A quel besoin répond l’accueil en grande pompe hier pour le chef de l’Etat ? Ouattara est à son énième voyage. Il a fait deux semaines d’absence. C’est vrai qu’à Paris, la Côte d’Ivoire et l’Afrique ont été honorées. Mais avait-on besoin d’installer le chef de l’Etat dans le culte de la personnalité ? Les aller et retour du chef de l’Etat sont des choses simples et classiques, n’ayant pas besoin d’une si exceptionnelle mobilisation. Les habitudes, à ce niveau, n’ont pas changé. Drapeaux, chants, danses, appels au mégaphone au Plateau, mobilisation d’écoliers et élèves, tout a été mis en œuvre pour un accueil populaire au fils prodige revenant au bercail.
Ça sent un vent de remaniement. Le pays doit être au travail. L’administration ne doit pas être au ralenti parce que le président est absent du pays, ou bien parce que le président rentre au bercail. Des occasions plus spontanées existent pour manifester au président de la République, son attachement et du peuple.
I.D
Ça sent un vent de remaniement. Le pays doit être au travail. L’administration ne doit pas être au ralenti parce que le président est absent du pays, ou bien parce que le président rentre au bercail. Des occasions plus spontanées existent pour manifester au président de la République, son attachement et du peuple.
I.D