Des journaux proches du Fpi annoncent depuis quelques jours la fermeture de certaines ambassades occidentales installées à Abidjan. Le quotidien « Le Temps », dans son numéro du mercredi 4 janvier, titre : « Après le départ des Canadiens, l’ambassade d’Angleterre quitte la Côte d’Ivoire ». Au ministère des Affaires étrangères, on rejette du revers de la main cette information qui n’est pas prise au sérieux. « Sous Laurent Gbagbo, la représentation diplomatique de Londres a quitté Abidjan depuis 2002 pour Accra au Ghana. Nous avons eu des discussions préliminaires avec les émissaires anglais et l’ambassade va rouvrir ses portes au plus tard en mars », rassure un proche collaborateur de Daniel Kablan Duncan. Le diplomate dément également la fermeture de la représentation diplomatique d’Ottawa sur les bords de la lagune Ebrié. « Ce sont des histoires que raconte ce journal sur une prétendue fermeture de l’ambassade du Canada. La chef de la mission diplomatique, Mme Chantal de Varennes, a présenté ses lettres de créances en novembre au président Ouattara », s’offusque le plénipotentiaire. Ce canard qui refuse visiblement de voir les changements opérés par le régime Ouattara, s’échine à démontrer que les occidentaux plient bagage à cause de « l’insécurité ». Il affirme le « retrait de la Licorne », et le « démantèlement définitif du 43ème Bima », ce qui montre que « le pouvoir est totalement déboussolé ». Tout le monde sait que le prochain voyage du chef de l’Etat à Paris à la fin de ce mois sera ponctué par la conclusion d’un nouvel accord de défense entre les deux pays. La France compte maintenir un contingent dans sa base de Port-Bouet comme l’a promis le président Sarkozy. Sûrement déboussolé par les réalisations l’ancien directeur général adjoint du Fmi qui a imprimé sa marque en huit mois de gestion, « Le Temps » tombe dans l’intox et la désinformation pour donner un brin d’espoir aux partisans de Gbagbo que « tout va mal ». Ce qui est loin d’être le cas.
Nomel Essis
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