Reporters sans frontières (RSF) par la voix de son représentant en Côte d’Ivoire, le journaliste Baudelaire Mieu a rencontré la presse hier vendredi aux II Plateaux. Il a évoqué trois (3) points, à savoir le bilan de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire un an après, le cas Awa Ehoura et l’affaire Guy-André Kieffer.
Le représentant de RSF en Côte d’Ivoire a fait le constat qu’il y a eu – parlant de la liberté de la presse – un progrès et une amélioration. «Dire qu’il n’y a pas de liberté de presse en Côte d’Ivoire depuis un an, c’est faux ? On est dans une situation où la presse de l’opposition s’exprime. Mais cela n’occulte pas le tableau qui a été noirci par les emprisonnements des journalistes du quotidien Notre Voie et Hermann Aboa», a-t-il souligné. D’où l’appel de Reporters sans frontières aux autorités ivoiriennes pour créer les conditions d’une liberté d’expression apaisée. «On se félicite de l’engagement pris par le Président de la République lors de la cérémonie de présentation de vœux aux journalistes.
Il faut que cela se traduise dans les faits et que la prison ne soit plus une menace pour les journalistes», a indiqué Baudelaire Mieu. Après une visite rendue le jeudi 19 janvier à l’ex-journaliste à la RTI, Awa Ehoura – qui a fait part de ses besoins car diabétique et sans assurance maladie depuis le 12 janvier – RSF lui a adressé une bourse d’assistance pour lui permettre de «se soigner pendant plusieurs mois». «C’est un geste purement humanitaire», a précisé le représentant de RSF qui a appelé les autorités ivoiriennes à «dégeler les comptes des journalistes sous sanctions». Sur le cas Guy-André Kieffer, «RSF reste mobilisé et se constitue partie civile dans le dossier». Selon le journaliste Baudelaire Mieu, RSF «reste déterminé et veut que le juge poursuive ses investigations».
Koné Saydoo
Le représentant de RSF en Côte d’Ivoire a fait le constat qu’il y a eu – parlant de la liberté de la presse – un progrès et une amélioration. «Dire qu’il n’y a pas de liberté de presse en Côte d’Ivoire depuis un an, c’est faux ? On est dans une situation où la presse de l’opposition s’exprime. Mais cela n’occulte pas le tableau qui a été noirci par les emprisonnements des journalistes du quotidien Notre Voie et Hermann Aboa», a-t-il souligné. D’où l’appel de Reporters sans frontières aux autorités ivoiriennes pour créer les conditions d’une liberté d’expression apaisée. «On se félicite de l’engagement pris par le Président de la République lors de la cérémonie de présentation de vœux aux journalistes.
Il faut que cela se traduise dans les faits et que la prison ne soit plus une menace pour les journalistes», a indiqué Baudelaire Mieu. Après une visite rendue le jeudi 19 janvier à l’ex-journaliste à la RTI, Awa Ehoura – qui a fait part de ses besoins car diabétique et sans assurance maladie depuis le 12 janvier – RSF lui a adressé une bourse d’assistance pour lui permettre de «se soigner pendant plusieurs mois». «C’est un geste purement humanitaire», a précisé le représentant de RSF qui a appelé les autorités ivoiriennes à «dégeler les comptes des journalistes sous sanctions». Sur le cas Guy-André Kieffer, «RSF reste mobilisé et se constitue partie civile dans le dossier». Selon le journaliste Baudelaire Mieu, RSF «reste déterminé et veut que le juge poursuive ses investigations».
Koné Saydoo