Le Sud-Coréen Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies et le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, ont eu, en marge du 18ème sommet de l’Union africaine, un tête-à-tête serré de près d’une heure. Rien n’a filtré. Car, la presse a été tenue à l’écart des échanges. Toutefois, à la fin de la rencontre, le président Ouattara a lâché la trame de cette rencontre qui s’est tenue très tôt le matin. «Je suis venu remercier le secrétaire général. Et faire le point de la situation en Côte d‘Ivoire avec lui. Nous lui avons dit que la paix est revenue en Côte d’Ivoire, la sécurité est bonne, le pays est en train de reprendre au plan économique. Et qu’en outre, nous sommes engagés dans la réconciliation», a confié le chef de l’Etat ivoirien. En réaction, le secrétaire général des Nations Unies a accepté de continuer de nous apporter son soutien. Mais au-delà de cette confidence à la presse, l’on devine aisément que des sujets qui ont trait à la levée de l’embargo sur les armes étaient au menu de cette rencontre. En effet, la Côte d’Ivoire sort d’une grave crise armée qui a affecté dangereusement la situation sécuritaire. De nombreux criminels et autres bandits de grand chemin se sont retrouvés dans la nature, suite aux casses des prisons dont la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Les actions des forces de l’ordre pour éradiquer le grand banditisme sont quelque peu freinées du fait de l’embargo qui court depuis, sous l’ancien régime de Laurent Gbagbo. L’Onu a une forte présence militaire en Côte d’Ivoire depuis le déclenchement de la crise armée de 2012. Et depuis l’élection d’Alassane Ouattara à la présidence de la République, cette force continue sa mission en appuyant les forces de sécurité ivoiriennes dans la sécurisation du pays.
K. Marras. D
Envoyé spécial à Addis-Abeba
K. Marras. D
Envoyé spécial à Addis-Abeba