Un groupe de cadres ivoiriens ayant requis l’anonymat a exprimé sa solidarité, dimanche, à la journaliste Awa Ehoura, malade de diabète, alors que ses avoirs sont gelés par le régime Ouattara, a rapporté le secrétariat général du Comité ivoirien de protection des journalistes (Cipj) dirigé par Stéphane Goué.
«Tu es notre idole à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Nous t’aimons, tu nous manques sur les antennes de la télévision ivoirienne et nous sommes de cœur avec toi. Sois rassurée que tu ne manqueras de rien. Dieu est avec toi. Nous prenons tout en compte. Notre pharmacien va te servir en médicaments comme tu veux et quand tu veux. La liste des personnes que tu vois ici n’est pas exhaustive. Notre ministère est mobilisé, accepte cette enveloppe et ce n’est rien, comparé à ce que nous allons t’apporter d’ici peu», a recueilli le Cipj.
Après Reporters sans frontières (Rsf) qui vient d’octroyer à l’ex-conseiller spécial en communication du président Laurent Gbagbo, une bourse d’assistance de longue durée, c’est au tour de ce groupe d’Ivoiriens de réagir aux appels multipliés ces derniers jours par les médias ivoiriens pour sauver la vedette du 20 H.
Awa Ehoura a même déjà reçu plus d’un million de franc CFA et des bons d’approvisionnement en médicaments dans plusieurs pharmacies jusqu’à fin 2012.
“Avec un taux d’insuline de 5 g dans le sang”
En France, aux USA, en Afrique du Sud, au Ghana… et dans bien d’autres régions de la Côte d’Ivoire, selon le Cipj, des Ivoiriens ne manquent pas de lui envoyer des messages téléphoniques en vue de s’enquérir de son état de santé ou de lui souhaiter un prompt rétablissement, selon Cipj, avant de rapporter les propos de la journaliste. «Dieu n’a pas accepté que je meurs. C’est lui qui m’a maintenu en vie jusqu’à aujourd’hui, sans argent, sans traitement, sans régime alimentaire adéquat, avec un taux d’insuline de 5 g dans le sang. Je ne mourrai pas…Je vivrai. C’est un miracle, que le nom de Dieu soit loué'', a confie Awa Ehoura, à en croire le Cipj.
Toutes les démarches entreprises auprès des nouvelles autorités ivoiriennes pour le dégel de ses avoirs sont restés succès. Et pourtant, des gages ont été donnés par les nouveaux hommes forts d’Abidjan. Pis, depuis le vendredi 11 novembre 2011, elle fait partie des agents mis en chômage technique par la Rti. Face à ce drame que vit Awa Ehoura, le CIPJ ainsi que d’autres organisations professionnelles, continuent de multiplier les appels d’assistance à personne en danger. Mais le régime Ouattara montre clairement qu’il a d’autres chats à fouetter.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
«Tu es notre idole à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Nous t’aimons, tu nous manques sur les antennes de la télévision ivoirienne et nous sommes de cœur avec toi. Sois rassurée que tu ne manqueras de rien. Dieu est avec toi. Nous prenons tout en compte. Notre pharmacien va te servir en médicaments comme tu veux et quand tu veux. La liste des personnes que tu vois ici n’est pas exhaustive. Notre ministère est mobilisé, accepte cette enveloppe et ce n’est rien, comparé à ce que nous allons t’apporter d’ici peu», a recueilli le Cipj.
Après Reporters sans frontières (Rsf) qui vient d’octroyer à l’ex-conseiller spécial en communication du président Laurent Gbagbo, une bourse d’assistance de longue durée, c’est au tour de ce groupe d’Ivoiriens de réagir aux appels multipliés ces derniers jours par les médias ivoiriens pour sauver la vedette du 20 H.
Awa Ehoura a même déjà reçu plus d’un million de franc CFA et des bons d’approvisionnement en médicaments dans plusieurs pharmacies jusqu’à fin 2012.
“Avec un taux d’insuline de 5 g dans le sang”
En France, aux USA, en Afrique du Sud, au Ghana… et dans bien d’autres régions de la Côte d’Ivoire, selon le Cipj, des Ivoiriens ne manquent pas de lui envoyer des messages téléphoniques en vue de s’enquérir de son état de santé ou de lui souhaiter un prompt rétablissement, selon Cipj, avant de rapporter les propos de la journaliste. «Dieu n’a pas accepté que je meurs. C’est lui qui m’a maintenu en vie jusqu’à aujourd’hui, sans argent, sans traitement, sans régime alimentaire adéquat, avec un taux d’insuline de 5 g dans le sang. Je ne mourrai pas…Je vivrai. C’est un miracle, que le nom de Dieu soit loué'', a confie Awa Ehoura, à en croire le Cipj.
Toutes les démarches entreprises auprès des nouvelles autorités ivoiriennes pour le dégel de ses avoirs sont restés succès. Et pourtant, des gages ont été donnés par les nouveaux hommes forts d’Abidjan. Pis, depuis le vendredi 11 novembre 2011, elle fait partie des agents mis en chômage technique par la Rti. Face à ce drame que vit Awa Ehoura, le CIPJ ainsi que d’autres organisations professionnelles, continuent de multiplier les appels d’assistance à personne en danger. Mais le régime Ouattara montre clairement qu’il a d’autres chats à fouetter.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
