Ancienne secrétaire de section de la FESCI, de 1990 à 1993 au Lycée municipal de Bouaké puis à l’Université de Cocody, entre 1993 et 1994, Rosalie Kouamé vit désormais au Danemark où elle suit l’actualité de la Côte d’Ivoire. Fondatrice de l’ONG Roska, cette activiste fait un tour d’horizon de la situation sociopolitique ivoirienne, depuis la crise postélectorale jusqu’à l’accession du Dr Alassane Ouattara à la magistrature suprême en Côte d’Ivoire.
Rosalie Kouamé se présente comme «une libre-indignée ivoirienne et africaine», dans un entretien paru sur le site de « abidjandirect » et son histoire est semblable à celle de certains de ses compatriotes, obligés à un moment donné de s’exiler. «Le fait de choisir d’aller vivre ailleurs, où l’on se sent plus en sécurité, ou alors parce qu’on recherche un bien-être social ou moral, c’est déjà s’exiler. Et en son temps, nous avions toutes les raisons d’aller en exil. Nous étions traqués à tout moment pour avoir été au devant de cette lutte syndicale, que les autorités considéraient comme étant une lutte politique», explique-t-elle. Elle évoque également les maux qui minent le marigot politique ivoirien depuis plusieurs années. «Quand Ouattara envoie Gbagbo au TPI comme si c’est Gbagbo l’assassin et lui le saint, je dis que c’est faux et c’est malhonnête. Gbagbo, c’est la gabegie, et surtout la malhonnêteté et la mauvaise foi de son entourage. Ce qu’il a promis au peuple, ce n’est pas ce qu’il lui a servi», déplore Rosalie Kouamé qui s’insurge contre l’intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire lors de la crise postélectorale qui a abouti à l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 suivie de son transfèrement à La Haye, le 29 novembre dernier. «Grâce aux forces Licorne et onusienne, le Président Gbagbo a été bombardé, kidnappé et jeté en prison pour installer Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire (…) Elle demande au Chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des Ivoiriens. A propos du Pr Mamadou Koulibaly, Rosalie Kouamé regrette qu’il ait été incompris, ce qui l’a poussé à créer son parti politique. «J’ai doublement été meurtrie de voir qu’au moment où l’on devrait aller vers Koulibaly pour lui dire, «si on savait on t’aurait écouté», c’est en ce moment qu’on veut crier sur tous les toits «c’est la faute à Koulibaly», affirme la présidente de la fondation Roska. Concernant la FESCI, Rosalie Kouamé soutient que «le FPI n’a jamais été le parrain de la FESCI » et se dit fière de la lutte engagée par cette structure pour l’amélioration des conditions des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Elle a par ailleurs dénoncé le manque d’assistance de l’Etat à l’égard de Paul Bohoun Bouabré, ancien ministre d’Etat décédé le 11 janvier 2012 en Israël.
Olivier Dion
Rosalie Kouamé se présente comme «une libre-indignée ivoirienne et africaine», dans un entretien paru sur le site de « abidjandirect » et son histoire est semblable à celle de certains de ses compatriotes, obligés à un moment donné de s’exiler. «Le fait de choisir d’aller vivre ailleurs, où l’on se sent plus en sécurité, ou alors parce qu’on recherche un bien-être social ou moral, c’est déjà s’exiler. Et en son temps, nous avions toutes les raisons d’aller en exil. Nous étions traqués à tout moment pour avoir été au devant de cette lutte syndicale, que les autorités considéraient comme étant une lutte politique», explique-t-elle. Elle évoque également les maux qui minent le marigot politique ivoirien depuis plusieurs années. «Quand Ouattara envoie Gbagbo au TPI comme si c’est Gbagbo l’assassin et lui le saint, je dis que c’est faux et c’est malhonnête. Gbagbo, c’est la gabegie, et surtout la malhonnêteté et la mauvaise foi de son entourage. Ce qu’il a promis au peuple, ce n’est pas ce qu’il lui a servi», déplore Rosalie Kouamé qui s’insurge contre l’intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire lors de la crise postélectorale qui a abouti à l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 suivie de son transfèrement à La Haye, le 29 novembre dernier. «Grâce aux forces Licorne et onusienne, le Président Gbagbo a été bombardé, kidnappé et jeté en prison pour installer Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire (…) Elle demande au Chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des Ivoiriens. A propos du Pr Mamadou Koulibaly, Rosalie Kouamé regrette qu’il ait été incompris, ce qui l’a poussé à créer son parti politique. «J’ai doublement été meurtrie de voir qu’au moment où l’on devrait aller vers Koulibaly pour lui dire, «si on savait on t’aurait écouté», c’est en ce moment qu’on veut crier sur tous les toits «c’est la faute à Koulibaly», affirme la présidente de la fondation Roska. Concernant la FESCI, Rosalie Kouamé soutient que «le FPI n’a jamais été le parrain de la FESCI » et se dit fière de la lutte engagée par cette structure pour l’amélioration des conditions des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Elle a par ailleurs dénoncé le manque d’assistance de l’Etat à l’égard de Paul Bohoun Bouabré, ancien ministre d’Etat décédé le 11 janvier 2012 en Israël.
Olivier Dion