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Politique Publié le vendredi 3 février 2012 | Le Patriote

Motus : Survivance

© Le Patriote Par F. Danon
Institutions ivoiriennes : Dona Fologo cède la présidence du C.E.S à Zadi Kessy
19 mai 2011 - Siège du Conseil Economique et Social : M. Zadi Kessy Marcel devient officiellement le nouveau Président du Conseil Economique et Social en remplacement de M. Laurent Dona Fologo.
Laurent Dona Fologo est fort. Il est même puissant. A défaut d’une longévité politique, il se contente d’une survivance dans le landerneau national. Il en détient carrément la palme, même sans gloire. Peu importe s’il n’a pas bonne presse dans l’opinion. Pour lui, il n’est pas question de tomber dans les oubliettes. Il faut exister par tous les moyens. Laurent Dona Fologo a une sacrée dose de chance, pour traverser ainsi l’usure du temps. A la remorque des différents pouvoirs ivoiriens. Interrogé récemment par une chaîne de radio, pour expliquer sa nouvelle posture dans le paysage politique, voici ce que dit le patron du RPP : « l’homme politique doit savoir changer de fusil d’épaule ». Le fait n’est pas nouveau chez l’ancien président du Conseil Economique et Social. Au lendemain de la disparition du président Félix Houphouët Boigny, qui lui tout donné, il avait promis fidélité au successeur Bédié, en martelant ce discours entré dans les annales de notre histoire : « je resterai fidèle à Bédié jusqu’à la tombe ». Ce serment ne l’a pas empêché de flirté avec le Général Robert Guéi, le tombeur du PDCI et de se mettre au service de Laurent Gbagbo, qu’il ne cessait de narguer pendant les années d’opposition du patron de la refondation. A tous ceux qui s’étonnaient de le voir aux côtés de celui qu’il traitait de dépositaire du « ministère de la parole », Fologo a eu cette réponse cinglante : « La politique est la saine appréciation des réalités, bonnes ou mauvaises ». On a vu comment il a défendu bec et ongles le pouvoir de Laurent Gbagbo. Avant le premier tour de l’élection présidentielle, il confortait sa position du « Talleyrand ivoirien » en affirmant être à même de travailler pour ceux qui viendront après le camarade socialiste. Un appel du pied au président Alassane Ouattara, qu’il continue avec ces propos de grand opportunisme : « L’homme politique doit savoir changer de fusil d’épaule ». Assurément, on entendra encore beaucoup de choses de la part de celui qui se prévaut encore du titre de disciple du « bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne »
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