Chaque année, ce sont en moyenne 80 mille tonnes de noix de cajou qui sortent frauduleusement par la frontière est de la Côte d’Ivoire. La production annuelle de la partie est de la Côte d’Ivoire, est estimée à 120.000 tonnes de noix de cajou pour l’ensemble des producteurs de l’Est de la Côte d’Ivoire, 80.000 tonnes vont vers le Ghana voisin. Seulement 40.000 tonnes arrivent au port d’Abidjan. Le reste est partagé entre les sociétés Olam Ivoire, Dincomci, Suisse Singapour, Tan-Ivoire avec quelques particuliers qui ont un contrat avec une société basée à Abidjan.
Les acteurs de la filière entendent lutter contre le trafic illicite et transfrontalier de la noix de cajou. Pour lutter efficacement contre la fuite de ce produit vers le Ghana, les producteurs préconisent la baisse de la parafiscalité sur la production ivoirienne. «Il y a trop de charges sur la noix de cajou en Côte d’Ivoire comparativement au Ghana où vont l’essentiel de notre production. Au Ghana, les produits agricoles sont exonérés d’impôts. A l’exportation, le Dus à payer est insignifiant. Les magasins et le transport de noix de cajou sont moins chers. En prenant en compte seulement ces paramètres dans l’échelle des charges, cela dégage un plus value de 50 Fcfa à payer s’ils ne sont pas en Côte d’Ivoire. Et c’est avec cette marge qu’ils nous font durablement la concurrence» explique un producteur. Avant de charger l’État. Les producteurs préconisent la baisse ses droits perçus. Afin de motiver les opérateurs à investir dans l’industrie de l’anacarde, pour l’épanouissement et le bien être des producteurs ivoiriens.
Pascal Assibondry, Correspondant
Les acteurs de la filière entendent lutter contre le trafic illicite et transfrontalier de la noix de cajou. Pour lutter efficacement contre la fuite de ce produit vers le Ghana, les producteurs préconisent la baisse de la parafiscalité sur la production ivoirienne. «Il y a trop de charges sur la noix de cajou en Côte d’Ivoire comparativement au Ghana où vont l’essentiel de notre production. Au Ghana, les produits agricoles sont exonérés d’impôts. A l’exportation, le Dus à payer est insignifiant. Les magasins et le transport de noix de cajou sont moins chers. En prenant en compte seulement ces paramètres dans l’échelle des charges, cela dégage un plus value de 50 Fcfa à payer s’ils ne sont pas en Côte d’Ivoire. Et c’est avec cette marge qu’ils nous font durablement la concurrence» explique un producteur. Avant de charger l’État. Les producteurs préconisent la baisse ses droits perçus. Afin de motiver les opérateurs à investir dans l’industrie de l’anacarde, pour l’épanouissement et le bien être des producteurs ivoiriens.
Pascal Assibondry, Correspondant