Quelques jours après son arrivée de Paris, où il était pour des soins médicaux, le maire de Bouaké, Ibrahima Fanny, a été élu récemment PCA de la CIDT (Compagnie ivoirienne pour le développement du textile). Il donne ses impressions sur les législatives et sa vision pour la CIDT.
Le Patriote: Après une longue absence pour cause de maladie, vous êtes de retour à Bouaké, comment vous sentez-vous ?
Ibrahima Fanny : Je vais nettement mieux. La preuve, je suis au service. Je profite pour remercier le Président de la République qui a consenti de gros efforts pour me soigner.
J'avais pensé que j'avais été oublié mais le fait de m'avoir soigné m'a rétabli le moral.
L.P. On a coutume de dire que dans toute épreuve, un homme sort grandi et en tire les leçons.
I.F. : Je n'étais pas malade. J'ai eu un AVC (Ndlr : Accident vasculaire cérébral). Dieu merci, le président m'a mis dans les conditions pour être bien soigné. J'ai subi une intervention chirurgicale, on m'a enlevé un goitre dans la gorge. Je ne peux que le remercier.
L.P.: Que dire de la solidarité des Ivoiriens ?
I.F. : La population de Bouaké a été exemplaire. Tout le monde m'a soutenu. Le Président de la République s'est déplacé par deux fois pour me voir à la PISAM et à l'hôpital américain à Paris. Il n'y a pas plus beau cadeau que ça. En plus, environ 10 ministres sont passés à Paris me saluer lors de leur mission. Ce sont des choses qu'on n'oublie pas. La population de Bouaké m'a beaucoup soutenu Je dis merci à tous ceux qui viennent régulièrement me saluer depuis mon arrivée. J'ai été accueilli en fanfare. Je dis également aux membres du gouvernement pour leur soutien. J'adresse un remerciement particulier au chef de l'Etat.
L.P.: Parlons des législatives. Votre parti le RDR a obtenu 63 % des suffrages contre 29 % pour votre allié le PDCI, à Bouaké. Vos impressions ?
I.F. : Le PDCI et nous, sommes alliés. Au sommet de l'Etat, il avait été décidé que là où un parti est fort, il faut le laisser en roue libre. Mais des personnes du PDCI n'étaient pas d'accord avec nous. Nous savons qu'en ville, personne ne peut nous battre. On l'a démontré. Ce qui est différent au niveau de la sous-préfecture. Nos alliés et nous, devrons œuvrer ensemble pour le développement de la région. Bouaké étant divisée en quatre communes, nous verrons comment développer ensemble la ville.
L.P. : L'ex-parti au pouvoir, le FPI, a boycotté les législatives en 2011, comme votre parti l'a fait en 2000. Qu'en pensez-vous ?
I.F. : Le président leur a dit que nous avions commis une erreur. Mais ils se sont entêtés. On est allé aux législatives sans eux. Ils nous ont assez fait de mal pour nous imposer leur loi. Pendant 10 ans, ils ont fait reculer le pays. Qu'on ne mette pas les bâtons dans les roues de celui qui est là.
L.P.: En mars ou en Avril, auront lieu les municipales. Quels conseils aux dirigeants du FPI ?
I.F. : Qu'ils se ressaisissent pour venir aux élections municipales. Ce sont des élections locales. On va élire celui qui est capable de satisfaire la population.
L.P. : Depuis l'élection du Président Ouattara, tous les grands travaux se font à Abidjan. Les populations du centre et du nord pensent qu'elles sont des laissés-pour-compte…
I.F. : En ce qui concerne Bouaké, nous, nous venons de recevoir une obligation pour les routes. Le gros problème de Bouaké, c'est la voirie et l'éclairage. Une fois cela réglé, Bouaké sera une très belle cité. Le Président ne nous a pas oubliés. On a déjà commencé à travailler à Korhogo et à Man. Je rassure toute la population. Notre tour arrive. J'ai bonne foi.
L.P. : L'un des problèmes majeurs de Bouaké, c'est la construction de son marché. L'on avait pensé qu'avec l'arrivée du président Ouattara, ce rêve se réaliserait…
I.F. : Dans quelques jours, les travaux de construction du marché vont démarrer. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui ont fait traîner les choses. On leur a demandé de choisir leur plan pour qu'on le soumette aux architectes et la construction serait financée par un entrepreneur. Mais si l'Etat décidait de le faire lui-même, ce ne serait plus de notre ressort. Pour le moment, ce n'est pas le cas. Les commerçants et nous, sommes tombés d'accord. Le démarrage des travaux est imminent. L'entrepreneur est déjà à Bouaké. Il doit même me rencontrer à mon cabinet.
L.P. : A quel type de marché doivent s'attendre les populations de Bouaké ?
I.F. : J'ai vu le plan. Il est beau ! Les commerçants eux-mêmes l'on vu. Il y a plusieurs box, des magasins. C'est le même plan que celui du marché de Bobo-Dioulasso. Je rassure encore la population que l'entrepreneur est prêt. Il est là avec son équipe.
L.P. : Vous avez été élu PCA de la CIDT à l'issue d'une Assemblée Générale. Vous héritez d'une société au bord du gouffre. Votre stratégie pour la remettre sur les rails ?
I.F. : Je remercie le Président de la République. Tout cela est sa volonté. S'il m'appelle à d'autres fonctions, j'irai. Pour le moment, je suis là. La CIDT est une société d'Etat. Il est donc clair que l'Etat donnera les moyens pour la relancer. Ma priorité sera donc de relever l'entreprise des difficultés qu'elle a traversées. Nous pensons que les choses vont rentrer dans l'ordre et ensemble on partira du bon pied. Le Président a dit qu'il veut faire du coton et de l'anacarde, le café et le cacao du nord pour que nos paysans se sentent en Côte-d'Ivoire. C'est un homme de parole, nous avons bon espoir.
Je dis merci aux populations de Bouaké qui viennent régulièrement me saluer depuis mon arrivée. Elles m'ont accueilli en fanfares. Je dis également aux membres du gouvernement pour leur soutien. J'adresse un remerciement particulier au chef de l'Etat.
Coulibaly Bassouleymane, correspondant à Bouaké.
Le Patriote: Après une longue absence pour cause de maladie, vous êtes de retour à Bouaké, comment vous sentez-vous ?
Ibrahima Fanny : Je vais nettement mieux. La preuve, je suis au service. Je profite pour remercier le Président de la République qui a consenti de gros efforts pour me soigner.
J'avais pensé que j'avais été oublié mais le fait de m'avoir soigné m'a rétabli le moral.
L.P. On a coutume de dire que dans toute épreuve, un homme sort grandi et en tire les leçons.
I.F. : Je n'étais pas malade. J'ai eu un AVC (Ndlr : Accident vasculaire cérébral). Dieu merci, le président m'a mis dans les conditions pour être bien soigné. J'ai subi une intervention chirurgicale, on m'a enlevé un goitre dans la gorge. Je ne peux que le remercier.
L.P.: Que dire de la solidarité des Ivoiriens ?
I.F. : La population de Bouaké a été exemplaire. Tout le monde m'a soutenu. Le Président de la République s'est déplacé par deux fois pour me voir à la PISAM et à l'hôpital américain à Paris. Il n'y a pas plus beau cadeau que ça. En plus, environ 10 ministres sont passés à Paris me saluer lors de leur mission. Ce sont des choses qu'on n'oublie pas. La population de Bouaké m'a beaucoup soutenu Je dis merci à tous ceux qui viennent régulièrement me saluer depuis mon arrivée. J'ai été accueilli en fanfare. Je dis également aux membres du gouvernement pour leur soutien. J'adresse un remerciement particulier au chef de l'Etat.
L.P.: Parlons des législatives. Votre parti le RDR a obtenu 63 % des suffrages contre 29 % pour votre allié le PDCI, à Bouaké. Vos impressions ?
I.F. : Le PDCI et nous, sommes alliés. Au sommet de l'Etat, il avait été décidé que là où un parti est fort, il faut le laisser en roue libre. Mais des personnes du PDCI n'étaient pas d'accord avec nous. Nous savons qu'en ville, personne ne peut nous battre. On l'a démontré. Ce qui est différent au niveau de la sous-préfecture. Nos alliés et nous, devrons œuvrer ensemble pour le développement de la région. Bouaké étant divisée en quatre communes, nous verrons comment développer ensemble la ville.
L.P. : L'ex-parti au pouvoir, le FPI, a boycotté les législatives en 2011, comme votre parti l'a fait en 2000. Qu'en pensez-vous ?
I.F. : Le président leur a dit que nous avions commis une erreur. Mais ils se sont entêtés. On est allé aux législatives sans eux. Ils nous ont assez fait de mal pour nous imposer leur loi. Pendant 10 ans, ils ont fait reculer le pays. Qu'on ne mette pas les bâtons dans les roues de celui qui est là.
L.P.: En mars ou en Avril, auront lieu les municipales. Quels conseils aux dirigeants du FPI ?
I.F. : Qu'ils se ressaisissent pour venir aux élections municipales. Ce sont des élections locales. On va élire celui qui est capable de satisfaire la population.
L.P. : Depuis l'élection du Président Ouattara, tous les grands travaux se font à Abidjan. Les populations du centre et du nord pensent qu'elles sont des laissés-pour-compte…
I.F. : En ce qui concerne Bouaké, nous, nous venons de recevoir une obligation pour les routes. Le gros problème de Bouaké, c'est la voirie et l'éclairage. Une fois cela réglé, Bouaké sera une très belle cité. Le Président ne nous a pas oubliés. On a déjà commencé à travailler à Korhogo et à Man. Je rassure toute la population. Notre tour arrive. J'ai bonne foi.
L.P. : L'un des problèmes majeurs de Bouaké, c'est la construction de son marché. L'on avait pensé qu'avec l'arrivée du président Ouattara, ce rêve se réaliserait…
I.F. : Dans quelques jours, les travaux de construction du marché vont démarrer. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui ont fait traîner les choses. On leur a demandé de choisir leur plan pour qu'on le soumette aux architectes et la construction serait financée par un entrepreneur. Mais si l'Etat décidait de le faire lui-même, ce ne serait plus de notre ressort. Pour le moment, ce n'est pas le cas. Les commerçants et nous, sommes tombés d'accord. Le démarrage des travaux est imminent. L'entrepreneur est déjà à Bouaké. Il doit même me rencontrer à mon cabinet.
L.P. : A quel type de marché doivent s'attendre les populations de Bouaké ?
I.F. : J'ai vu le plan. Il est beau ! Les commerçants eux-mêmes l'on vu. Il y a plusieurs box, des magasins. C'est le même plan que celui du marché de Bobo-Dioulasso. Je rassure encore la population que l'entrepreneur est prêt. Il est là avec son équipe.
L.P. : Vous avez été élu PCA de la CIDT à l'issue d'une Assemblée Générale. Vous héritez d'une société au bord du gouffre. Votre stratégie pour la remettre sur les rails ?
I.F. : Je remercie le Président de la République. Tout cela est sa volonté. S'il m'appelle à d'autres fonctions, j'irai. Pour le moment, je suis là. La CIDT est une société d'Etat. Il est donc clair que l'Etat donnera les moyens pour la relancer. Ma priorité sera donc de relever l'entreprise des difficultés qu'elle a traversées. Nous pensons que les choses vont rentrer dans l'ordre et ensemble on partira du bon pied. Le Président a dit qu'il veut faire du coton et de l'anacarde, le café et le cacao du nord pour que nos paysans se sentent en Côte-d'Ivoire. C'est un homme de parole, nous avons bon espoir.
Je dis merci aux populations de Bouaké qui viennent régulièrement me saluer depuis mon arrivée. Elles m'ont accueilli en fanfares. Je dis également aux membres du gouvernement pour leur soutien. J'adresse un remerciement particulier au chef de l'Etat.
Coulibaly Bassouleymane, correspondant à Bouaké.