Les populations de Boguédia, à 15 kilomètres d’Issia, sur l’axe menant à Daloa, n’oublieront pas de sitôt la nuit du mardi 17 au mercredi 18 janvier 2012. Leur quiétude a été fortement troublée cette nuit-là par une attaque de redoutables bandits qui s’est soldée par la mort de deux des leurs. Ouédraogo Moctar, un gardien et un chauffeur de camion. 2 h du matin sonnait quand l’entreprise de la coopérative agricole fraternité de Boguédia (Ecafbi) Issia, a été attaquée par 15 individus armés jusqu’aux dents. Les gansters ont quadrillé tout le quartier Guébraba qui abrite le siège de l’Ecafbi. Certains font irruption dans les locaux de la coopérative où ils maîtrisent les deux gardiens Ouédraogo Moctar et Ouédraogo Dramane. Face à leur refus de s’exécuter, les bandits ouvrent le feu sur eux. Moctar meurt à l’hôpital. Au même moment, un des camions de 30 tonnes qui revenait d’Abidjan après une livraison de produits, fait son entrée dans les locaux.
Aussitôt, les quatre occupants, deux chauffeurs et deux apprentis, sont pris pour cibles. Un des deux chauffeurs, le prénommé Abdoulaye est mortellement atteint par balle. Il meurt sur-le-champ quand un des apprentis, Gogoua Youssouf, est blessé par les tirs des braqueurs. L’apprenti blessé les conduit au domicile du directeur de la coopérative, Ouédraogo Souhoudou. Celui-ci est conduit manu militari au siège où il a été contraint de vider et de leur remettre le contenu du coffre-fort. L’administrateur Ecafbi, représentant de Zamacom, entreprise chargée de la certification, confie que la somme de 22 millions de Fcfa a été sortie du coffre. Cet argent venait d’être retiré d’ une banque le jour même de l’attaque et déposé dans le coffre par le directeur.
Bayo Fatim à Daloa
Aussitôt, les quatre occupants, deux chauffeurs et deux apprentis, sont pris pour cibles. Un des deux chauffeurs, le prénommé Abdoulaye est mortellement atteint par balle. Il meurt sur-le-champ quand un des apprentis, Gogoua Youssouf, est blessé par les tirs des braqueurs. L’apprenti blessé les conduit au domicile du directeur de la coopérative, Ouédraogo Souhoudou. Celui-ci est conduit manu militari au siège où il a été contraint de vider et de leur remettre le contenu du coffre-fort. L’administrateur Ecafbi, représentant de Zamacom, entreprise chargée de la certification, confie que la somme de 22 millions de Fcfa a été sortie du coffre. Cet argent venait d’être retiré d’ une banque le jour même de l’attaque et déposé dans le coffre par le directeur.
Bayo Fatim à Daloa