Après plus de quatre années passées à la tête du Groupement des sapeurs-pompiers militaires de Côte d’Ivoire (Gspm), le colonel Adama Coulibaly est appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
La nouvelle est tombée. A la fois bonne et triste. Après de loyaux services à la tête des sapeurs-pompiers de Côte d’Ivoire, le colonel Adama Coulibaly quittera officiellement ses fonctions dans quelques jours, pour une retraite bien méritée. Mais bien que normal, ce départ ne réjouira pas les soldats du feu qui se séparent d’un ‘’père’’. Aussi, cette nouvelle va-t-elle attrister ces millions d’Ivoiriens admirateurs du fougueux et passionné chef-pompier Mais que peuvent-ils ? L’heure de la retraite a sonné. Et, malgré sa vigueur et son amour pour son métier, Adams Cool, comme l’appellent affectueusement ses frères d’armes, ne doit pas en être privé. Depuis le 1er janvier 2012, un commandant intérimaire lui a été désigné en la personne du lieutenant-colonel Mambo Kouao Hervé. La passation de commandement entre les deux officiers se fera d’ici peu. Retour sur le parcours de celui qui a conquis le cœur des Ivoiriens par ses tonitruantes interviews télévisées sur les lieux de sinistres.
Il entre à l’Ecole des forces armées (Efa) de Bouaké début 1970. Deux ans plus tard, il rejoint le premier bataillon d’infanterie d’Akouédo, puis le groupement des sapeurs-pompiers. En 1979, il va suivre une formation de six mois à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. De 1980 à 1982, Adama Coulibaly est le chef du Centre de secours des Groupements des Sapeurs Pompiers militaires (Gspm) de Yopougon. En 1982, il devient commandant de la deuxième compagnie, zone 4 qu’il dirigera pendant deux ans. Il dépose ensuite ses valises au commandement de la première compagnie de l’Indénié. De 1987 à 1990, il est le commandant de la 3ème compagnie à Bouaké. Toutes ces années d’expériences lui ont permis, en 2005, d’être nommé commandant du groupement ministériel des moyens généraux. Mais, une fois de plus, le destin lui montre qu’il est prédestiné à combattre le feu. Il quitte ce poste en 2007 pour prendre les rênes du groupement des sapeurs-pompiers militaires de Côte d’Ivoire. Cet homme est toujours au devant du danger. On l’a vu à plusieurs reprises au cœur de l’action quand le feu est déclaré dans un endroit. Il ne reste jamais, comme certains chefs, à son bureau à regarder son aquarium à trois poissons. Homme de terrain, humanitaire, Adams Cool dit avoir choisi ce métier parce qu’il est « tout le temps sur la brèche, en train de rendre service à son prochain ». Ce fils de cultivateur est né à Katiola le 26 juillet 1952. Il est marié et père de dix enfants. Il mesure 1, 73 mètre et présente un physique d’acier. Il est surtout un homme plein d’humour. Coulibaly n’a jamais reculé devant un obstacle, et son parcours exceptionnel l’illustre bien. Après avoir consacré une bonne partie de sa vie à son métier, à son pays, il va certainement manquer à la Côte d’Ivoire.
S.S. (stagiaire)
La nouvelle est tombée. A la fois bonne et triste. Après de loyaux services à la tête des sapeurs-pompiers de Côte d’Ivoire, le colonel Adama Coulibaly quittera officiellement ses fonctions dans quelques jours, pour une retraite bien méritée. Mais bien que normal, ce départ ne réjouira pas les soldats du feu qui se séparent d’un ‘’père’’. Aussi, cette nouvelle va-t-elle attrister ces millions d’Ivoiriens admirateurs du fougueux et passionné chef-pompier Mais que peuvent-ils ? L’heure de la retraite a sonné. Et, malgré sa vigueur et son amour pour son métier, Adams Cool, comme l’appellent affectueusement ses frères d’armes, ne doit pas en être privé. Depuis le 1er janvier 2012, un commandant intérimaire lui a été désigné en la personne du lieutenant-colonel Mambo Kouao Hervé. La passation de commandement entre les deux officiers se fera d’ici peu. Retour sur le parcours de celui qui a conquis le cœur des Ivoiriens par ses tonitruantes interviews télévisées sur les lieux de sinistres.
Il entre à l’Ecole des forces armées (Efa) de Bouaké début 1970. Deux ans plus tard, il rejoint le premier bataillon d’infanterie d’Akouédo, puis le groupement des sapeurs-pompiers. En 1979, il va suivre une formation de six mois à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. De 1980 à 1982, Adama Coulibaly est le chef du Centre de secours des Groupements des Sapeurs Pompiers militaires (Gspm) de Yopougon. En 1982, il devient commandant de la deuxième compagnie, zone 4 qu’il dirigera pendant deux ans. Il dépose ensuite ses valises au commandement de la première compagnie de l’Indénié. De 1987 à 1990, il est le commandant de la 3ème compagnie à Bouaké. Toutes ces années d’expériences lui ont permis, en 2005, d’être nommé commandant du groupement ministériel des moyens généraux. Mais, une fois de plus, le destin lui montre qu’il est prédestiné à combattre le feu. Il quitte ce poste en 2007 pour prendre les rênes du groupement des sapeurs-pompiers militaires de Côte d’Ivoire. Cet homme est toujours au devant du danger. On l’a vu à plusieurs reprises au cœur de l’action quand le feu est déclaré dans un endroit. Il ne reste jamais, comme certains chefs, à son bureau à regarder son aquarium à trois poissons. Homme de terrain, humanitaire, Adams Cool dit avoir choisi ce métier parce qu’il est « tout le temps sur la brèche, en train de rendre service à son prochain ». Ce fils de cultivateur est né à Katiola le 26 juillet 1952. Il est marié et père de dix enfants. Il mesure 1, 73 mètre et présente un physique d’acier. Il est surtout un homme plein d’humour. Coulibaly n’a jamais reculé devant un obstacle, et son parcours exceptionnel l’illustre bien. Après avoir consacré une bonne partie de sa vie à son métier, à son pays, il va certainement manquer à la Côte d’Ivoire.
S.S. (stagiaire)