Abidjan - Gardé à vue à la Direction de la surveillance du territoire (DST), à Abidjan, le directeur de publication (DP) du quotidien "Le Patriote", Charles Sanga, a retrouvé la liberté, mercredi soir, a barré à sa Une, ce canard,jeudi.
Suite à la publication, mardi, d’un article annonçant de façon exclusive l’invalidation de 11 sièges par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux des législatives alors que la juridiction n’avait encore rendu publics les résultats des requêtes en annulation déposées par certains candidats au scrutin du 11 décembre, rappelle-t-on.
Les autorités policières ont donc interpellé le DP et son journaliste, auteur de l’article, afin de dévoiler les sources de ces informations jugées "confidentielles".
Les deux journalistes du quotidien, proche du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir), ont dû passer 24 heures à la DST suite à leur refus d’accéder à cette exigence.
Saisie de cette garde à vue, l’organisation internationale de défense de la liberté de presse, Reporters sans frontières (RSF), a demandé, mercredi, la "libération immédiate" de ces journalistes, au regard de la loi de 2004 sur les médias en Côte d’Ivoire.
"Conformément à la loi de 2004 sur les médias en Côte d'Ivoire, un journaliste ne peut être détenu pour un délit de presse. Charles Sanga doit donc être relâché. En outre, le fait que la DST veuille contraindre le directeur de ce quotidien à révéler ses sources viole un principe élémentaire de la liberté de la presse", a dénoncé Reporters sans frontières.
Suite à la publication, mardi, d’un article annonçant de façon exclusive l’invalidation de 11 sièges par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux des législatives alors que la juridiction n’avait encore rendu publics les résultats des requêtes en annulation déposées par certains candidats au scrutin du 11 décembre, rappelle-t-on.
Les autorités policières ont donc interpellé le DP et son journaliste, auteur de l’article, afin de dévoiler les sources de ces informations jugées "confidentielles".
Les deux journalistes du quotidien, proche du Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir), ont dû passer 24 heures à la DST suite à leur refus d’accéder à cette exigence.
Saisie de cette garde à vue, l’organisation internationale de défense de la liberté de presse, Reporters sans frontières (RSF), a demandé, mercredi, la "libération immédiate" de ces journalistes, au regard de la loi de 2004 sur les médias en Côte d’Ivoire.
"Conformément à la loi de 2004 sur les médias en Côte d'Ivoire, un journaliste ne peut être détenu pour un délit de presse. Charles Sanga doit donc être relâché. En outre, le fait que la DST veuille contraindre le directeur de ce quotidien à révéler ses sources viole un principe élémentaire de la liberté de la presse", a dénoncé Reporters sans frontières.