Le sorcier mangeur d’âmes, le Gougnon, le Soulagé, le Lalizan, le Gamanzan le Bayéfoè est insatiable. Depuis que sa confrérie a décidé de vider l’Eburnie de ses valeurs, il frappe de toutes parts. Hier il était à Lakota, là bas, il s’est illustré en véritable papagnon et a emporté le digne fils de Néko le Ministre Émile BOGA Doudou. Non repus de chaire humaine, il a couru aller déposer sa calebasse badigeonnée de sang à l’entrée de Nahio, chez le valeureux magistrat, le Ministre Désiré TAGRO. Là bas, il a fait parler de lui il a dressé des tentes funéraires et a arraché des cris de douleurs à Nahio.
Dans l’attente de d’autres graisses de cadres présents sur le territoire, il a décidé de ramper au delà des limites frontalières, frapper ceux qu’il a obligé à aller s’abriter ailleurs. Et le voilà au pays de Sylvanus Olympio, trainant ses laides cornes et sa longue queue qui traduisent l’immensité des dégâts commis en Eburnie.
Ce mangeur d’âmes est sans état d’âme. C’est un sang mêlé et comme la dose du sang d’à côté est plus forte que celle d’ici, il se moque mal des cris que peuvent provoquer ses morsures mortelles. Une fois au pays de Sylvanus Olympio, il ne tarde pas à repérer une âme et non des moindres, celle d’un cadre, l’ancien Maire de Facobly, le Maire GNAN Raymond. Il le frappe en plein cœur et se gave de son âme jusqu’à la moelle épinière. Ces ricanements le devancent en Israël, la terre promise pour les élus et non pour les Gamanzans (sorciers). Lorsqu’il y installe ses quartiers, il lorgne vers un Ministre, celui qu’il tente vainement de présenter comme auteur de la mort d’un blanc que lui-même a gracieusement offert à sa confrérie. Avec tout l’art qu’on lui connaît en œuvres macabres, il introduit son ongle serpentaire dans les reins de sa victime, la fierté de Saïoua, et les broie violemment. Le Ministre Bohoun BOUABRÉ meurt sous les assauts du mangeur d’âmes. Bâtard de bâtardise! Voleur de vie, voleur de valeur.
L’Eburnie est une fois encore secouée, traumatisée et RE VOL TEE. Trop c’est trop, les neveux ne passeront pas tout leur temps à enterrer leurs parents. Les camarades de parti ne passeront pas toute leur vie à enterrer leurs camardes de lutte. Trop c’est Trop. Nous avons décidé de porter le corps de notre parent, notre ami, notre camarade…
Oui nous porterons son corps, ce corps lourd de paroles, ce corps lourd de parchemins, ce corps lourd d’espoirs. Nous interrogerons le corps et par des pas de courses saccadées, il frappera son mangeur. Il frappera ce fils indigne.
Chez nous, le mangeur d’âmes est banni, rejeté, ses biens consumés. Il meurt dans l’indifférence totale et traine à vie une bosse de honte que seul son synonyme Satan est capable de supporter. Ce mangeur d’âmes lorsqu’il sera débusqué et mis sur la place publique, il sera mangé avec fracas, sans état d’âme. Et ce jour, la flute pastorale, le tam tam parleur, les maîtres de la gestuelle, les maîtres de la parole, les pleureuses traditionnelles, les grelots, les rossignoles et les mains nues conjugueront leurs talents dans une joie indescriptible.
Bohoun BOUABRE n'est pas mort, il est dans la chambre d'à côté, séchons nos larmes
Dans l’attente de d’autres graisses de cadres présents sur le territoire, il a décidé de ramper au delà des limites frontalières, frapper ceux qu’il a obligé à aller s’abriter ailleurs. Et le voilà au pays de Sylvanus Olympio, trainant ses laides cornes et sa longue queue qui traduisent l’immensité des dégâts commis en Eburnie.
Ce mangeur d’âmes est sans état d’âme. C’est un sang mêlé et comme la dose du sang d’à côté est plus forte que celle d’ici, il se moque mal des cris que peuvent provoquer ses morsures mortelles. Une fois au pays de Sylvanus Olympio, il ne tarde pas à repérer une âme et non des moindres, celle d’un cadre, l’ancien Maire de Facobly, le Maire GNAN Raymond. Il le frappe en plein cœur et se gave de son âme jusqu’à la moelle épinière. Ces ricanements le devancent en Israël, la terre promise pour les élus et non pour les Gamanzans (sorciers). Lorsqu’il y installe ses quartiers, il lorgne vers un Ministre, celui qu’il tente vainement de présenter comme auteur de la mort d’un blanc que lui-même a gracieusement offert à sa confrérie. Avec tout l’art qu’on lui connaît en œuvres macabres, il introduit son ongle serpentaire dans les reins de sa victime, la fierté de Saïoua, et les broie violemment. Le Ministre Bohoun BOUABRÉ meurt sous les assauts du mangeur d’âmes. Bâtard de bâtardise! Voleur de vie, voleur de valeur.
L’Eburnie est une fois encore secouée, traumatisée et RE VOL TEE. Trop c’est trop, les neveux ne passeront pas tout leur temps à enterrer leurs parents. Les camarades de parti ne passeront pas toute leur vie à enterrer leurs camardes de lutte. Trop c’est Trop. Nous avons décidé de porter le corps de notre parent, notre ami, notre camarade…
Oui nous porterons son corps, ce corps lourd de paroles, ce corps lourd de parchemins, ce corps lourd d’espoirs. Nous interrogerons le corps et par des pas de courses saccadées, il frappera son mangeur. Il frappera ce fils indigne.
Chez nous, le mangeur d’âmes est banni, rejeté, ses biens consumés. Il meurt dans l’indifférence totale et traine à vie une bosse de honte que seul son synonyme Satan est capable de supporter. Ce mangeur d’âmes lorsqu’il sera débusqué et mis sur la place publique, il sera mangé avec fracas, sans état d’âme. Et ce jour, la flute pastorale, le tam tam parleur, les maîtres de la gestuelle, les maîtres de la parole, les pleureuses traditionnelles, les grelots, les rossignoles et les mains nues conjugueront leurs talents dans une joie indescriptible.
Bohoun BOUABRE n'est pas mort, il est dans la chambre d'à côté, séchons nos larmes