Ils ont tous eu du baume au cœur. Mercredi dernier, en sortant de la salle des "pas perdus" du palais présidentiel au Plateau, les responsables des organisations professionnelles, les présidents des organes de régulation et d’autorégulation de la presse ivoirienne, à l’unanimité, reconnaissent que toutes les propositions faites par le chef de l’Etat donnent des raisons d’espérer en des lendemains meilleurs. La conclusion tirée par tous les participants est qu’avec l’avènement de Ouattara à la magistrature suprême, la presse ivoirienne sortira de l’ornière de la précarité. Mieux, avec elle, ce sont les animateurs de ce secteur d’activités considéré comme « le quatrième pouvoir", qui cesseront d’être des grabataires de la société ivoirienne et qui s’échinent à tirent le diable par la queue, lorsque par chance ils arrivent à le voir.
Ce qui réjouit plus les responsables et travailleurs des médias, c’est le diagnostic clair posé par le président de la République en faisant l’état du sinistre dans lequel ce secteur se trouve. « Les entreprises de presse ont été sérieusement sinistrées durant la crise postélectorale. » Ce constat du N°1 ivoirien dévoile, à l’envie, sa maîtrise parfaite des difficultés qui plombent le secteur. Et Alassane Ouattara veut rompre avec l’ordre ancien pour mettre la presse ivoirienne sur le chemin de la professionnalisation qui passe, inévitablement, par la viabilité des entreprises auxquelles sont adossés les journaux. Et à ce niveau, une thérapie de choc s’impose. « Le gouvernement inscrira le montant nécessaire à la mise à niveau de cette corporation dans le plan national de développement 2012 – 2015.» Ce qui confirme que la presse ne sera, point du tout, laissée sur le bas côté de la route du développement de Côte d’Ivoire. "La reconduction de la défiscalisation des entreprises de presse pour une période de trois ans (2012- 2015) ; "annulation de certaines charges de dédouanement des intrants et autres matériels à effet structurants du secteur" ; "le renforcement des appuis financiers du Fonds de soutien au développement de la presse (FSDP) aux entreprises" ; "installation d’une nouvelle rotative à Fraternité matin qui servira aussi aux entreprises de presse privée." En réalité, toutes ces mesures qui constituent une bouffée d’oxygène pour les gérants et managers des sociétés de presse leur donneront, à coup sûr, de la lisibilité dans leur compte d’exploitation. Celles des entreprises qui seront gérées selon les normes et dans la règle de l’art deviendront de vraies entreprises prospères. Indubitablement, les travailleurs en tireront des dividendes. Et la sempiternelle question d’application de la Convention collective, après de multiples rendez- vous manqués, sera une réalité. Pour le bonheur des journalistes qui n’ont que trop payé le lourd tribut de la misère salariale.
On le voit, toutes les promesses faites par le chef de l’Exécutif ivoirien ont fini par rasséréner tous ceux qui étaient gagnés pas le scepticisme de savoir que depuis "le Printemps de la presse (dans les années 90), ils scrutaient l’horizon de la viabilité de ce secteur qui n’est jamais venue jusqu’à mercredi dernier. « Vous savez pourquoi j’ai foi ? C’est parce que Ouattara ne dit pas des paroles en l’air, il met un point d’honneur à la parole donnée », confesse un patron de presse sous le sceau de l’anonymat. Comme lui, ils sont nombreux les responsables d’entreprises de presse, journalistes et autres professionnels de la Communication qui pensent qu’avec le régime Ouattara, l’heure de la Côte d’Ivoire qui sonne, l’est également pour la presse. Car le chef de l’Etat, lui- même l’a dit : « Mon ambition est de faire rayonner la Côte d’Ivoire. De bâtir une nation rassemblée et unie, qui étonnera le monde par sa vitalité économique, industrielle, agricole, commerciale, culturelle et sportive.» Et la presse ivoirienne ne saurait rester à quai pendant que le bateau ivoire est désamarré en direction du développement.
Jean- Antoine Doudou
Ce qui réjouit plus les responsables et travailleurs des médias, c’est le diagnostic clair posé par le président de la République en faisant l’état du sinistre dans lequel ce secteur se trouve. « Les entreprises de presse ont été sérieusement sinistrées durant la crise postélectorale. » Ce constat du N°1 ivoirien dévoile, à l’envie, sa maîtrise parfaite des difficultés qui plombent le secteur. Et Alassane Ouattara veut rompre avec l’ordre ancien pour mettre la presse ivoirienne sur le chemin de la professionnalisation qui passe, inévitablement, par la viabilité des entreprises auxquelles sont adossés les journaux. Et à ce niveau, une thérapie de choc s’impose. « Le gouvernement inscrira le montant nécessaire à la mise à niveau de cette corporation dans le plan national de développement 2012 – 2015.» Ce qui confirme que la presse ne sera, point du tout, laissée sur le bas côté de la route du développement de Côte d’Ivoire. "La reconduction de la défiscalisation des entreprises de presse pour une période de trois ans (2012- 2015) ; "annulation de certaines charges de dédouanement des intrants et autres matériels à effet structurants du secteur" ; "le renforcement des appuis financiers du Fonds de soutien au développement de la presse (FSDP) aux entreprises" ; "installation d’une nouvelle rotative à Fraternité matin qui servira aussi aux entreprises de presse privée." En réalité, toutes ces mesures qui constituent une bouffée d’oxygène pour les gérants et managers des sociétés de presse leur donneront, à coup sûr, de la lisibilité dans leur compte d’exploitation. Celles des entreprises qui seront gérées selon les normes et dans la règle de l’art deviendront de vraies entreprises prospères. Indubitablement, les travailleurs en tireront des dividendes. Et la sempiternelle question d’application de la Convention collective, après de multiples rendez- vous manqués, sera une réalité. Pour le bonheur des journalistes qui n’ont que trop payé le lourd tribut de la misère salariale.
On le voit, toutes les promesses faites par le chef de l’Exécutif ivoirien ont fini par rasséréner tous ceux qui étaient gagnés pas le scepticisme de savoir que depuis "le Printemps de la presse (dans les années 90), ils scrutaient l’horizon de la viabilité de ce secteur qui n’est jamais venue jusqu’à mercredi dernier. « Vous savez pourquoi j’ai foi ? C’est parce que Ouattara ne dit pas des paroles en l’air, il met un point d’honneur à la parole donnée », confesse un patron de presse sous le sceau de l’anonymat. Comme lui, ils sont nombreux les responsables d’entreprises de presse, journalistes et autres professionnels de la Communication qui pensent qu’avec le régime Ouattara, l’heure de la Côte d’Ivoire qui sonne, l’est également pour la presse. Car le chef de l’Etat, lui- même l’a dit : « Mon ambition est de faire rayonner la Côte d’Ivoire. De bâtir une nation rassemblée et unie, qui étonnera le monde par sa vitalité économique, industrielle, agricole, commerciale, culturelle et sportive.» Et la presse ivoirienne ne saurait rester à quai pendant que le bateau ivoire est désamarré en direction du développement.
Jean- Antoine Doudou
