Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa a officiellement installé jeudi, au cours d’une cérémonie organisée à cet effet au 23ème étage de l’immeuble de la Caistab (Plateau, Abidjan), les membres du Comité de suivi de la mise en œuvre de la réforme de la filière café – cacao.
A cette occasion, le premier responsable de l’agriculture en Côte d’Ivoire a fait observer que la réforme de la filière café-cacao constitue l’un des principaux déclencheurs de l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative d’allègement de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Cette étape pourrait être franchie avant la fin du premier semestre 2012, avait révélé une délégation d’administrateurs de la Banque mondiale lors d’une mission effectuée du 08 au 11 février à Abidjan.
Aussi, tout en réitérant l’importance de cette réforme, le ministre a-t-il souligné qu’une matrice d’actions-clés à mener a été définie, assortie d’un chronogramme indicatif, en vue de la rendre pleinement opérationnelle et irréversible. M. Coulibaly s’est, de ce fait, réjoui du démarrage effectif, depuis le 30 janvier, du Programme de ventes anticipées à la moyenne (PVAM) et de l’adhésion progressive des différents opérateurs à ce programme qui constitue le cœur de la réforme.
Le Comité de suivi de la mise en œuvre de la réforme de la filière café – cacao, créé par arrêté interministériel (ministères de l’Agriculture, et de l’Economie et des Finances) le 19 janvier 2012, est chargé de veiller à la mise en œuvre du texte juridique fondateur de la réforme par la prise effective de tous les décrets d’application y afférents; de veiller au respect des règles et engagements pris dans le cadre de cette réforme.
Le Comité a également pour mission de veiller à l’application des mesures et de s’assurer de l’exécution effective des actions liées à la réforme de la filière café-cacao telles que déclinées dans le chronogramme d’activités annexé à la note stratégique adoptée par le conseil des ministres du 02 novembre 2011; et d’élaborer périodiquement, à l’intention des deux ministres sus désignés, des rapports sur l’état d’avancement des actions exécutées dans le cadre de la réforme.
Le ministre de l`Agriculture qui a donné des directives au Comité pour la réussite de sa mission, notamment de travailler en synergie avec le Conseil du café-cacao, a demandé au groupe de travail de faire, d’ici fin février, un premier rapport à son collègue de l’Economie et des Finances et à lui-même, afin qu’à leur tour, ils puissent rendre compte au Gouvernement de l’état d’avancement des actions exécutées dans le cadre de la réforme. Ce, en vue de la préparation du dossier de la Côte d’Ivoire pour l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE.
Le Comité, présidé par le représentant du ministère de l’Agriculture, en l’occurrence Coulibaly Siaka Minayaha, est composé de sept membres. Pour ces travaux, il est appuyé par un secrétariat technique composé de trois membres et peut faire appel, autant que besoin, aux partenaires au développement, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
Le ministre de l’Agriculture a réitéré à ces deux institutions de Bretton Woods son « infinie reconnaissance pour leur disponibilité et leur esprit de compréhension ayant permis un dialogue franc et ouvert sur ce dossier ». L`installation du Comité a été aussitôt suivie de sa première réunion, précise-t-on.
(AIP)
cmas
A cette occasion, le premier responsable de l’agriculture en Côte d’Ivoire a fait observer que la réforme de la filière café-cacao constitue l’un des principaux déclencheurs de l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative d’allègement de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Cette étape pourrait être franchie avant la fin du premier semestre 2012, avait révélé une délégation d’administrateurs de la Banque mondiale lors d’une mission effectuée du 08 au 11 février à Abidjan.
Aussi, tout en réitérant l’importance de cette réforme, le ministre a-t-il souligné qu’une matrice d’actions-clés à mener a été définie, assortie d’un chronogramme indicatif, en vue de la rendre pleinement opérationnelle et irréversible. M. Coulibaly s’est, de ce fait, réjoui du démarrage effectif, depuis le 30 janvier, du Programme de ventes anticipées à la moyenne (PVAM) et de l’adhésion progressive des différents opérateurs à ce programme qui constitue le cœur de la réforme.
Le Comité de suivi de la mise en œuvre de la réforme de la filière café – cacao, créé par arrêté interministériel (ministères de l’Agriculture, et de l’Economie et des Finances) le 19 janvier 2012, est chargé de veiller à la mise en œuvre du texte juridique fondateur de la réforme par la prise effective de tous les décrets d’application y afférents; de veiller au respect des règles et engagements pris dans le cadre de cette réforme.
Le Comité a également pour mission de veiller à l’application des mesures et de s’assurer de l’exécution effective des actions liées à la réforme de la filière café-cacao telles que déclinées dans le chronogramme d’activités annexé à la note stratégique adoptée par le conseil des ministres du 02 novembre 2011; et d’élaborer périodiquement, à l’intention des deux ministres sus désignés, des rapports sur l’état d’avancement des actions exécutées dans le cadre de la réforme.
Le ministre de l`Agriculture qui a donné des directives au Comité pour la réussite de sa mission, notamment de travailler en synergie avec le Conseil du café-cacao, a demandé au groupe de travail de faire, d’ici fin février, un premier rapport à son collègue de l’Economie et des Finances et à lui-même, afin qu’à leur tour, ils puissent rendre compte au Gouvernement de l’état d’avancement des actions exécutées dans le cadre de la réforme. Ce, en vue de la préparation du dossier de la Côte d’Ivoire pour l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE.
Le Comité, présidé par le représentant du ministère de l’Agriculture, en l’occurrence Coulibaly Siaka Minayaha, est composé de sept membres. Pour ces travaux, il est appuyé par un secrétariat technique composé de trois membres et peut faire appel, autant que besoin, aux partenaires au développement, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).
Le ministre de l’Agriculture a réitéré à ces deux institutions de Bretton Woods son « infinie reconnaissance pour leur disponibilité et leur esprit de compréhension ayant permis un dialogue franc et ouvert sur ce dossier ». L`installation du Comité a été aussitôt suivie de sa première réunion, précise-t-on.
(AIP)
cmas