Le mois de janvier ne s’avère pas financièrement aisé pour tous. C’est le constat fait, le week-end dernier, par notre équipe de reportage. Les opérateurs économiques, les commerçants et surtout les fonctionnaires, pour ne citer que ceux-là, ne savent pas à quel saint se vouer depuis la fin des festivités de fin d’année (célébration de la Noël et de la St Sylvestre ) et l’amorce du mois de janvier.
Ce 11 janvier 2012, il est un peu plus de 21h, lorsque nous hélons un taxi compteur. Après des négociations abruptes, le chauffeur qui accepte notre proposition, nous raconte ses déboires quotidiens, depuis le 2 janvier. «C’est dur pour nous en ce moment. Nous sommes obligés d’accepter les prix qu’on nous propose, même si cela ne nous arrange pas», lâche-t-il. Une assertion qui dépeint, en ce moment, les difficultés qu’éprouvent les personnes exerçant une activité économique. Et ce n’est pas Ali, commerçant de vêtements, aux 220 Logements qui dira le contraire. Pour lui, de nombreux commerçants, quels que soient leurs domaines d’activités, vendent à vil prix les articles se trouvant dans leur magasin. Cela, en raison de l’activité économique qui a pris un coup depuis la première semaine de janvier. «Par exemple, le prix à débattre de ce body (Ndlr : il nous montre un haut féminin accroché dans son magasin) était à 15 000 Fcfa et je le vendais au bas prix de 9 000 Fcfa. Mais aujourd’hui, même si quelqu’un me dit qu’il a 5 000 F, j’accepte», nous a-t-il confié, avant de nous faire savoir qu’il n’a encore rien vendu depuis ce matin. Une situation que vivent également de nombreux gérants de Pme-Pmi. Et qui s’explique par le fait que la population a beaucoup dépensé pendant les festivités de fin d’année. En effet, l’on se rappelle que le début de l’année 2011 a été marqué par la crise post-électorale. Ces festivités de fin d’année suscitaient donc beaucoup d’espoir pour la population, surtout, en raison de ce qu’elle a été célébrée sous le sceau du retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
Calendriers, agendas, stylos… Les entreprises pas trop intéressées
Les confectionneurs des supports de communication, notamment les calendriers, les agendas et stylos, à l’effigie des entreprises, eux aussi, semblent avoir du mal à obtenir d’importants marchés auprès de leur cible. En effet, ces moyens de communication qui étaient devenus une tradition pour toute entreprise sont en perte de vitesse depuis déjà quelques années. Cela, pour plusieurs motifs. Compte tenu de la crise post-électorale, bon nombre d’entreprises en 2011 ont été éprouvées par d’énormes difficultés. Des difficultés et préjudices subis (perte de matériels de travail, pillages ou destruction des entreprises, chômage technique des agents ou fermeture totale des entreprises) qui ont entaché le redémarrage de leurs activités. Aussi, la priorité pour ces dernières est, à ce jour, de se relever. L’on se rappelle que les préjudices financiers enregistrés pour plus de 800 entreprises se chiffraient à 250 milliards de Fcfa. Aujourd’hui, chacun prie pour que le mois de janvier, vu par la majorité de la population comme étant le mois le plus long de l’année, s’achève rapidement. Aussi, attendent-ils avec impatience le mois de février qui, sera l’occasion pour eux de relancer leur activité commerciale avec la célébration de la Saint Valentin, encore appelée la fête des amoureux.
CINTHIA R. AKA
Ce 11 janvier 2012, il est un peu plus de 21h, lorsque nous hélons un taxi compteur. Après des négociations abruptes, le chauffeur qui accepte notre proposition, nous raconte ses déboires quotidiens, depuis le 2 janvier. «C’est dur pour nous en ce moment. Nous sommes obligés d’accepter les prix qu’on nous propose, même si cela ne nous arrange pas», lâche-t-il. Une assertion qui dépeint, en ce moment, les difficultés qu’éprouvent les personnes exerçant une activité économique. Et ce n’est pas Ali, commerçant de vêtements, aux 220 Logements qui dira le contraire. Pour lui, de nombreux commerçants, quels que soient leurs domaines d’activités, vendent à vil prix les articles se trouvant dans leur magasin. Cela, en raison de l’activité économique qui a pris un coup depuis la première semaine de janvier. «Par exemple, le prix à débattre de ce body (Ndlr : il nous montre un haut féminin accroché dans son magasin) était à 15 000 Fcfa et je le vendais au bas prix de 9 000 Fcfa. Mais aujourd’hui, même si quelqu’un me dit qu’il a 5 000 F, j’accepte», nous a-t-il confié, avant de nous faire savoir qu’il n’a encore rien vendu depuis ce matin. Une situation que vivent également de nombreux gérants de Pme-Pmi. Et qui s’explique par le fait que la population a beaucoup dépensé pendant les festivités de fin d’année. En effet, l’on se rappelle que le début de l’année 2011 a été marqué par la crise post-électorale. Ces festivités de fin d’année suscitaient donc beaucoup d’espoir pour la population, surtout, en raison de ce qu’elle a été célébrée sous le sceau du retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
Calendriers, agendas, stylos… Les entreprises pas trop intéressées
Les confectionneurs des supports de communication, notamment les calendriers, les agendas et stylos, à l’effigie des entreprises, eux aussi, semblent avoir du mal à obtenir d’importants marchés auprès de leur cible. En effet, ces moyens de communication qui étaient devenus une tradition pour toute entreprise sont en perte de vitesse depuis déjà quelques années. Cela, pour plusieurs motifs. Compte tenu de la crise post-électorale, bon nombre d’entreprises en 2011 ont été éprouvées par d’énormes difficultés. Des difficultés et préjudices subis (perte de matériels de travail, pillages ou destruction des entreprises, chômage technique des agents ou fermeture totale des entreprises) qui ont entaché le redémarrage de leurs activités. Aussi, la priorité pour ces dernières est, à ce jour, de se relever. L’on se rappelle que les préjudices financiers enregistrés pour plus de 800 entreprises se chiffraient à 250 milliards de Fcfa. Aujourd’hui, chacun prie pour que le mois de janvier, vu par la majorité de la population comme étant le mois le plus long de l’année, s’achève rapidement. Aussi, attendent-ils avec impatience le mois de février qui, sera l’occasion pour eux de relancer leur activité commerciale avec la célébration de la Saint Valentin, encore appelée la fête des amoureux.
CINTHIA R. AKA