Le ministre des Transports, Gaoussou Touré, a donné hier une suite aux accusations à lui adressées en début de semaine par les membres du Syndicat des travailleurs de l’ex Air Ivoire (Syntai), relativement à leurs droits et la mise en place de la nouvelle compagnie aérienne. A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée hier à son cabinet, il a estimé que les dénigrements ne résolvent rien. «C’est regrettable. Ce ne sont pas les dénigrements qui vont régler les problèmes (…) Il appartient aux liquidateurs de faire leur travail et de payer prioritairement les travailleurs si la société a des actifs» a dit le ministre par rapport aux allégations l’accusant de refuser de payer les droits. Il s’est également prononcé sur des comptes d’une valeur de 1,5 milliard qui auraient été cachés par la direction. «Le syndicat nous a informé de l’existence d’un compte de 1,5 milliard caché. On leur a demandé de donner les références aux liquidateurs pour qu’il les récupèrent mais ça n’a jamais été fait. On n’a pas besoin de faire un sit-in pour ça !» a-t-il ajouté. Concernant son implication dans le recrutement des agents de la nouvelle compagnie aérienne, le conférencier a dit ne pas s’y reconnaître. «Les agents m’ont contacté pour mon implication afin que les agents de l’ex Air Ivoire soient prioritaires dans le recrutement de la nouvelle compagnie. Mais le ministre n’a pas la gestion des opérations courantes. Cela revient à notre partenaire, Air France. Je ne peux donc pas intervenir (…) Je n’ai donc aucune vengeance à faire» a précisé le ministre avant de promettre que «d’ici fin mars, les avions de Air Côte d’Ivoire seront effectivement dans les airs». A propos du délai du renouvellement des permis, le conférencier a assuré qu’il est prorogé.
Il a annoncé pour 2012 d’importantes réformes dans le secteur des transports pour faire face à des désagréments constatés aujourd’hui.
François Bécanthy
Il a annoncé pour 2012 d’importantes réformes dans le secteur des transports pour faire face à des désagréments constatés aujourd’hui.
François Bécanthy