Le lundi 16 janvier dernier, le ministre de la justice Ahoussou Kouadio Jeannot mandaté par le premier ministre Soro Guillaume était dans les locaux de la fédération ivoirienne de football (Fif) pour remettre les 150 millions promis par le gouvernement aux Eléphants. Mais avant le début de cette cérémonie de remise de don, un fait peu ordinaire s’est produit au 3ème étage de la maison en verre, à Treichville.
En effet, Berthe Adou, membre du comité exécutif de la Fif s’est étonnée de la présence de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à cette cérémonie qu’elle aurait pourtant refusé de couvrir dans un premier temps. Et Berthe Adou a tenu à exprimer oralement son étonnement devant la journaliste Anne Marie N’guessan dépêchée pour la circonstance. «Ah, vous êtes là» ? a-t-elle- déclaré à la vue d’Anne Marie N’guessan et son caméraman.
Et Berthe Adou de poursuivre avec son franc parlé qu’on lui connaît. «On a déjà appelé votre chef, Sébastien Ouégnin, depuis hier (dimanche 15 janvier 2012) pour lui demander d’envoyer une équipe pour la couverture médiatique de cette cérémonie, il nous a dit de prendre nous-même notre caméra pour filmer et lui envoyer l’élément après.
J’ai donc dû appeler à la primature pour qu’elle aussi puisse entrer en contact avec lui. Certainement que les services de Soro ont dû l’appeler c’est pour pourquoi il a changé d’avis». Et là Anne Marie N’guessan, la pauvre, de répondre, confuse : «Sinon, c’est ce lundi (à midi) que nous avons été informés soit deux heures avant la cérémonie prévue pour 14 heures ».
Or donc, la grande Rti pour laquelle le contribuable ivoirien paye des redevances mensuelles s’est habituée au «in vitro», c’est- à-dire ne pas se rendre aux cérémonies même lorsqu’elle est officiellement invitée et se contenter de films issus de caméras amateurs avec tous les risques que cela comporte pour le servir aux Ivoiriens. On commence maintenant à comprendre les motivations profondes du renvoi de 322 agents. Sans eux, la Rti peut toujours fonctionner. En utilisant les images des organisateurs de cérémonies. Et si vous n’avez pas de caméras? Eh bien, tant pis pour vous !
Eugène Kouadio
En effet, Berthe Adou, membre du comité exécutif de la Fif s’est étonnée de la présence de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à cette cérémonie qu’elle aurait pourtant refusé de couvrir dans un premier temps. Et Berthe Adou a tenu à exprimer oralement son étonnement devant la journaliste Anne Marie N’guessan dépêchée pour la circonstance. «Ah, vous êtes là» ? a-t-elle- déclaré à la vue d’Anne Marie N’guessan et son caméraman.
Et Berthe Adou de poursuivre avec son franc parlé qu’on lui connaît. «On a déjà appelé votre chef, Sébastien Ouégnin, depuis hier (dimanche 15 janvier 2012) pour lui demander d’envoyer une équipe pour la couverture médiatique de cette cérémonie, il nous a dit de prendre nous-même notre caméra pour filmer et lui envoyer l’élément après.
J’ai donc dû appeler à la primature pour qu’elle aussi puisse entrer en contact avec lui. Certainement que les services de Soro ont dû l’appeler c’est pour pourquoi il a changé d’avis». Et là Anne Marie N’guessan, la pauvre, de répondre, confuse : «Sinon, c’est ce lundi (à midi) que nous avons été informés soit deux heures avant la cérémonie prévue pour 14 heures ».
Or donc, la grande Rti pour laquelle le contribuable ivoirien paye des redevances mensuelles s’est habituée au «in vitro», c’est- à-dire ne pas se rendre aux cérémonies même lorsqu’elle est officiellement invitée et se contenter de films issus de caméras amateurs avec tous les risques que cela comporte pour le servir aux Ivoiriens. On commence maintenant à comprendre les motivations profondes du renvoi de 322 agents. Sans eux, la Rti peut toujours fonctionner. En utilisant les images des organisateurs de cérémonies. Et si vous n’avez pas de caméras? Eh bien, tant pis pour vous !
Eugène Kouadio