhi Brissi, c’est une erreur que le président Gbagbo a commise en confiant des postes de responsabilité importants à Koulibaly. Aujourd’hui, dira-t-il, l’ex-député de Koumassi pose des actes qui prouvent qu’il n’était pas un véritable ‘’frontiste’’. A commencer par ses déclarations fracassantes contre le Front populaire ivoirien (Fpi) pour aboutir à la création de Lider. « Je l’ai toujours dit, Koulibaly est une grosse erreur de casting de Laurent Gbagbo. Je n’en dirais pas plus », a-t-il conclu.
Alain Kpapo à Gagnoa