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Société Publié le vendredi 13 janvier 2012 | Le Patriote

Les amalgames de Notre Voie

Souvent le silence est d’or. C’est ce que la maxime populaire résume dans cette phrase toute aussi directe: «Quand on n’a rien à dire, on se trait.» Hier, les plumitifs du journal de l’ancien parti au pouvoir n’avaient visiblement rien à écrire, mais plutôt que de se taire, ils ont préféré écrire des contre-vérités. Dans un des nombreux articles sur la mort du ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, ils ont présenté ce dernier et bien d’autres victimes issue de la crise de 2002 et de la dernière crise postélectorale, comme ‘’des victimes de Ouattara’’. Pêle- mêle, ils citent Boga Doudou, Guéi Robert, Marcellin Yacé, ainsi que d’illustres inconnus. Les pauvres! Que n’écriront-ils pas pour se donner bonne conscience et pour contenter ceux qui les lisent encore. Sinon tous ceux qui suivent l’actualité politique ivoirienne depuis que Gbagbo est parvenu au pouvoir «dans des conditions calamiteuses» savent bien sous le règne de qui, les assassinats et autres morts se sont multipliés et se comptaient au quotidien. Des enquêtes ont établi que ces crimes comme ceux de la disparition de Kieffer, des membres des escadrons de la mort qui ont endeuillé des dizaines de familles sont des proches de l’ancien couple présidentiel. Quant aux morts de la période postélectorale qui sont estimé officiellement à 3 mille, aux nombreuses victimes et aux innombrables destructions des biens de leaders et responsables du RHDP, ils portent la griffe des partisans du régime déchu, donc de Gbagbo, par ricochet. C’est d’ailleurs pour ces crimes qualifiés de crimes contre l’humanité que l’ancien chef de l’Etat est détenu à la Haye.
YMA
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