Abidjan, L’organisation internationale de défense de la liberté de presse, Reporters sans frontières (RSF) demande la "libération immédiate" du directeur de publication (DP) du quotidien "Le Patriote", interpellé, à Abidjan, dans la soirée de mardi, par la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Selon un communiqué de RSF dont l’AIP a reçu copie mercredi, il est reproché au DP du quotidien la publication "d'informations confidentielles".
En effet, le quotidien a publié, mardi, l’article du journaliste Jean-Claude Coulibaly, qui annonçait de façon exclusive l'invalidation de 11 sièges alors que le Conseil constitutionnel n’avait pas encore rendu publics les résultats du contentieux des législatives du 11 décembre 2011, explique-t-on.
Le DP de Le Patriote, Charles Sanga, a été convoqué et gardé à vue à la DST qui exige, selon l’organisation internationale, que le quotidien révèle ses sources, "ce que le directeur Charles Sanga refuse", ajoute-t-elle.
"Si Le Patriote a enfreint la loi en publiant des informations avant l'autorité habilitée à le faire, le journal peut être sanctionné, mais certainement pas par une privation de liberté de son responsable ni de l'auteur de l'article. Conformément à la loi de 2004 sur les médias en Côte d'Ivoire, un journaliste ne peut être détenu pour un délit de presse. Charles Sanga doit donc être relâché. En outre, le fait que la DST veuille contraindre le directeur de ce quotidien à révéler ses sources viole un principe élémentaire de la liberté de la presse", dénonce Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières assure, entre autres, la défense les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et la lutte pour faire reculer la censure et les lois visant à restreindre la liberté de la presse, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon un communiqué de RSF dont l’AIP a reçu copie mercredi, il est reproché au DP du quotidien la publication "d'informations confidentielles".
En effet, le quotidien a publié, mardi, l’article du journaliste Jean-Claude Coulibaly, qui annonçait de façon exclusive l'invalidation de 11 sièges alors que le Conseil constitutionnel n’avait pas encore rendu publics les résultats du contentieux des législatives du 11 décembre 2011, explique-t-on.
Le DP de Le Patriote, Charles Sanga, a été convoqué et gardé à vue à la DST qui exige, selon l’organisation internationale, que le quotidien révèle ses sources, "ce que le directeur Charles Sanga refuse", ajoute-t-elle.
"Si Le Patriote a enfreint la loi en publiant des informations avant l'autorité habilitée à le faire, le journal peut être sanctionné, mais certainement pas par une privation de liberté de son responsable ni de l'auteur de l'article. Conformément à la loi de 2004 sur les médias en Côte d'Ivoire, un journaliste ne peut être détenu pour un délit de presse. Charles Sanga doit donc être relâché. En outre, le fait que la DST veuille contraindre le directeur de ce quotidien à révéler ses sources viole un principe élémentaire de la liberté de la presse", dénonce Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières assure, entre autres, la défense les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et la lutte pour faire reculer la censure et les lois visant à restreindre la liberté de la presse, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
