Le cercueil boisé coulissait allègrement dans la crypte de la tombe. Imane, l’épouse du défunt, tenaillée par la mort brutale de l’Etre, le plus cher de sa vie, tenait en s’appuyant sur deux de ses proches. Pendant ce temps, parents, amis, employés et plusieurs anonymes les visages graves, les yeux en larmes, récitaient le "Notre père", "je vous salue Marie"; des paroles liturgiques pour confier l’âme du défunt à Dieu. C’était hier au cimetière de Williamsville où l’on procédait à l’inhumation de Nady Rayess, Président directeur Général du Groupe de presse "Olympe", rappelé à Dieu dans le crash de son avion, lundi dernier au large de Grand-Bassam.
Pour des hommages dignes de son rang, Nady Rayess en a reçu de la nation. Dans la matinée, à la salle "Félix Houphouët- Boigny" de la Société Ivoire Sépultures (IVOSEP) à Treichville, le Première Dame, Mme Dominique Ouattara, des ministres du gouvernement au nombre desquels le ministre de la Communication, Diakité Souleïmane Coty, tous les responsables des organisations professionnelles de la presse ivoirienne et tout le gratin du monde des affaires dont Mme Aïcha Bakayoko, responsable de la Communication d’Unilever Côte d’Ivoire, ont tenu à dire adieu à Nady et exprimer toute leur compassion à sa famille. Dominique Ouattara, qui s’est rendue, mercredi, déjà au domicile de l’illustre disparu à Marcory-Biétry, accompagnée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et du ministre de la Communication Diakité Coty, a, en ce jour de l’ultime séparation, tenu à être aux côtés d’Imane, ses enfants et de tous les proches de Nady. Tour à tour, toutes les personnes venues dire "Yako" (leur compassion) à la famille éplorée, en file indienne, s’inclinaient devant le cercueil, saluaient la famille de Nady, la Première Dame, les ministres… et regagnaient leur place. L’émotion était grande. Les plus courageux avaient le visage hermétiquement fermé à la vue du cercueil et des larmes de la famille Nady qui, on peut le dire, restait digne dans la douleur. A l’issue de ce rituel, il est 13H05 lorsque le cercueil est coulissé dans le corbillard. Et encore là, Imane prend des forces en se blottissant contre la Première dame qui la tapotant sur les épaules, lui murmure des paroles d’encouragements. Aux enfants et proches de Nady Rayess, elle donne des accolades de réconfort.
Le réconfort de Dominique Ouattara
De là, le véhicule mortuaire file en trombe vers l’Eglise catholique du Sacré Cœur de la Mission libanaise d’Adjamé.
Pour la messe de requiem, c’est Monseigneur Jean Marcos, de l’Eglise catholique orientale qui confie le défunt au Seigneur en appuyant son homélie sur "l’Evangile selon Saint Jean". «L’Eglise catholique orientale fête en ce jour (Ndlr) hier) l’Epiphanie (le baptême) de Jésus.
Donc, aujourd’hui, c’est le baptême de Nady que nous célébrons. Nady n’est pas mort, il est passé de l’autre côté, aux côtés du Seigneur. Par nos prières, il sera au nombre des élus de Dieu », a-t-il prêché. Au cours de cette célébration eucharistique, à laquelle le ministre Diakité Coty représentait le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, son épouse et le gouvernement, l’occasion a été donnée aux enfants et aux amis du défunt de révéler les qualités humaines du disparu. Toutes les oraisons funèbres n’ont pas manqué d’arracher des salves d’applaudissements. Ensuite, le cortège a pris la direction du cimetière de Williamsville où Monseigneur Jean Marcos a procédé au rituel d’absolution afin que « le Seigneur pardonne à Nady ses péchés pour qu’il accède au royaume des cieux».
Devant une foule compacte de parents, amis, employés et connaissances, Nady Rayess a été porté en terre.
Jean- Antoine Doudou
Pour des hommages dignes de son rang, Nady Rayess en a reçu de la nation. Dans la matinée, à la salle "Félix Houphouët- Boigny" de la Société Ivoire Sépultures (IVOSEP) à Treichville, le Première Dame, Mme Dominique Ouattara, des ministres du gouvernement au nombre desquels le ministre de la Communication, Diakité Souleïmane Coty, tous les responsables des organisations professionnelles de la presse ivoirienne et tout le gratin du monde des affaires dont Mme Aïcha Bakayoko, responsable de la Communication d’Unilever Côte d’Ivoire, ont tenu à dire adieu à Nady et exprimer toute leur compassion à sa famille. Dominique Ouattara, qui s’est rendue, mercredi, déjà au domicile de l’illustre disparu à Marcory-Biétry, accompagnée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et du ministre de la Communication Diakité Coty, a, en ce jour de l’ultime séparation, tenu à être aux côtés d’Imane, ses enfants et de tous les proches de Nady. Tour à tour, toutes les personnes venues dire "Yako" (leur compassion) à la famille éplorée, en file indienne, s’inclinaient devant le cercueil, saluaient la famille de Nady, la Première Dame, les ministres… et regagnaient leur place. L’émotion était grande. Les plus courageux avaient le visage hermétiquement fermé à la vue du cercueil et des larmes de la famille Nady qui, on peut le dire, restait digne dans la douleur. A l’issue de ce rituel, il est 13H05 lorsque le cercueil est coulissé dans le corbillard. Et encore là, Imane prend des forces en se blottissant contre la Première dame qui la tapotant sur les épaules, lui murmure des paroles d’encouragements. Aux enfants et proches de Nady Rayess, elle donne des accolades de réconfort.
Le réconfort de Dominique Ouattara
De là, le véhicule mortuaire file en trombe vers l’Eglise catholique du Sacré Cœur de la Mission libanaise d’Adjamé.
Pour la messe de requiem, c’est Monseigneur Jean Marcos, de l’Eglise catholique orientale qui confie le défunt au Seigneur en appuyant son homélie sur "l’Evangile selon Saint Jean". «L’Eglise catholique orientale fête en ce jour (Ndlr) hier) l’Epiphanie (le baptême) de Jésus.
Donc, aujourd’hui, c’est le baptême de Nady que nous célébrons. Nady n’est pas mort, il est passé de l’autre côté, aux côtés du Seigneur. Par nos prières, il sera au nombre des élus de Dieu », a-t-il prêché. Au cours de cette célébration eucharistique, à laquelle le ministre Diakité Coty représentait le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, son épouse et le gouvernement, l’occasion a été donnée aux enfants et aux amis du défunt de révéler les qualités humaines du disparu. Toutes les oraisons funèbres n’ont pas manqué d’arracher des salves d’applaudissements. Ensuite, le cortège a pris la direction du cimetière de Williamsville où Monseigneur Jean Marcos a procédé au rituel d’absolution afin que « le Seigneur pardonne à Nady ses péchés pour qu’il accède au royaume des cieux».
Devant une foule compacte de parents, amis, employés et connaissances, Nady Rayess a été porté en terre.
Jean- Antoine Doudou