«Au moment d’ensevelir notre frère Amédée, nous te prions Seigneur Jésus Christ, toi qui es la résurrection et la vie. Donne à Amédée Pierre de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où tu le réveilleras pour qu’il voie de ses yeux, la lumière pour des siècles et des siècles.» La messe pour le repos de l’âme du musicien Amédée Pierre est dite par l’abée Augustin Obrou, chargé de la communication et des affaires extérieures à l’archidiocèse d’Abidjan. Elle met définitivement fin au séjour de l’artiste sur la terre des hommes. Ce samedi 14 janvier 2012, 11 h, le cimetière de Williamsville accueille le père de la musique moderne ivoirienne, décédé le 30 octobre 2011, à l’âge de 74 ans.
L’heure de la séparation a sonné. L’émotion est vive. Le cercueil du Dopé National acheté en France à prix d’or (2 millions Fcfa) est coulissé au fond d’une tombe revêtue de granite et flanquée à la devanture d’une statue (1m 74) à la taille du musicien. Peu importe pour beaucoup la beauté de cette dernière demeure d’Amédée d’une valeur de 20 millions FCFA offerte par le gouvernement ivoirien qui s’est vivement impliqué dans l’organisation de ses obsèques. Des cris de douleurs et des larmes libres chez certains, des larmes écrasées chez d’autres rompent le silence qui régnait jusque-là dans ce cimetière. Les enfants qui s’effondrent, une veuve qui tombe dans les pommes, des parents et connaissances (vieillards, vieux et jeunes) n’en peuvent plus non plus. Tous craquent. Tous meurent un peu. C’est le temps fort du grand regret.
Le pionnier de la musique ivoirienne fait ses adieux à la foule comme il savait si bien le faire de son vivant à la fin de chacun de ses concerts. Il laisse un vide au Désert mais son œuvre colossale demeure dans la mémoire collective. Amédée Pierre n’a pas vécu inutile.
C’est pour le dire haut et fort qu’ils avaient tous effectué le déplacement. Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, le professeur Séry Bailly, membre du comité d’organisation des obsèques, René Baby, auteur d’un livre sur Amédée Pierre, le reggaeman Tiken Jah Fakoly, Irène Assa Vieira, directrice générale par intérim du Burida, Johnny Lafleur, Jack Delly, Nahounou Singer, les comédiens Léonard Groguhet, Adrienne Koutouan, Thérèse Taba, Adama Dahico et Zoumana, Adziza (Dan Log) et bien d’autres acteurs du monde des arts et de la culture et de la classe politique étaient à cette ultime cérémonie.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
L’heure de la séparation a sonné. L’émotion est vive. Le cercueil du Dopé National acheté en France à prix d’or (2 millions Fcfa) est coulissé au fond d’une tombe revêtue de granite et flanquée à la devanture d’une statue (1m 74) à la taille du musicien. Peu importe pour beaucoup la beauté de cette dernière demeure d’Amédée d’une valeur de 20 millions FCFA offerte par le gouvernement ivoirien qui s’est vivement impliqué dans l’organisation de ses obsèques. Des cris de douleurs et des larmes libres chez certains, des larmes écrasées chez d’autres rompent le silence qui régnait jusque-là dans ce cimetière. Les enfants qui s’effondrent, une veuve qui tombe dans les pommes, des parents et connaissances (vieillards, vieux et jeunes) n’en peuvent plus non plus. Tous craquent. Tous meurent un peu. C’est le temps fort du grand regret.
Le pionnier de la musique ivoirienne fait ses adieux à la foule comme il savait si bien le faire de son vivant à la fin de chacun de ses concerts. Il laisse un vide au Désert mais son œuvre colossale demeure dans la mémoire collective. Amédée Pierre n’a pas vécu inutile.
C’est pour le dire haut et fort qu’ils avaient tous effectué le déplacement. Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie, le professeur Séry Bailly, membre du comité d’organisation des obsèques, René Baby, auteur d’un livre sur Amédée Pierre, le reggaeman Tiken Jah Fakoly, Irène Assa Vieira, directrice générale par intérim du Burida, Johnny Lafleur, Jack Delly, Nahounou Singer, les comédiens Léonard Groguhet, Adrienne Koutouan, Thérèse Taba, Adama Dahico et Zoumana, Adziza (Dan Log) et bien d’autres acteurs du monde des arts et de la culture et de la classe politique étaient à cette ultime cérémonie.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr