Il ne se passe pas de jour à Yamoussoukro sans qu’on ne signale des cas de vol de médicaments, paquets de films radio, rouleaux de films échographiques, matériel médical, etc. Toute chose qui a mis en rogne, Fofana Sindou, directeur général de l’hôpital général de Yamoussoukro. Et il a tenu à le faire savoir après le constat de vols de médicaments intervenus du 20 au 23 janvier dernier, au moment où il jouissait de deux semaines de congé. Comment en sommes-nous arrivés là ? A la demande du gestionnaire, M. Kouma, il est demandé à des vigiles de vider le magasin de fournitures techniques en vue de la confection d’étagères pour la bonne disposition des articles. Ces fournitures, selon nos sources, étaient stockées dans la salle de réunion où ordre a été donné de fermer l’accès principal pour éviter tout vol. Le samedi 21 janvier aux environs de 16h, après confection des étagères, le chef de sécurité sollicite des collaborateurs et des agents de bureau, l’ambulancier, deux garçons de salle pour prendre les fournitures en question. Le 22 janvier, les travaux de déménagement se poursuivent. Le 23 janvier, le chef de sécurité est informé par Bahi Sery Florent, chargé par le directeur de l’hôpital de la garde de tous les matériels et fournitures techniques, du vol. Il s’agit de 02 Widal BX5 ml, 02 créatinines 2 X125 ml, 01 paquet de films radios 18X24, 01 paquet de films radio 35X35, 02 rouleaux de films échographiques, 02 stéthoscopes et 02 tensiomètres. Une demande d’explication est adressée à l’agent de sécurité qui avait la clé du bâtiment administratif où est stocké le matériel. Koné Ségbé, Koffi A. Angel, Yao Adahi Tanguy, Koffi Luc, Badou S. Thomas, Kouamé A. Edith (vigiles), Tiémoko Mominé Nestor, Bahi Sery Florent (Agents de bureau), Sompléhi Sédé Frédéric (ambulancier), Kouamé Konan Ferdinand et Yao Yao Romaric (garçons de salle), et Koffi Badou Paul (régisseur adjoint), ont été tous convoqués par la direction du Chr (Centre hospitalier régional) le vendredi 10 février à 16h pour être entendus. Un délai de trois jours a été fixé pour le dépôt des fournitures volées. Une suspension de trois mois de salaire et une mise à la disposition de la justice planent sur eux. Il convient de rappeler qu’au mois de janvier, un lot important de fournitures volé a été retrouvé dans le jardin de l’hôpital. L’affaire n’a pas été portée à la connaissance du directeur de l’hôpital. Approché le lundi dernier, le Directeur de l’hôpital général de Yamoussoukro n’a pas voulu se prononcer sur cette affaire. Hier matin, il n’a pas daigné nous recevoir.
Jacquelin Mintoh.
Jacquelin Mintoh.
