Un incendie a ravagé les archives de la sous-direction du budget et de la comptabilité du département ministériel dirigé par Hamed Bakayoko. Aucune perte en vie humaine, toutefois les dégâts matériels sont importants.
La mémoire de la sous-direction du budget et de la comptabilité du ministère de l’Intérieur a été détruite par le feu samedi dernier. Ainsi les archives financières du ministère ont été brûlées. Logées entre la Primature et le Palais présidentiel, les deux baraques de ce sous-département de la direction des affaires financières et du matériel ont été quasiment ravagées par les flammes. Les documents afférents au budget c’est-à-dire les papiers du budget des mairies, des conseils généraux et même les baux administratifs sont donc partis en fumée. L’incendie, selon les témoignages, s’est déclaré vers 7 heures. Et les soldats du feu de la caserne de l’Indénié sont arrivés sur les lieux 57 mn plus tard. Selon le sergent Atta Didier, chef d’équipe de la journée de ce samedi, l’opération qui a été conduite par le col. Mambo Koua Hervé, commandant par intérim du groupement des sapeurs -pompiers militaires (Gspm), a mobilisé une cinquantaine de pompiers. Cinq engins dont trois fourgons, un camion-citerne et un véhicule de liaison sont venus à bout des flammes vers 9 heures. Si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, les dégâts matériels sont importants. Avant de donner le bilan partiel, le directeur des affaires financières et du matériel (Dafm) du ministère de l’Intérieur a fait d’abord une précision. «La télévision nationale a présenté la chose comme si c’était la direction nationale des archives qui a brûlé. Alors que ce n’est pas la direction nationale des archives qui a pris feu. C’est plutôt la sous-direction du budget et de la comptabilité. Elle dépend de la direction des affaires financières et du matériel. J’en suis le responsable. Je me suis évertué à expliquer cela à vos confrères de la Rti 1 mais ils n’ont pas relayé l’information comme il le fallait. Ils ont dit que c’était la direction nationale des archives qui a brûlé, hors ce n’est pas le cas», a précisé Cissé Lassiné. Selon lui, c’est plutôt la sous-direction du budget et de la comptabilité qui est partie en fumée. «C’est là-bas qu’on traite le budget du ministère de l’Intérieur. Donc, tous les documents afférents au budget et tout l’outil informatique qui servent à exécuter le budget ont été incendiés. Toutes les archives et tous les documents sont réduits en cendre. Les dégâts sont énormes. A la sous-direction du budget et de la comptabilité, ce sont les documents budgétaires qui ont été ravagés par les flammes. C’est-à-dire les documents du budget des maires, des conseils généraux. Il y a aussi les baux administratifs qui sont partis en fumée. En un mot, tous les papiers budgétaires du ministère de l’Intérieur sont réduits en cendre. Il y a également l’outil informatique qui a été calciné. Cela a des conséquences graves au niveau de l’exécution du budget du ministère », a poursuivi l’argentier du ministère de l’Intérieur. Pour lui, s’il est vrai que le budget se gère à partir d’un système dit système intégré de gestion des finances publiques, il n’en demeure pas moins que des difficultés se posent. « Le serveur de système se trouvait dans le bâtiment. A ce niveau, la direction du budget peut le remplacer. Mais il faut trouver un bâtiment. A la limite, on peut remplacer l’outil informatique. Mais puisque ce sont les documents (papiers) qui sont partis en feu, c’est ce qui est dramatique».
Ouattara Moussa
La mémoire de la sous-direction du budget et de la comptabilité du ministère de l’Intérieur a été détruite par le feu samedi dernier. Ainsi les archives financières du ministère ont été brûlées. Logées entre la Primature et le Palais présidentiel, les deux baraques de ce sous-département de la direction des affaires financières et du matériel ont été quasiment ravagées par les flammes. Les documents afférents au budget c’est-à-dire les papiers du budget des mairies, des conseils généraux et même les baux administratifs sont donc partis en fumée. L’incendie, selon les témoignages, s’est déclaré vers 7 heures. Et les soldats du feu de la caserne de l’Indénié sont arrivés sur les lieux 57 mn plus tard. Selon le sergent Atta Didier, chef d’équipe de la journée de ce samedi, l’opération qui a été conduite par le col. Mambo Koua Hervé, commandant par intérim du groupement des sapeurs -pompiers militaires (Gspm), a mobilisé une cinquantaine de pompiers. Cinq engins dont trois fourgons, un camion-citerne et un véhicule de liaison sont venus à bout des flammes vers 9 heures. Si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, les dégâts matériels sont importants. Avant de donner le bilan partiel, le directeur des affaires financières et du matériel (Dafm) du ministère de l’Intérieur a fait d’abord une précision. «La télévision nationale a présenté la chose comme si c’était la direction nationale des archives qui a brûlé. Alors que ce n’est pas la direction nationale des archives qui a pris feu. C’est plutôt la sous-direction du budget et de la comptabilité. Elle dépend de la direction des affaires financières et du matériel. J’en suis le responsable. Je me suis évertué à expliquer cela à vos confrères de la Rti 1 mais ils n’ont pas relayé l’information comme il le fallait. Ils ont dit que c’était la direction nationale des archives qui a brûlé, hors ce n’est pas le cas», a précisé Cissé Lassiné. Selon lui, c’est plutôt la sous-direction du budget et de la comptabilité qui est partie en fumée. «C’est là-bas qu’on traite le budget du ministère de l’Intérieur. Donc, tous les documents afférents au budget et tout l’outil informatique qui servent à exécuter le budget ont été incendiés. Toutes les archives et tous les documents sont réduits en cendre. Les dégâts sont énormes. A la sous-direction du budget et de la comptabilité, ce sont les documents budgétaires qui ont été ravagés par les flammes. C’est-à-dire les documents du budget des maires, des conseils généraux. Il y a aussi les baux administratifs qui sont partis en fumée. En un mot, tous les papiers budgétaires du ministère de l’Intérieur sont réduits en cendre. Il y a également l’outil informatique qui a été calciné. Cela a des conséquences graves au niveau de l’exécution du budget du ministère », a poursuivi l’argentier du ministère de l’Intérieur. Pour lui, s’il est vrai que le budget se gère à partir d’un système dit système intégré de gestion des finances publiques, il n’en demeure pas moins que des difficultés se posent. « Le serveur de système se trouvait dans le bâtiment. A ce niveau, la direction du budget peut le remplacer. Mais il faut trouver un bâtiment. A la limite, on peut remplacer l’outil informatique. Mais puisque ce sont les documents (papiers) qui sont partis en feu, c’est ce qui est dramatique».
Ouattara Moussa