Un nouveau code des investissements, en remplacement de celui de 1995 a été validé le jeudi 19 janvier 2012, en présence du ministre de l’Industrie, Dosso Moussa et de Mme Kaba Nialé, ministre de la Promotion du Logement. Pour Me Traoré Bakari, un des rédacteurs de cet avant-projet portant code des investissements, il a fallu partir du ‘’benchmarking’’ pour réussir un bond qualitatif au prochain classement Doing Business et être aux mêmes standards que les pays industrialisés et émergents. «Nous avons décidé sur cette base de visiter beaucoup d’expériences à travers le monde. Nous avons dit, nous appartenons à la CEDEAO et à l’UEMOA, il faut d’abord regarder ce qui se fait immédiatement dans notre bloc sous- régional. Nous avons regardé en Afrique de l’Est, en Afrique du Sud, en Afrique centrale. Après, nous avons jugé utile de regarder l’expérience asiatique parce qu’on en parle beaucoup et aussi l’exemple des pays d’Amérique latine parce qu’il y a quand même des pays émergents dans cette partie du monde. A partir de là, nous nous sommes rendus compte qu’il y a un certain nombre de pratiques dans le monde qui sont considérées comme de bonnes pratiques», a-t-il expliqué. Aussi, constate-t-il que le code d’investissement ‘’nouveau’’ dans le contexte de la Côte d’Ivoire post-crise peut aider à reconstruire le tissu économique. A la cérémonie de clôture, le ministre de l’Industrie, Dosso Moussa, s’est réjoui des résultats des travaux. «Le but ultime de ce nouveau code est l’amélioration des affaires en général et en particulier la garantie des investissements nationaux et étrangers. (…) Au-delà des atouts endogènes de la Côte d’Ivoire, au plan géographique, il y a la formation des hommes, les infrastructures, l’option libérale et la grande ouverture sur l’extérieur. Il s’agit d’accélérer le processus de développement économique et de capter ainsi les flux d’investissements nationaux et étrangers quoique la part des IDE (Investissements Directs de l’Etranger) en direction de l’Afrique reste encore marginale», a-t-il déclaré. Le deadline des observations sur ce nouveau texte est de 30 jours francs avant d’être soumis en conseil des ministres.
K.H
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