Réconciliation nationale, développement / Bakayoko Coura député provisoire de Bouaflé : ‘’ Notre challenge, c’est d’en finir avec les petites querelles’’

Les élections législatives du 11 décembre 2011 ont porté à la tête de la commune de Bouaflé, Bakayoko Coura, militante RDR. Rencontrée à Abidjan, « la dame de fer » de la Marahoué, explique comment elle compte apporter le mieux-être dans la circonscription de Bouaflé.

La région de la Marahoué est dans l’impasse. Et Bakayoko Coura, qui compte à son actif, 20 ans de lutte au sein du Rdr, veut mettre à profit ses relations pour aider les populations de Bouaflé. «J’ai jugé utile de me présenter surtout pour aider la population de Bouaflé de par mes relations. Mais aussi pour les questions du genre. Dans nos sociétés africaines, la femme est souvent reléguée au second plan. Et pour nous, ce poste de député constituait un défi et surtout l’accomplissement de la promesse du président de la République de faire la promotion de la femme», a-t-elle dit. Ses priorités se résument à mettre l’accent «sur le développement». Pour ce faire, elle compte lutter contre la pauvreté qui sévit dans sa circonscription en «aidant les jeunes à avoir leur indépendance ainsi que les femmes». Fort des bons rapports de voisinage qu’elle a avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, élu provisoirement député dans la circonscription de Bouaflé sous-préfecture, Bakayoko Coura, entend avec le ministre Diby, réussir «le challenge de tourner la page à Bouaflé». Puis de poursuivre, «il faut que Bouaflé avance au lieu de régresser. Nous voulons en finir avec les petites querelles. Et c’est pour cela que le courant passe entre le ministre Diby et moi et ça se passe bien». Cette transfuge du Pdci-Rda, aujourd’hui conseillère nationale de la présidente du Rassemblement des Femmes Républicaines (RFR), fait remarquer la bonne santé du Rhdp dans la Marahoué. «Au niveau des responsables, nous sommes entièrement d’accord à ce qu’on aille en rang serré aux municipales, c’est-à-dire en RHDP». Toutefois, elle avoue qu’il ne s’agit que de leur opinion. «Nous ne savons pas si au niveau de nos directions respectives, d’autres décisions pourraient être prises. Sinon, à la base, l’idée d’aller en RHDP nous motive franchement», a-t-elle conclu.
A.Dedi