Avant son ultime voyage, prévu le 14 janvier prochain, l’Etat de Côte d’Ivoire rendu un ultime hommage au Dopé national, Nahounou Digbeu alias Amédée Pierre, hier, au Palais de la culture à Treichville en présence de nombreuses personnalités.
L’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par une bonne brochette de personnalités, a tiré, hier, le frein à main, pour rendre hommage au Dopé national. Le grand timonier de la musique ivoirienne a été célébré, pendant deux heures, au temple de la culture de Treichville, commune où il a connu ses premiers succès. Henriette Dagri Diabaté, grande chancelière, Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, Babo Darret, ministre des ex-combattants et des Victimes de guerre, Jeanne Peuhmond, représentant le président de la République, Alassane Ouattara, pour ne citer que ceux-là, ont effectué le déplacement. Ces paroles de l’hymne national, « Tes fils, chère Côte d’Ivoire, fiers artisans de ta grandeur », entonnées par Bailly Spinto ont résumé, un tant soit peu, l’œuvre « monumentale » du père de la musique moderne éburnéenne. Un véritable artisan de la musique contemporaine ivoirienne à travers ses œuvres, mais aussi, son combat pour la mise en place du bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). « En décidant de célébrer le Dopé national, Nahounou Digbeu alias Amédée Pierre, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de la Culture et de la Francophonie, veut rendre un ultime hommage à l’un des esprits les plus brillants, à l’un des créateurs les plus féconds de notre pays », a indiqué le patron de la culture ivoirienne. Selon lui, de son vivant, le chanteur a reçu à maintes occasions, l’hommage de la Nation à travers dons et décorations. A titre posthume donc, il a été élevé au grade de ‘’Grand officier de l’ordre du mérite ivoirien’’, le plus haut niveau de décoration, par Henriette Dagri Diabaté, grande chancelière. Une médaille reçue par Eveline Nahounou, fille de chanteur disparu le 30 octobre 2011. Une exposition sur le thème : « Amédée Pierre, un chemin d’Homme », se tient jusqu’à samedi, date de la séparation au cimetière de Williamsville. « Trêve de larmes, cessez vos pleurs. Ecoutez la voie fluette et belle de Digbeu, le Dopé. Trêve de larmes, puisez dans nos traditions millénaires la sève vivifiante. Trêve de larmes, redonnez droit, honneur et dignité à l’artiste en lui payant le juste salaire de sont travail », a noté l’écrivain-ministre Maurice Bandaman, comme étant les défis que l’illustre défunt voudrait qu’on continue. Et de dire cette phrase à sa place : « moi, Nahounou Digbeu, je vis éternellement car je suis à jamais gravé sur les stèles de vos cœurs ».
Sanou A.
L’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par une bonne brochette de personnalités, a tiré, hier, le frein à main, pour rendre hommage au Dopé national. Le grand timonier de la musique ivoirienne a été célébré, pendant deux heures, au temple de la culture de Treichville, commune où il a connu ses premiers succès. Henriette Dagri Diabaté, grande chancelière, Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, Babo Darret, ministre des ex-combattants et des Victimes de guerre, Jeanne Peuhmond, représentant le président de la République, Alassane Ouattara, pour ne citer que ceux-là, ont effectué le déplacement. Ces paroles de l’hymne national, « Tes fils, chère Côte d’Ivoire, fiers artisans de ta grandeur », entonnées par Bailly Spinto ont résumé, un tant soit peu, l’œuvre « monumentale » du père de la musique moderne éburnéenne. Un véritable artisan de la musique contemporaine ivoirienne à travers ses œuvres, mais aussi, son combat pour la mise en place du bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). « En décidant de célébrer le Dopé national, Nahounou Digbeu alias Amédée Pierre, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le ministère de la Culture et de la Francophonie, veut rendre un ultime hommage à l’un des esprits les plus brillants, à l’un des créateurs les plus féconds de notre pays », a indiqué le patron de la culture ivoirienne. Selon lui, de son vivant, le chanteur a reçu à maintes occasions, l’hommage de la Nation à travers dons et décorations. A titre posthume donc, il a été élevé au grade de ‘’Grand officier de l’ordre du mérite ivoirien’’, le plus haut niveau de décoration, par Henriette Dagri Diabaté, grande chancelière. Une médaille reçue par Eveline Nahounou, fille de chanteur disparu le 30 octobre 2011. Une exposition sur le thème : « Amédée Pierre, un chemin d’Homme », se tient jusqu’à samedi, date de la séparation au cimetière de Williamsville. « Trêve de larmes, cessez vos pleurs. Ecoutez la voie fluette et belle de Digbeu, le Dopé. Trêve de larmes, puisez dans nos traditions millénaires la sève vivifiante. Trêve de larmes, redonnez droit, honneur et dignité à l’artiste en lui payant le juste salaire de sont travail », a noté l’écrivain-ministre Maurice Bandaman, comme étant les défis que l’illustre défunt voudrait qu’on continue. Et de dire cette phrase à sa place : « moi, Nahounou Digbeu, je vis éternellement car je suis à jamais gravé sur les stèles de vos cœurs ».
Sanou A.