Sous-préfecture créée en 1974, la circonscription administrative de Gbon est rattachée depuis 2007 au département de Kouto. Elle compte neuf villages y compris le chef lieu qu’est Gbon. Depuis le recensement de 1998 actualisé en 2001, la population est estimée à environ 5000 habitants pour Gbon-commune. Ici, l’activité principale est l’agriculture qui se compose de deux types de cultures : les cultures de rente (le coton et l’anacarde) et les cultures vivrières (le riz, les maraîchers). Aujourd’hui, les terres cultivables se sont réduites considérablement. Ainsi, il n’est pas rare de voir des conflits fonciers entre les villages et entre des familles. Avec la crise, les problèmes de la localité se sont accentués. Et les revenus des populations se sont considérablement réduits. La pauvreté a donc gagné du terrain tout comme un de ses effets collatéraux qu’est la prostitution. Il faut le savoir, la prostitution est un problème social. Ce n’est donc pas étonnant qu’il y ait une poche de professionnelles du sexe. Nous avons localisé ce noyau de prostituées qui est un phénomène, je rappelle qui est lié à l’état général de paupérisation de la Côte d’Ivoire après plusieurs années de crise. Des compatriotes ont trouvé malheureusement en la prostitution un moyen pour gagner leur pain. C’est bien dommage. Et il faut trouver des réponses aux urgences des concitoyens. Le gouvernement s’y attèle. Nous nous réjouissons que le pays reparte sur de nouvelles bases pour permettre à tous les citoyens de gagner leur vie de manière honnête et digne. La paix est le bien le plus précieux. Il faut aider le gouvernement à réussir le chantier de la cohésion nationale afin de travailler à la reconstruction nationale pour le bonheur de tous les Ivoiriens sans exclusion.
M.T.T
M.T.T
