Je fais suite à un titre à la une de votre quotidien et à un article paru à la page 5 de votre parution du mercredi 04 janvier 2012, respectivement intitulés « 150 tonnes de cacao en route pour le Ghana saisies. Des exilés pro-Gbagbo indexés a et « Abengourou 150 tonnes de cacao en route pour le Ghana saisies. Des exilés LMP indexés », signé Armand Déa, et vous adresse le présent droit de réponse pour le compte de la Coopérative Agricole Ahondjon Assomon en abrégé (CAGRAAS).
En effet, les passages suivants mettent en cause la CAGRAAS :
« … De sources indépendantes, les camions … arrêtés par les douaniers, transportaient chacun … 555 sacs de cacao. Un cinquième camion qui précédait les autres à pu échapper à la vigilance des agents et s’est évanoui dans la nature après avoir déchargé son contenu dans un garage » :
« Cependant, sur les documents d’accompagnement, le fonctionnaire a mentionné la voie terrestre comme devant servir à l’exportation du cacao. En prenant soin d’indiquer « Port d’Abidjan » comme lieu de départ et « Niablé » comme lieu de destination pour ensuite être livrée à l’entreprise Wanko au Ghana. Ce qu’i entre en contradiction avec les textes, notamment la loi 94-497 du 6 septembre 1994 portant répression de l’exportation illicite des produits agricoles et la circulation 1346 du 3 mars 2007… ces dispositions légales ont été ignorées par CAGRAAS » :
« Ce témoin des fuites régulières est plus explicite : En fait il y avait 13 camions qui devaient transporter le cacao depuis le port d’Abidjan pour l’acheminer au Ghana. Vu l’échec de l’opération, les autres ont été libérés par CAGRAAS. En fait il s’agit d’une opération de blanchiment d’argent qui se fait avec des cadres d’un parti, en exil au Ghana..».
En application des articles 55 et suivants de la loi n° 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, je vous demande que soit inséré dans votre quotidien et dans les formes et délais légaux le présent droit de réponse.
En effet, les allégations ci-dessus relatées, sont totalement erronés, mensongères et tendancieuses.
Primo, contrairement à vos allégations, il n’a jamais existé un cinquième camion qui se serait débarrassé de son changement pour s’enfuir. Ce transport légal et régulier de marchandises effectué par la CAGRAAS s’est fait avec quatre camions, comme l’atteste les documents délivrés par l’Administration douanière et par les structures intervenant dans la filière café-cacao. Aucun camion n’est en fuite, tous les camions transportant les produits de la CAGRAAS ont été interceptés et immobilisés à tort, par la Direction Régionale des Douanes d’Abengourou.
Secondo, la CAGRAAS n’a ignoré aucune disposition légale ou réglementaire, car elle a effectué une opération régulière, déclarée et autorisée par l’Administration des Douanes après avoir payé le Droit Unique de Sortie (DUS) et les différentes redevances. Il ne s’agit nullement d’une fuite illicite de cacao, mais d’une opération commerciale régulière avec une entreprise mondialement reconnue et renommée dans la transformation des fèves de cacao.
Tertio, vos allégations selon lesquelles « il y avait 13 camions qui devraient transporter le cacao depuis le port d’Abidjan pour l’acheminer au Ghana. Vu l’échec de l’opération, les autres ont été libérés par CAGRAAS, ne s’adonne nullement à l’exportation frauduleuse de produits agricoles. Elle est au contraire, une coopérative regroupant de dignes et braves producteurs de café cacao, qui, au regard de son sérieux et de sa crédibilité a obtenu l’agrément d’exporter les fèves de cacao au titre de la campagne 2011/2012.
Enfin, vous affirmez de façon totalement tendancieuse qu’ « il s’agit d’une opération de blanchiment d’argent qui se fait avec des cadres d’un parti en exil au Ghana ». Je vous fais remarquer que ces affirmations fallacieuses sont injurieuses et diffamatoires, et la CAGRAAS se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour examiner et donner les suites de droit à ces accusations sans fondement. Pour l’heure, je vous prie de noter d’une part que cette coopérative n’est nullement impliquée dans la prétendue entreprise criminelle que vous invoquez sans aucune preuve et d’autre part que le CAGRAAAS, come je l’ai dit plus haut, est une coopérative agricole sérieuse composée exclusivement de dignes planteurs, elle n’a aucun lien avec « des cadres d’un parti en exil au Ghana » ou avec « des exilés pro-Gbagbo » ou encore « des exilés LMP ».
Aussi, dément-elle avec la plus grande fermeté et indignation ces allégations malveillantes qui sont de nature à jeter le discrédit sur une coopérative de braves paysans.
Je vous demande de bien vouloir porter ce démenti à vos lecteurs et vous informe que CAGRAAS n’attend plus à l’avenir, se contenter seulement d’un droit de réponse, en cas de récidive de votre part.
En vous souhaitant bonne réception des présentes et dans l’attente de la publication volontaire dans les trois jours de ce droit de réponse.
Je vous prie de croire monsieur le Directeur de Publication à l’assurance de ma meilleure considération.
Pour la CAGRAAS
Son Conseil
En effet, les passages suivants mettent en cause la CAGRAAS :
« … De sources indépendantes, les camions … arrêtés par les douaniers, transportaient chacun … 555 sacs de cacao. Un cinquième camion qui précédait les autres à pu échapper à la vigilance des agents et s’est évanoui dans la nature après avoir déchargé son contenu dans un garage » :
« Cependant, sur les documents d’accompagnement, le fonctionnaire a mentionné la voie terrestre comme devant servir à l’exportation du cacao. En prenant soin d’indiquer « Port d’Abidjan » comme lieu de départ et « Niablé » comme lieu de destination pour ensuite être livrée à l’entreprise Wanko au Ghana. Ce qu’i entre en contradiction avec les textes, notamment la loi 94-497 du 6 septembre 1994 portant répression de l’exportation illicite des produits agricoles et la circulation 1346 du 3 mars 2007… ces dispositions légales ont été ignorées par CAGRAAS » :
« Ce témoin des fuites régulières est plus explicite : En fait il y avait 13 camions qui devaient transporter le cacao depuis le port d’Abidjan pour l’acheminer au Ghana. Vu l’échec de l’opération, les autres ont été libérés par CAGRAAS. En fait il s’agit d’une opération de blanchiment d’argent qui se fait avec des cadres d’un parti, en exil au Ghana..».
En application des articles 55 et suivants de la loi n° 2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, je vous demande que soit inséré dans votre quotidien et dans les formes et délais légaux le présent droit de réponse.
En effet, les allégations ci-dessus relatées, sont totalement erronés, mensongères et tendancieuses.
Primo, contrairement à vos allégations, il n’a jamais existé un cinquième camion qui se serait débarrassé de son changement pour s’enfuir. Ce transport légal et régulier de marchandises effectué par la CAGRAAS s’est fait avec quatre camions, comme l’atteste les documents délivrés par l’Administration douanière et par les structures intervenant dans la filière café-cacao. Aucun camion n’est en fuite, tous les camions transportant les produits de la CAGRAAS ont été interceptés et immobilisés à tort, par la Direction Régionale des Douanes d’Abengourou.
Secondo, la CAGRAAS n’a ignoré aucune disposition légale ou réglementaire, car elle a effectué une opération régulière, déclarée et autorisée par l’Administration des Douanes après avoir payé le Droit Unique de Sortie (DUS) et les différentes redevances. Il ne s’agit nullement d’une fuite illicite de cacao, mais d’une opération commerciale régulière avec une entreprise mondialement reconnue et renommée dans la transformation des fèves de cacao.
Tertio, vos allégations selon lesquelles « il y avait 13 camions qui devraient transporter le cacao depuis le port d’Abidjan pour l’acheminer au Ghana. Vu l’échec de l’opération, les autres ont été libérés par CAGRAAS, ne s’adonne nullement à l’exportation frauduleuse de produits agricoles. Elle est au contraire, une coopérative regroupant de dignes et braves producteurs de café cacao, qui, au regard de son sérieux et de sa crédibilité a obtenu l’agrément d’exporter les fèves de cacao au titre de la campagne 2011/2012.
Enfin, vous affirmez de façon totalement tendancieuse qu’ « il s’agit d’une opération de blanchiment d’argent qui se fait avec des cadres d’un parti en exil au Ghana ». Je vous fais remarquer que ces affirmations fallacieuses sont injurieuses et diffamatoires, et la CAGRAAS se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour examiner et donner les suites de droit à ces accusations sans fondement. Pour l’heure, je vous prie de noter d’une part que cette coopérative n’est nullement impliquée dans la prétendue entreprise criminelle que vous invoquez sans aucune preuve et d’autre part que le CAGRAAAS, come je l’ai dit plus haut, est une coopérative agricole sérieuse composée exclusivement de dignes planteurs, elle n’a aucun lien avec « des cadres d’un parti en exil au Ghana » ou avec « des exilés pro-Gbagbo » ou encore « des exilés LMP ».
Aussi, dément-elle avec la plus grande fermeté et indignation ces allégations malveillantes qui sont de nature à jeter le discrédit sur une coopérative de braves paysans.
Je vous demande de bien vouloir porter ce démenti à vos lecteurs et vous informe que CAGRAAS n’attend plus à l’avenir, se contenter seulement d’un droit de réponse, en cas de récidive de votre part.
En vous souhaitant bonne réception des présentes et dans l’attente de la publication volontaire dans les trois jours de ce droit de réponse.
Je vous prie de croire monsieur le Directeur de Publication à l’assurance de ma meilleure considération.
Pour la CAGRAAS
Son Conseil