C’est comme si le sort avait décidé de s’abattre sur les pro-Gbagbo exilés dans les pays voisins et en Europe. Après la mort le mercredi 11 janvier dernier en Israël, de l’ancien ministre du Plan et du développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, c’est un autre cadre et non des moindres qui a tiré sa révérence à Accra. Selon des sources sur place dans la capitale ghanéenne, Jean Baptiste Gomon Diagou, ex-maire FPI de la commune de Cocody est mort à Accra. Nos sources soutiennent qu’il est décédé d’une crise cardiaque. Une nouvelle qui a crée, comme il fallait s’y attendre, la tristesse et la désolation dans les rangs des refugiés LMP au Ghana et dans d’autres pays aussi bien africains qu’européens et même ici à Abidjan. Les populations de Blockauss, ont d’ailleurs été très affectées par cette disparition de ‘’leur maire ‘’. Parti en exil depuis la chute de Gbagbo, Gomon Diagou a élu domicile dans la capitale Ghanéenne plus précisément au Quartier East-Legon. Depuis quelque temps il ne se portait pas bien. Le lundi 13 Février dernier, il a piqué une crise dont il s’est remis rapidement. Puis le pire s’est produit hier vendredi 17 février à 14 H lorsque la crise est de nouveau intervenue. Son épouse et sa fille l’ont conduit en urgence à la clinique Ghana Canada Center d’Accra. A l’arrivée, les médecins constatent sa mort intervenue dans la voiture qui l’a transporté. Et comme un malheur, dit-on ne vient jamais seul, nos informateurs ont révélé que l’ancien Directeur général des Douanes ivoiriennes, Alphonse Mangly, tout aussi ancien Directeur de campagne en charge de l’ouest du pays, du candidat Laurent Gbagbo lors de la présidentielle dont il voulait tripatouiller les résultats est, lui, victime d’une hémiplégie. «Son côté droit est paralysé,» ont affirmé avec assurance, nos informateurs. Ceux-ci ne se sont pas arrêtés là. Ils ont poursuivi en disant que la survenance de cette hémiplégie n’est pas surprenante à leurs yeux. L’ancien patron des Douanes ivoiriennes aurait été victime à plusieurs reprises, aux dires de certains de ses proches, d’accident vasculaire cérébral (AVC). Ce qui lui aurait valu des déplacements dans la capitale française «avant la crise et même juste avant la présidentielle,» soutiennent-ils.
Yves-M. ABIET
Yves-M. ABIET
