Janvier 1987-janvier 2012. Cela fait 25 années biens comptées. C’est le temps qu’il a fallu pour qu’après George Shults, sous le règne du premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny, un autre secrétaire d’Etat américain, notamment Hillary Clinton foule le sol ivoirien. Du 16 au 18 janvier dernier, la patronne de la diplomatie américaine était, en effet, sur les bords de la lagune ébrié dans le cadre d’une tournée africaine. Pendant les 48 heures passées en Côte d’ Ivoire, l’ancienne sénatrice de l’Etat de New-York a échangé avec le président de la République, Alassane Ouattara et plusieurs autorités ivoiriennes dans le sens du renforcement de la coopération entre les deux pays. Avant de réitérer l’engagement de Washington à soutenir Abidjan dans ses efforts de restauration de la paix et de l’Etat de droit après la décennie de crise et surtout la grave crise post-électorale de l’année dernière. Hillary Clinton a insisté sur le fait que le président américain, Barack Obama et elle n’ont pas de doute que la Côte d’Ivoire redeviendra comme en 1987, le moteur de la croissance de l’Afrique de l’Ouest. Cette assurance, il faut le dire, résulte des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en 9 mois de gestion des affaires par l’ancien directeur général adjoint du FMI. Cette performance dans le redressement de la situation chaotique dont a hérité l’administration Ouattara en Avril 2011, après l’arrestation de l’ancien homme fort d’Abidjan, Laurent Gbagbo a séduit les USA. L’hôte de marque de la Côte d’Ivoire n’a pas caché l’admiration de son pays devant le travail remarquable abattu en si peu de temps par le nouveau régime et surtout, les efforts inlassables pour parvenir à un Etat de droit dans lequel la démocratie s’exercera dans toute sa plénitude. De la remise sur les rails de l’économie nationale à la normalisation de la situation sécuritaire en passant par la reconstruction d’une administration décimée par la corruption et la guerre, des infrastructures roturières, sanitaires et éducatives, la réhabilitation des édifices publics et la volonté affichée de bâtir une justice qui inspire confiance, une armée républicaine portée sur la modernité, le nouveau pouvoir d’Abidjan a réussi des prouesses. «La Côte d’Ivoire va étonner le monde», ne cesse de répéter le président de la République, Alassane Ouattara pour démontrer son goût pour le travail, la responsabilité et surtout l’excellence, nécessaires à son pays sur le chemin de sa reconstruction et de son développement. Intègre, travailleur, rassembleur et moderne, le nouveau capitaine du navire ivoire mène la barque avec doigté avec en toile de fond, le changement promis au peuple ivoirien. Homme d’ouverture, ADO œuvre à la cohésion avec son voisinage immédiat, avec l’Afrique et avec le monde entier. En témoigne, ses nombreuses visites depuis son avènement au pouvoir d’Etat dans les capitales africaines, européennes et américaines. Cette débauche d’énergie du chef de l’exécutif ivoirien pour la relance de son pays et son repositionnement dans le concert des nations, ne laisse personne indifférent. Surtout pas l’administration Obama. Et le président de la République peut compter sur l’appui des Etats-Unis pour mener à bien, la mission qu’il s’est confiée. Celle de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Avec ADO à sa tête, la Côte d’Ivoire rêve à nouveau et l’avenir est prometteur.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
