La libéralisation de l’espace audiovisuel et l’implication de la culture dans la réussite de ce processus ont été au centre des échanges, hier, entre le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice, et le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, Ibrahim Sy Savané.
Les questions relatives à la libéralisation de l’espace audiovisuel et à l’implication de la culture dans le processus de développement ont été au centre des échanges entre le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, et Ibrahim Sy Savané, le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), hier au 22ème étage de la Tour E au Plateau. Au sortir de ce tête-à-tête, les deux personnalités ont affirmé leur volonté d’unir leurs efforts pour un rendement optimal de la libéralisation. «C’est une visite à la fois fraternelle et de courtoisie. Vous savez que la Haca est une structure transversale qui a, en son sein, un certain nombre de ministères. La matière sur laquelle nous travaillons, à savoir l’audiovisuel, a pour moteur la culture. Il est donc tout à fait normal que je vienne rencontrer le ministre de la Culture pour recueillir ses avis puisque nous rentrons dans la dernière ligne droite vers la libéralisation. Ce qui suppose des cahiers de charges, des productions de contenus», a déclaré Ibrahim Sy Savané. Son hôte, Maurice Bandaman, se dira satisfait de cette visite. «Très bientôt, le secteur de l’audiovisuel va se libéraliser et il nous faut du contenu qui doit être riche, culturel. Le ministère de la Culture doit s’apprêter à enrichir le contenu de ces nouvelles chaines de télévisions», a-t-il répondu. Avant d’ajouter : «Nous sommes tout à fait sensibles à cette marque de considération. Nous avons des artistes, des écrivains, des cinéastes, qui vont bientôt rentrer en studio pour produire. L’Office national du cinéma sera fonctionnel et avec les modestes moyens dont il disposera, nous allons mettre nos cinéastes au travail». De l’avis du patron de la culture en Côte d’Ivoire, cette libéralisation permettra également, par la diversité des chaînes, de présenter aux Ivoiriens et au monde, la richesse du patrimoine culturel ivoirien. «Nous sommes heureux que la Haca soit sensible à cette préoccupation et qu’elle se soit déplacée pour venir nous donner l’information. Nous sommes heureux et nous nous apprêtons à répondre aux attentes», a-t-il indiqué. Sur la question des droits d’auteurs qui seront induits par l’exploitation des œuvres artistiques et culturelles par les médias à naître, Maurice Bandaman s’est voulu rassurant. «Nous en avons discuté avec le président de la République et je peux vous assurer que des dispositions sont en train d’être prises afin que ces droits soient payés conformément à la réglementation», a-t-il conclu.
M’Bah Aboubakar
Les questions relatives à la libéralisation de l’espace audiovisuel et à l’implication de la culture dans le processus de développement ont été au centre des échanges entre le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, et Ibrahim Sy Savané, le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), hier au 22ème étage de la Tour E au Plateau. Au sortir de ce tête-à-tête, les deux personnalités ont affirmé leur volonté d’unir leurs efforts pour un rendement optimal de la libéralisation. «C’est une visite à la fois fraternelle et de courtoisie. Vous savez que la Haca est une structure transversale qui a, en son sein, un certain nombre de ministères. La matière sur laquelle nous travaillons, à savoir l’audiovisuel, a pour moteur la culture. Il est donc tout à fait normal que je vienne rencontrer le ministre de la Culture pour recueillir ses avis puisque nous rentrons dans la dernière ligne droite vers la libéralisation. Ce qui suppose des cahiers de charges, des productions de contenus», a déclaré Ibrahim Sy Savané. Son hôte, Maurice Bandaman, se dira satisfait de cette visite. «Très bientôt, le secteur de l’audiovisuel va se libéraliser et il nous faut du contenu qui doit être riche, culturel. Le ministère de la Culture doit s’apprêter à enrichir le contenu de ces nouvelles chaines de télévisions», a-t-il répondu. Avant d’ajouter : «Nous sommes tout à fait sensibles à cette marque de considération. Nous avons des artistes, des écrivains, des cinéastes, qui vont bientôt rentrer en studio pour produire. L’Office national du cinéma sera fonctionnel et avec les modestes moyens dont il disposera, nous allons mettre nos cinéastes au travail». De l’avis du patron de la culture en Côte d’Ivoire, cette libéralisation permettra également, par la diversité des chaînes, de présenter aux Ivoiriens et au monde, la richesse du patrimoine culturel ivoirien. «Nous sommes heureux que la Haca soit sensible à cette préoccupation et qu’elle se soit déplacée pour venir nous donner l’information. Nous sommes heureux et nous nous apprêtons à répondre aux attentes», a-t-il indiqué. Sur la question des droits d’auteurs qui seront induits par l’exploitation des œuvres artistiques et culturelles par les médias à naître, Maurice Bandaman s’est voulu rassurant. «Nous en avons discuté avec le président de la République et je peux vous assurer que des dispositions sont en train d’être prises afin que ces droits soient payés conformément à la réglementation», a-t-il conclu.
M’Bah Aboubakar