Rentré de sa visite d’Etat en France, le chef de l’Etat s’est mis aussitôt au travail. Il prendra, ce matin, connaissance des grands dossiers restés en suspens, au moment de sa visite d’Etat au pays de Nicolas Sarkozy. Il s’agit notamment des questions relatives à la sécurisation des Ivoiriens face au grand banditisme, le phénomène des coupeurs de route qui est traumatisant pour les populations. Outre ces faits réels qui constituent des obstacles pour les investisseurs, il y a des questions politiques, à savoir la libération des partisans de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, réclamée avec force par le président intérimaire du FPI, Miaka Oureto. Quoique la libération des partisans de Laurent Gbagbo relève des compétences de la Justice, le politique a sûrement son mot à dire, s’il s’avère que cela peut apporter la paix et la cohésion entre les fils et filles de la Côte d’Ivoire. D’où la sollicitude du chef de l’Etat, en tant que premier garant des institutions républicaines. Jusque-là, le FPI en fait une exigence avant de participer à un quelconque processus de réconciliation boudé depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye. Au-delà de ce point crucial, il y a aussi la question de la succession de Soro Guillaume à la Primature et de la désignation du prochain président de l’Assemblée nationale, en remplacement de Mamadou Koulibaly, président sortant. L’on sait, qu’il s’agisse du nouveau locataire de la Primature ou du président de l’Hémicycle, ces deux points sont diversement interprétés par les militants du RHDP. Et les positions tranchées fâchent souvent. Et la seule personne qui peut trancher, c’est bien Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat n’a pas que sur sa table des dossiers politiques. Il y a d’autres dossiers apolitiques.
HK
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