La presse ivoirienne est en deuil. Nady Rayess, Pdg du Groupe de presse Olympe, est décédé hier dans un crash d’avion alors qu’il revenait d’Assinie où il a passé les fêtes de fin d’année.
La triste nouvelle les a tous assommés. Les travailleurs du groupe de presse Olympe – qui édite les quotidien L’Inter, Soir Info et l’hebdomadaire Star Magazine – débutent l’année 2012 avec une mauvaise nouvelle. Leur Président-Directeur général, Nady Rayess, est décédé, hier, dans un crash d’avion, alors qu’il revenait d’Assinie où il était allé passer les fêtes de fin d’année. L’accident a eu lieu à Vitré 1, à quelques encablures de la ville balnéaire de Grand Bassam. Ce sont des travailleurs sidérés et abattus par l’affreuse nouvelle qui nous ont accueillis, quelques heures après le drame, à leur rédaction. L’un des responsables que nous avons rencontrés, le chef du service International, Charles d’Alméida, ne cache pas sa peine. «Nous avions tous espéré que l’on nous annoncerait qu’il n’était que blessé. Mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : notre Pdg est mort», lâche-t-il. D’autres journalistes, de Fraternité Matin, Notre Voie, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, accourent pour réconforter les confrères endeuillés. La rencontre se déroule dans la salle de conférences de L’Inter qui se révèle exigüe. «Chacun d’entre nous a eu ce matin la nouvelle de la disparition tragique de Nady Rayess», indique Jean-Marie Ahoussou, Directeur de publication de L’Inter. Avant de demander, comme il sied, les nouvelles aux visiteurs. Jean-Roche Kouamé, Directeur de la rédaction, qui conduisait la délégation de L’Expression, traduit la compassion des visiteurs. «Que peut-on dire en ces douloureuses circonstances si ce n’est dire ‘yako’ à toute la famille ? Pour ces premiers instants de l’année 2012, ce n’est pas ce que nous avons souhaité. Quand je vois les visages, je comprends la douleur et je voudrais vous dire que cette douleur est partagée», a répondu Jean Roche Kouamé. Le Directeur de publication de Soir Info, Coulibaly Vamara, a remercié les visiteurs de s’être déplacés spontanément : «Nous ne pouvons que vous dire merci d’avoir été prompts en venant nous soutenir. Cela nous va droit au cœur. Mais nous aurions souhaité que vous soyez là pour nous dire vos vœux de nouvel an. Vous serez informés des dates de déroulement des obsèques». Né à Divo en 1962, Nady Rayess est considéré comme l’un des pionniers de la presse privée en Côte d’Ivoire. L’un de ses titres, L’Inter, a remporté en en 2010 le Super Ebony qui récompense le meilleur journaliste de l’année. Nady Rayess était, le conseiller spécial du président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), Amédée Assi Adon. Après les décès de Criwa Zéli Paulin, en février 2010, de Loss Zoromé en 2011, le Groupe Olympe et la presse ivoirienne sont à nouveau frappés par le sort en ce début d’année.
M’Bah Aboubakar
La triste nouvelle les a tous assommés. Les travailleurs du groupe de presse Olympe – qui édite les quotidien L’Inter, Soir Info et l’hebdomadaire Star Magazine – débutent l’année 2012 avec une mauvaise nouvelle. Leur Président-Directeur général, Nady Rayess, est décédé, hier, dans un crash d’avion, alors qu’il revenait d’Assinie où il était allé passer les fêtes de fin d’année. L’accident a eu lieu à Vitré 1, à quelques encablures de la ville balnéaire de Grand Bassam. Ce sont des travailleurs sidérés et abattus par l’affreuse nouvelle qui nous ont accueillis, quelques heures après le drame, à leur rédaction. L’un des responsables que nous avons rencontrés, le chef du service International, Charles d’Alméida, ne cache pas sa peine. «Nous avions tous espéré que l’on nous annoncerait qu’il n’était que blessé. Mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : notre Pdg est mort», lâche-t-il. D’autres journalistes, de Fraternité Matin, Notre Voie, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, accourent pour réconforter les confrères endeuillés. La rencontre se déroule dans la salle de conférences de L’Inter qui se révèle exigüe. «Chacun d’entre nous a eu ce matin la nouvelle de la disparition tragique de Nady Rayess», indique Jean-Marie Ahoussou, Directeur de publication de L’Inter. Avant de demander, comme il sied, les nouvelles aux visiteurs. Jean-Roche Kouamé, Directeur de la rédaction, qui conduisait la délégation de L’Expression, traduit la compassion des visiteurs. «Que peut-on dire en ces douloureuses circonstances si ce n’est dire ‘yako’ à toute la famille ? Pour ces premiers instants de l’année 2012, ce n’est pas ce que nous avons souhaité. Quand je vois les visages, je comprends la douleur et je voudrais vous dire que cette douleur est partagée», a répondu Jean Roche Kouamé. Le Directeur de publication de Soir Info, Coulibaly Vamara, a remercié les visiteurs de s’être déplacés spontanément : «Nous ne pouvons que vous dire merci d’avoir été prompts en venant nous soutenir. Cela nous va droit au cœur. Mais nous aurions souhaité que vous soyez là pour nous dire vos vœux de nouvel an. Vous serez informés des dates de déroulement des obsèques». Né à Divo en 1962, Nady Rayess est considéré comme l’un des pionniers de la presse privée en Côte d’Ivoire. L’un de ses titres, L’Inter, a remporté en en 2010 le Super Ebony qui récompense le meilleur journaliste de l’année. Nady Rayess était, le conseiller spécial du président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), Amédée Assi Adon. Après les décès de Criwa Zéli Paulin, en février 2010, de Loss Zoromé en 2011, le Groupe Olympe et la presse ivoirienne sont à nouveau frappés par le sort en ce début d’année.
M’Bah Aboubakar