Revisiter l'artiste et son œuvre dans toutes leurs dimensions. Pour le faire, la crème de l'intelligentsia ivoirienne s'est donné rendez-vous, hier à la Galerie "Christian Lattier" du Palais de la culture de Treichville. Par le truchement des "hommages scientifiques", des professeurs d'Université, journaliste, écrivain, musicologue, chacun est venu porter son témoignage sur le « Dopé National» et son immense œuvre discographique qu'il lègue au monde culturel. Au nombre des figures de proue des doctes qui ont témoigné, se trouve le professeur Bernard Zadi Zaourou. « Amédée Pierre était un génie de la parole. Adepte de la poésie lignagère- qui chante les hauts faits et les éloges des siens- Amédée est un poète aux multiples noms, aux textes profonds, qui embrassent plusieurs thématiques qui le lient au terroir...», a indiqué l'éminent homme de Lettres,
Outre celle du Pr Zadi Zaourou, entre autres communications, "Amédée Pierre, oracle de son temps" (Pr Zigui Koléa); "Rendre à Césaire ce qui est à Césaire ; à Yohou ce qui est à Yohou" (Josué Guébo); " Amédée Pierre, le parcours initiatique de l'artiste" (Pr Séri Bailly) ; "Regard du musicologue" (Valen Guédé) ont meublé le temps de ces hommages scientifiques. Tous, dans leurs communications, ont exalté la profondeur des textes proverbiaux, l'influence des musiques afro-cubaine, congolaise, ghanéenne etc. Et que, par ricochet, lui a été la source intarissable d'inspiration de ses successeurs que sont, pour ne citer qu'eux, Ernesto Djédjé, Jimmy Hyacinthe, Wédji Ped. A travers un mini-récital, Wêrê-Wêrê Liking a rendu hommage à l'illustre disparu. Un tableau symbolisant « la résurrection » a été offert à Maurice Séry Gnoléba, président d'honneur des obsèques d'Amédée Pierre. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui veut des hommages dignes de son rang, au « Dopé National» a rehaussé la cérémonie de sa présence. A noter, le « père » de la musique ivoirienne moderne sera inhumé samedi prochain au cimetière de Williamsville.
Jean- Antoine Doudou
Outre celle du Pr Zadi Zaourou, entre autres communications, "Amédée Pierre, oracle de son temps" (Pr Zigui Koléa); "Rendre à Césaire ce qui est à Césaire ; à Yohou ce qui est à Yohou" (Josué Guébo); " Amédée Pierre, le parcours initiatique de l'artiste" (Pr Séri Bailly) ; "Regard du musicologue" (Valen Guédé) ont meublé le temps de ces hommages scientifiques. Tous, dans leurs communications, ont exalté la profondeur des textes proverbiaux, l'influence des musiques afro-cubaine, congolaise, ghanéenne etc. Et que, par ricochet, lui a été la source intarissable d'inspiration de ses successeurs que sont, pour ne citer qu'eux, Ernesto Djédjé, Jimmy Hyacinthe, Wédji Ped. A travers un mini-récital, Wêrê-Wêrê Liking a rendu hommage à l'illustre disparu. Un tableau symbolisant « la résurrection » a été offert à Maurice Séry Gnoléba, président d'honneur des obsèques d'Amédée Pierre. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, qui veut des hommages dignes de son rang, au « Dopé National» a rehaussé la cérémonie de sa présence. A noter, le « père » de la musique ivoirienne moderne sera inhumé samedi prochain au cimetière de Williamsville.
Jean- Antoine Doudou