Voilà 4 ans que l’artiste Joëlle C, de son vrai nom Joëlle Yéba Séka a quitté le monde des vivants. L’I.A revient sur le film de ses obsèques. Depuis la levée de corps à Ivosep – Treichville à son inhumation à Grand Akoudzin, dans la commune d’Agou, dans la région Agnéby-Tiass.
Décédée le 14 février 2008 des suites d’une maladie (insuffisance rénale), Joëlle C a été conduite à sa dernière demeure, le samedi 19 avril 2008. Après la levée de corps à Ivosep – Treichville, le vendredi 17 avril 2008, le cortège funèbre a mis le cap sur Grand Akoudzin. Du corridor de N’dotré à Abobo en passant par Ayalo via Yakassé-Mé, Annepé S/p d’Abié, les populations avaient dressé une haie d’honneur comme pour témoigner leur indignation (face à la mort) et leur compassion à l’artiste. Elles avaient pleuré. Elles agitaient des feuilles de rameaux pour rendre un dernier hommage à celle qu’elles considéraient comme ‘’la princesse Akyé’’. C’était à 17h 20mn après les libations dites par le chef de village Luc Achi, que le corbillard transportant Joëlle C avait pénétré dans Grand Akoudzin où attendaient les danses traditionnelles des grands événements ‘’Akindé’’. De 22h au petit matin du samedi 18 avril 2008, les membres du fan club tous de blanc vêtus et aidés des villageois, avaient meublé de fond en comble la veillée de l’artiste disparue par des chants et danses traditionnelles jusqu’à l’heure de la séparation. Il était 14h 40mn en ce samedi 19 avril très ensoleillé, lorsque Joëlle C a été remise dans le corbillard pour emprunter le chemin du cimetière. Le moment de la séparation a été insoutenable. Entre émotions, pleurs et recueillement, la marée humaine a démontré son attachement à l’artiste. Juste après l’ensevelissement à 15h 10mn, Joëlle C a prouvé sa profonde gratitude en laissant tomber une pluie sur la région de l’Agnéby-Tiass (Adzopé), ‘’témoignage de son grand cœur’’ a-t-on expliqué. Joëlle Yéba Séka réside désormais à Grand Akoudzin mais ‘’la princesse Akyé’’, restera à jamais gravé dans le cœur du peuple ivoirien. Sa carrière, Joëlle Yéba Séka la débute dans les années 1980 comme choriste dans les orchestres « Acikongo », au « TP Audiorama » et avec le « GATL » (en 90). Elle atterrit dans le ‘’King’’ avec Gadji Céli. A partir de 1998, la chanteuse Akyé se lance dans une carrière solo avec un premier album intitulé ‘’Yala’’. Mais, c’est son album ‘’Prends-moi C l’amour’’, en 2002, que la chanteuse Joëlle C a été jetée sous les projecteurs.
Patrick Krou
Décédée le 14 février 2008 des suites d’une maladie (insuffisance rénale), Joëlle C a été conduite à sa dernière demeure, le samedi 19 avril 2008. Après la levée de corps à Ivosep – Treichville, le vendredi 17 avril 2008, le cortège funèbre a mis le cap sur Grand Akoudzin. Du corridor de N’dotré à Abobo en passant par Ayalo via Yakassé-Mé, Annepé S/p d’Abié, les populations avaient dressé une haie d’honneur comme pour témoigner leur indignation (face à la mort) et leur compassion à l’artiste. Elles avaient pleuré. Elles agitaient des feuilles de rameaux pour rendre un dernier hommage à celle qu’elles considéraient comme ‘’la princesse Akyé’’. C’était à 17h 20mn après les libations dites par le chef de village Luc Achi, que le corbillard transportant Joëlle C avait pénétré dans Grand Akoudzin où attendaient les danses traditionnelles des grands événements ‘’Akindé’’. De 22h au petit matin du samedi 18 avril 2008, les membres du fan club tous de blanc vêtus et aidés des villageois, avaient meublé de fond en comble la veillée de l’artiste disparue par des chants et danses traditionnelles jusqu’à l’heure de la séparation. Il était 14h 40mn en ce samedi 19 avril très ensoleillé, lorsque Joëlle C a été remise dans le corbillard pour emprunter le chemin du cimetière. Le moment de la séparation a été insoutenable. Entre émotions, pleurs et recueillement, la marée humaine a démontré son attachement à l’artiste. Juste après l’ensevelissement à 15h 10mn, Joëlle C a prouvé sa profonde gratitude en laissant tomber une pluie sur la région de l’Agnéby-Tiass (Adzopé), ‘’témoignage de son grand cœur’’ a-t-on expliqué. Joëlle Yéba Séka réside désormais à Grand Akoudzin mais ‘’la princesse Akyé’’, restera à jamais gravé dans le cœur du peuple ivoirien. Sa carrière, Joëlle Yéba Séka la débute dans les années 1980 comme choriste dans les orchestres « Acikongo », au « TP Audiorama » et avec le « GATL » (en 90). Elle atterrit dans le ‘’King’’ avec Gadji Céli. A partir de 1998, la chanteuse Akyé se lance dans une carrière solo avec un premier album intitulé ‘’Yala’’. Mais, c’est son album ‘’Prends-moi C l’amour’’, en 2002, que la chanteuse Joëlle C a été jetée sous les projecteurs.
Patrick Krou