Face aux plaintes de la hiérarchie, des organisateurs de spectacle, des spectateurs et des parents, le directeur général du palais de la culture, Koné Dodo, a mis en place de nouvelles mesures afin de remédier à d’éventuels désagréments constatés lors des manifestations.
«Pour n’importe quel spectacle, les portes du palais seront ouvertes deux heures avant. Une réunion technique à laquelle doit prendre part l’organiseur et le directeur technique se tiendra à trois jours de la date de la manifestation. Les tickets doivent venir au palais pour vérification. Ils seront vendus sur place. Pour des problèmes de sécurité, la balance doit être terminée huit heures avant le début du spectacle. Désormais, nous n’admettrons pas de policiers, ni de gendarmes dans les salles. Nous allons nous intéresser à tout pour que tout se passe bien », s’est exprimé, hier, le directeur du palais de la culture Koné Dodo, dans la salle Christian Lattier du temple de Treichville. A travers une conférence de presse, ouverte aux organisateurs et promoteurs de spectacles, l’ex-manager d’Alpha Blondy, lui-même homme de show-biz, a tenu à répondre à « des personnes encagoulées » qui se plaignent, depuis quelques jours, dans des journaux de la place. Et de se vouloir plus exigeant avec la mise à jour d’un avis aux usagers (datant de septembre 2011) du service de programmation. Les réservations doivent être impérativement suivies de courriers d’une structure légalement constituée. « Il y a des gens qui organisent des spectacles tous les jours sans payer 5 Fcfa à l’Etat », s’est-il insurgé. Ensuite, a-t-il continué, la réservation ne sera effective qu’après règlement d’un acompte de 30% (salle Anoumabo) et 50% pour les autres espaces, dans un délai d’une semaine. Toute annulation de date qui survient à moins d’un mois de l’événement, est frappée de pénalité et l’acompte (30 ou 50 %) est versé au palais. Une facturation relative à une consommation supplémentaire en électricité sera faite sur toute installation de splits ou armoires de climatisation en ajout à ceux des salles ou sur les espaces extérieurs. Des autorisations de l’Association des promoteurs de spectacles de Côte d’Ivoire (Aprosci) et du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) seront exigées lors des réservations. A ses détracteurs qui estiment qu’il s’approprie les meilleures dates de spectacle, le Dg a sorti les documents. « Sur 37 activités (de juillet à décembre), l’institution n’en a organisé que quatre. 33 évènements ont été organisés par des promoteurs privés », a-t-il relevé avant d’indiquer que Mediapolis (structure qui détiendrait le monopole de la sonorisation selon les critiques n’est intervenue que sur deux évènements privés (un marketing de MTN et Positiv tribu festival). Selon lui, le palais de la culture est devenu dangereux par la faute de certains promoteurs véreux. De par la faute de ces amateurs, a-t-il argumenté, des personnes sont blessées et volées. « Je veux prendre mes responsabilités. Car, quand ces genres de choses se passent, on ne voit pas le promoteur mais le palais de la culture », a-t-il justifié.
Sanou A.
«Pour n’importe quel spectacle, les portes du palais seront ouvertes deux heures avant. Une réunion technique à laquelle doit prendre part l’organiseur et le directeur technique se tiendra à trois jours de la date de la manifestation. Les tickets doivent venir au palais pour vérification. Ils seront vendus sur place. Pour des problèmes de sécurité, la balance doit être terminée huit heures avant le début du spectacle. Désormais, nous n’admettrons pas de policiers, ni de gendarmes dans les salles. Nous allons nous intéresser à tout pour que tout se passe bien », s’est exprimé, hier, le directeur du palais de la culture Koné Dodo, dans la salle Christian Lattier du temple de Treichville. A travers une conférence de presse, ouverte aux organisateurs et promoteurs de spectacles, l’ex-manager d’Alpha Blondy, lui-même homme de show-biz, a tenu à répondre à « des personnes encagoulées » qui se plaignent, depuis quelques jours, dans des journaux de la place. Et de se vouloir plus exigeant avec la mise à jour d’un avis aux usagers (datant de septembre 2011) du service de programmation. Les réservations doivent être impérativement suivies de courriers d’une structure légalement constituée. « Il y a des gens qui organisent des spectacles tous les jours sans payer 5 Fcfa à l’Etat », s’est-il insurgé. Ensuite, a-t-il continué, la réservation ne sera effective qu’après règlement d’un acompte de 30% (salle Anoumabo) et 50% pour les autres espaces, dans un délai d’une semaine. Toute annulation de date qui survient à moins d’un mois de l’événement, est frappée de pénalité et l’acompte (30 ou 50 %) est versé au palais. Une facturation relative à une consommation supplémentaire en électricité sera faite sur toute installation de splits ou armoires de climatisation en ajout à ceux des salles ou sur les espaces extérieurs. Des autorisations de l’Association des promoteurs de spectacles de Côte d’Ivoire (Aprosci) et du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) seront exigées lors des réservations. A ses détracteurs qui estiment qu’il s’approprie les meilleures dates de spectacle, le Dg a sorti les documents. « Sur 37 activités (de juillet à décembre), l’institution n’en a organisé que quatre. 33 évènements ont été organisés par des promoteurs privés », a-t-il relevé avant d’indiquer que Mediapolis (structure qui détiendrait le monopole de la sonorisation selon les critiques n’est intervenue que sur deux évènements privés (un marketing de MTN et Positiv tribu festival). Selon lui, le palais de la culture est devenu dangereux par la faute de certains promoteurs véreux. De par la faute de ces amateurs, a-t-il argumenté, des personnes sont blessées et volées. « Je veux prendre mes responsabilités. Car, quand ces genres de choses se passent, on ne voit pas le promoteur mais le palais de la culture », a-t-il justifié.
Sanou A.