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Société Publié le mardi 24 janvier 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ma lettre de Malabo : Je ne les vois pas, pourquoi ?

Gadji Céli St-Joseph et Gouaméné Alain sont absents. Yéo Martial est là. Laurent Pokou et Ben Badi étaient là. Où sont Gadji et Gouaméné ? Je ne les ai pas vus ici à Malabo. Dieu seul sait ce qu’ils représentent dans l’histoire des Eléphants. Gadji Céli était capitaine des pachydermes quand ces derniers s’offraient la CAN au Sénégal en 92. Gouaméné, lui fut le héros de la finale. Tout le monde connaît plus ou moins cette histoire. Je n’invente rien. Pourquoi n’ont-ils pas été invités à la CAN 2012 et auprès des Eléphants ? Paradoxe, ceux qui n’ont rien gagné avec les Eléphants reçoivent des privilèges. Je ne veux pas citer de noms. Mais ils se connaissent et le président Sidy Diallo sait que je dis la vérité. Il n’est jamais tard pour bien faire. Yéo Martial, Gadji Céli et Gouaméné Alain devraient être auprès de la génération Drogba et Kolo pour leur dire comment on gagne une coupe d’Afrique des nations. Je ne veux pas être long aujourd’hui. Parce que les frustrations ne m’inspirent guère. Il n’est pas tard pour rectifier le tir. N’importe qui ne doit pas être à côté des Eléphants. «Toi qui parles-là, tu as gagné quoi en sélection». Si un joueur prononce cette phrase à l’encontre d’un ex-Eléphant, il n’aura pas tort. Sportivement. A demain !
Par Annoncia Séhoué
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