Précarité de la santé des Ivoiriens : L’OMS vole au secours de N’Dri Yoman

Le docteur Khaled Bessaoud, le représentant intérimaire de l’OMS en Côte d’Ivoire et le professeur Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, ont signé il y a quelques jours au Bureau de l’OMS Côte d’Ivoire, à Cocody, un programme de travail 2012-2013. Ce programme de travail qui s’étend sur deux années et financé par l’OMS, est basé selon le docteur Khaled sur le document de stratégie de coopération entre l’OMS et la Côte d’Ivoire. Elaboré conjointement avec les programmes et structures décentralisées de ce ministère, ce programme, suscité par l’OMS, tient compte, selon le représentant intérimaire de l’OMS en Côte d’Ivoire, des priorités sanitaires de ce pays. Il couvre à l’en croire les domaines suivants : la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, l’intensification de la lutte et de la prévention contre le vih/sida, la tuberculose et le paludisme, la promotion de la santé, la nutrition et la sécurité alimentaire, le renforcement du système de santé, les urgences sanitaires et humanitaires, les déterminants de la santé…). «Ce plan de travail 2012-2013 est l’expression de l’engagement à maintenir un appui technique de proximité et de qualité au service du développement sanitaire en Côte d’Ivoire» a indiqué docteur Khaled. N’Dri Yoman a lancé les activités du Centre de documentation de ce Bureau de l’OMS. Il dispose selon les responsables de ce centre, de 5000 ouvrages et reçoit 40 titres de revues. Les livres sont essentiellement des publications de l’OMS.

Charles Bédé