Depuis le lundi 6 février 2012, 32 agents de l’Agefop ont reçu leur lettre de licenciement. L’épée de Damoclès qui planait sur les têtes des agents, a fini par s’abattre sur eux. Comme à la Société des transports Abidjanais (Sotra), c’est par un courrier anonyme que les agents ont été informés de leur sort. Ceux qui étaient absents le lundi ont reçu leur lettre hier mardi 7. Au départ, les noms de 40 agents qui devraient être mis en chômage circulaient au sein de la société. Mais finalement, ils seront 32 agents à dire adieu à l’Agefop. «Nous étions informés depuis longtemps que des têtes allaient tomber. Nous ne sommes pas surpris parce que les lettres de licenciement que nous venons de recevoir sont ciblés. Nous disons que cela est triste», a soutenu un agent frappé par la mesure de licenciement. En effet, un sentiment de déception avait gagné depuis quelques mois, les agents de l’Agefop, suite à une folle rumeur qui faisait état de ce que le directeur s’apprêtait à mettre en chômage, les agents soupçonnés appartenir à La majorité présidentielle. Le renvoie des 32 agents vient confirmer la thèse de la chasse aux sorcières. Depuis donc le 11 janvier 2012, de nombreux agents de l’Agefop, avaient une idée du sort qui les attendait. Selon des indiscrétions, ce renvoi collectif a été initié par le nouveau directeur de l’Agefop, M. Traoré Bamoudien. De source digne de foi, le nouveau directeur s’adonne à présent à un recrutement massif des militants de son parti le Rdr pour remplacer les agents licenciés. Selon le vœu des plus hautes autorités du Rassemblement des républicains(Rdr), qui voudraient par cet acte, faire de la place à leur militants jusqu’à présents frappés par le chômage. Des soupçons que le directeur Traoré Bamoudien avait niés. Mais Aujourd’hui, avec le licenciement des 32 agents, la thèse de recrutement des militants Rdr pour remplacer les pro-Gbagbo vient d’être établie. La chasse aux sorcières continue contre les personnes supposées appartenir au Front populaire ivoirien.
Jean-Baptiste Essis
Jean-Baptiste Essis