Décédé dans le crash de son aéronef, le dimanche 02 janvier dernier, en provenance d’Assinie, le Pdg du groupe "Olympe", Nady Rayess, a été inhumé, hier vendredi 06 janvier 2012, au cimetière municipal de Williamsville. Retour sur les temps forts d’une douloureuse séparation entre un père et sa famille, un chef d’entreprise et ses employés, un opérateur économique et ses pairs mais surtout un patron de presse et le monde de la communication.
12 heures, la levée du corps à Ivosep
Ils étaient des centaines, les frères, collègues, amis et connaissances, au plus haut niveau, la Première dame, Dominique Ouattara, à venir assister à la levée du corps de Nady Rayess. Vêtus de tee-shirts blancs pour certains et noirs pour d’autres avec un même message en hommage au défunt." Adieu Boss" ou "Adieu big Boss" pouvait-on lire sur le dos. Surtout les travailleurs du groupe "Olympe" qui ont massivement effectué le déplacement d’Ivosep pour accompagner leur patron d’hier à sa dernière demeure. Des autorités gouvernementales, politiques et des responsables d’instances de régulation et d’autorégulation de la presse, journalistes et opérateurs économiques de tout bord y étaient.
L’homme a reçu les hommages de presque tous les Ivoiriens. Pendant une trentaine de minutes, ceux qui ont connu et aimé Nady Rayess se sont inclinés sur sa dépouille mortelle, hier. A 13 heurs 10, le cortège funèbre quitte Ivosep pour la mission libanaise sise à Adjamé pour la messe de requiem.
La messe de requiem au Sacré cœur d’Adjamé
13 heures 52 mn, la dépouille de l’ex- patron du groupe "Olympe" a franchi le seuil de l’Eglise Sacré cœur de la Mission libanaise. Là-bas, c’est Monseigneur Jean Marcos qui a célébré la messe. Pendant plus d’une heure, l’homme de Dieu a prié avec fidèles et tout le public. Il a demandé à Dieu le miséricordieux de réserver un repos éternel à Nady Rayess.
Plus qu’une messe de requiem, ce fut une oraison funèbre prononcée par le maître des lieux. Fauché dans la fleur de l’âge, à 49 ans, Nady Rayess part, laissant derrière lui, une femme et trois enfants. Cette petite famille était inconsolable, hier, devant la fin du pèlerinage terrestre de son cher père. «Si j’étais le Christ, je te dirais Nady, mon frère, lève-toi, mais je ne peux pas prendre la place du Christ. Auprès de Dieu, tu seras bien accueilli, nous prions pour ça. Mais Nady, mon frère, tu es très tôt parti. Je lis sur le tee-shirt des travailleurs du groupe "Olympe" ceci : "adieu Boss ", " Adieu big Boss " Je dis non, ce n’est pas un Adieu mais un au revoir. Car tu es mort ici pour renaître auprès de Dieu. A bientôt Nady et sois glorifié dans le royaume de Dieu. Amen» a dit monseigneur Jean Marcos. Du reste, ce fut des témoignages pathétiques des enfants du défunt, de ses amis et collègues d’hier.15 heures 20 mn, ce fut le dernier voyage de Nady Rayess avec pour terminus le cimetière de Williamsville.
Douloureuse séparation au cimetière
«Comment apprendre à vivre sans toi ? ", cette interrogation de Jade, l’une des filles de Nady Rayess, qui rendait hommage à son père, a résonné dans l’église de la mission libanaise du Sacré cœur d’Adjamé comme l’écho d’une douleur intense. A la sortie de l’église que Nady Rayess visitait pour la dernière fois, Mme Rayess, soutenue par des parents, a dû puiser dans les dernières réserves de ses forces pour rester digne dans la douleur. Autour d’elle, dans une formidable solidarité, la communauté n’en finissait pas de verser des larmes. «Comme Jésus l’a fait pour Lazare, je verse des larmes pour toi», disait à la fin de son homélie, père Jean Marcos. Dans le silence de la douleur, le cortège a pris le chemin du cimetière de Williamsville. Parents, amis et connaissances ont tenu à accompagner le "Big Boss", comme l’appelaient ses employés. Au cimetière, à l’heure de la dernière séparation, Mme Rayess s’est soumise à l’épreuve du dernier adieu : «Tu m’as rendue heureuse ! Tu m’as rendue heureuse. Je t’aime. Tu m’as aimée. J’ai vécu comme une princesse. Ma vie était belle !», répétait-elle, entre deux sanglots, penchée sur le cercueil de son époux. Pour elle, ce monde merveilleux, cet amour parfait qui la rendait si heureuse prenait fin avec la brutale séparation : «Je te rejoindrai», a-t-elle terminé. Sa fille, pour soulager sa douleur de la séparation, a plutôt prié la Vierge Marie. C’est autour de 16 heures 30 que le Pdg du groupe Olympe a franchi, marchant vers de nouveaux horizons, la porte d’à côté.
François Konan et Dieusmonde Tade
12 heures, la levée du corps à Ivosep
Ils étaient des centaines, les frères, collègues, amis et connaissances, au plus haut niveau, la Première dame, Dominique Ouattara, à venir assister à la levée du corps de Nady Rayess. Vêtus de tee-shirts blancs pour certains et noirs pour d’autres avec un même message en hommage au défunt." Adieu Boss" ou "Adieu big Boss" pouvait-on lire sur le dos. Surtout les travailleurs du groupe "Olympe" qui ont massivement effectué le déplacement d’Ivosep pour accompagner leur patron d’hier à sa dernière demeure. Des autorités gouvernementales, politiques et des responsables d’instances de régulation et d’autorégulation de la presse, journalistes et opérateurs économiques de tout bord y étaient.
L’homme a reçu les hommages de presque tous les Ivoiriens. Pendant une trentaine de minutes, ceux qui ont connu et aimé Nady Rayess se sont inclinés sur sa dépouille mortelle, hier. A 13 heurs 10, le cortège funèbre quitte Ivosep pour la mission libanaise sise à Adjamé pour la messe de requiem.
La messe de requiem au Sacré cœur d’Adjamé
13 heures 52 mn, la dépouille de l’ex- patron du groupe "Olympe" a franchi le seuil de l’Eglise Sacré cœur de la Mission libanaise. Là-bas, c’est Monseigneur Jean Marcos qui a célébré la messe. Pendant plus d’une heure, l’homme de Dieu a prié avec fidèles et tout le public. Il a demandé à Dieu le miséricordieux de réserver un repos éternel à Nady Rayess.
Plus qu’une messe de requiem, ce fut une oraison funèbre prononcée par le maître des lieux. Fauché dans la fleur de l’âge, à 49 ans, Nady Rayess part, laissant derrière lui, une femme et trois enfants. Cette petite famille était inconsolable, hier, devant la fin du pèlerinage terrestre de son cher père. «Si j’étais le Christ, je te dirais Nady, mon frère, lève-toi, mais je ne peux pas prendre la place du Christ. Auprès de Dieu, tu seras bien accueilli, nous prions pour ça. Mais Nady, mon frère, tu es très tôt parti. Je lis sur le tee-shirt des travailleurs du groupe "Olympe" ceci : "adieu Boss ", " Adieu big Boss " Je dis non, ce n’est pas un Adieu mais un au revoir. Car tu es mort ici pour renaître auprès de Dieu. A bientôt Nady et sois glorifié dans le royaume de Dieu. Amen» a dit monseigneur Jean Marcos. Du reste, ce fut des témoignages pathétiques des enfants du défunt, de ses amis et collègues d’hier.15 heures 20 mn, ce fut le dernier voyage de Nady Rayess avec pour terminus le cimetière de Williamsville.
Douloureuse séparation au cimetière
«Comment apprendre à vivre sans toi ? ", cette interrogation de Jade, l’une des filles de Nady Rayess, qui rendait hommage à son père, a résonné dans l’église de la mission libanaise du Sacré cœur d’Adjamé comme l’écho d’une douleur intense. A la sortie de l’église que Nady Rayess visitait pour la dernière fois, Mme Rayess, soutenue par des parents, a dû puiser dans les dernières réserves de ses forces pour rester digne dans la douleur. Autour d’elle, dans une formidable solidarité, la communauté n’en finissait pas de verser des larmes. «Comme Jésus l’a fait pour Lazare, je verse des larmes pour toi», disait à la fin de son homélie, père Jean Marcos. Dans le silence de la douleur, le cortège a pris le chemin du cimetière de Williamsville. Parents, amis et connaissances ont tenu à accompagner le "Big Boss", comme l’appelaient ses employés. Au cimetière, à l’heure de la dernière séparation, Mme Rayess s’est soumise à l’épreuve du dernier adieu : «Tu m’as rendue heureuse ! Tu m’as rendue heureuse. Je t’aime. Tu m’as aimée. J’ai vécu comme une princesse. Ma vie était belle !», répétait-elle, entre deux sanglots, penchée sur le cercueil de son époux. Pour elle, ce monde merveilleux, cet amour parfait qui la rendait si heureuse prenait fin avec la brutale séparation : «Je te rejoindrai», a-t-elle terminé. Sa fille, pour soulager sa douleur de la séparation, a plutôt prié la Vierge Marie. C’est autour de 16 heures 30 que le Pdg du groupe Olympe a franchi, marchant vers de nouveaux horizons, la porte d’à côté.
François Konan et Dieusmonde Tade