Connu sous le pseudonyme de ‘’Force One’’ il y a quelques années, Konan Jean-Marie alias ‘’J.M’’ et Koffi Amani Sébastien dit ‘’Major’’ reviennent sous un nouveau pseudonyme, Sany Afrika et un label : ‘’Gwadivoir’’. Présents sur les bords de la Lagune Ebrié pour un bref séjour, les deux membres du groupe ‘’Sany Afrika’’ se sont prêtés à nos questions. Entretien !
Connus sous le pseudonyme de ‘’ Force One’’, vous vous faites appeler aujourd’hui ‘’Sany Afrika’’, pourquoi ce changement ?
Lorsque nous sommes arrivés en France, nous avons commencé à travailler avec un label, qui regroupe Roch Di Man, Major et moi (JM). Ce dernier a décidé de créer un label pour développer le concept qui est lancé par notre groupe. Pour respecter les normes internationales en matière de promotion de musique, il nous fallait trouver un pseudonyme. C’était une manière pour notre producteur Rock Di Man de relancer notre carrière. On a choisi ‘’Sany’’ qui signifie en langue Malinké ‘’Or’’ et ‘’Afrika’’, le tout donne ‘’l’or de l’Afrique’’.
Est-ce qu’on peut parler de Malinké avec le composé ‘’Sany Afrika’’ ?
Nous voulons montrer à l’Occident que l’Afrique regorge d’énormes potentialités. ‘’Sany Africa’’, c’est pour rendre hommage à l’Afrique.
Depuis quand êtes-vous partis de la Côte d’Ivoire ?
Nous sommes partis en mars 2004. Les Ivoiriens nous ont connus avec le titre ‘’Salamandre’’, en 2002. Avant cela, on avait intégré le groupe ‘’Arc en ciel’’ et on a fait un album intitulé ‘’Rythmes et valeurs’’ qui a été produit par feu Hervé Cornuel (Ndlr Dg de Nostalgie) en 96. Il y a eu aussi un autre album du nom de ‘’Africa’’.
Aujourd’hui, de combien de single disposez-vous ?
En fait, nous mettons à la disposition des mélomanes des maxi-single. Nous sommes à notre 4ème maxi-single avec ‘’Afrika Baby’’. Les internautes et mélomanes français ou européens ont l’occasion de nous écouter tous les six mois sur le site www. Djbuzz.com. Aussi figurons-nous dans le top 40 des titres les plus diffusés en France. Sur ce hit, il y a environ 500 titres par semaine et il s’ensuit un classement. Les quarante meilleurs tubes sont retenus et publiés sur ledit site. Nous avons produit plusieurs versions du maxi-single ‘’Afrika Baby’’ et nous avons fait appel à l’arrangeur ivoirien David Tayorault pour donner une coloration afro au titre. C’est ainsi que nous avons développé notre label situé en Normandie du côté de Cannes (France) et l’agence ‘’BUP’’ de Booking. Le clip de ‘’Africa Baby’’ est diffusé sur des chaînes africaines et en France.
Quel est le genre musical que vous développez dans Afrika baby ?
C’est de l’Afro dance floor (RnB et Afro-beat). On y a ajouté de la couleur africaine pour imposer notre style. C’est du ‘’Dance floor’’ à la sauce africaine.
Pensez-vous que les Ivoiriens adopteront l’Afro dance floor là où le coupé décalé gouverne ?
Bien sûr ! Aujourd’hui, le ‘’Dance floor’’ est la musique la plus écoutée au monde. Il y a des titres ‘’Dance floor’’ qui s’imposent autant en France qu’à Abidjan. Nous faisons de la ‘’Dance floor’’ comme Akon, Ne-Yo, Rihanna, Jay-Z, Jesse Matador, Magic System (featuring avec Shaggy). Cette musique est universelle. Nous sommes très sollicités en ce moment. Nous arrivons à faire plus de cinquante spectacles par an.
Comment comptez-vous imposer votre label en Côte d’Ivoire ?
Grâce à notre structure de production et événementiel qui se nomme ‘’Gwadivoir’’ pilotée par Guy Laurent Douré (manager), un Ivoirien ayant des affinités avec la Guadeloupe. Elle a pu prendre la mesure du terrain pour pouvoir nous positionner à nouveau. Parce que nous avons changé de pseudonyme et c’est comme si on avait affaire à un nouveau-né. Nous essayons de prendre des contacts.
Réalisé par Patrick Krou
Connus sous le pseudonyme de ‘’ Force One’’, vous vous faites appeler aujourd’hui ‘’Sany Afrika’’, pourquoi ce changement ?
Lorsque nous sommes arrivés en France, nous avons commencé à travailler avec un label, qui regroupe Roch Di Man, Major et moi (JM). Ce dernier a décidé de créer un label pour développer le concept qui est lancé par notre groupe. Pour respecter les normes internationales en matière de promotion de musique, il nous fallait trouver un pseudonyme. C’était une manière pour notre producteur Rock Di Man de relancer notre carrière. On a choisi ‘’Sany’’ qui signifie en langue Malinké ‘’Or’’ et ‘’Afrika’’, le tout donne ‘’l’or de l’Afrique’’.
Est-ce qu’on peut parler de Malinké avec le composé ‘’Sany Afrika’’ ?
Nous voulons montrer à l’Occident que l’Afrique regorge d’énormes potentialités. ‘’Sany Africa’’, c’est pour rendre hommage à l’Afrique.
Depuis quand êtes-vous partis de la Côte d’Ivoire ?
Nous sommes partis en mars 2004. Les Ivoiriens nous ont connus avec le titre ‘’Salamandre’’, en 2002. Avant cela, on avait intégré le groupe ‘’Arc en ciel’’ et on a fait un album intitulé ‘’Rythmes et valeurs’’ qui a été produit par feu Hervé Cornuel (Ndlr Dg de Nostalgie) en 96. Il y a eu aussi un autre album du nom de ‘’Africa’’.
Aujourd’hui, de combien de single disposez-vous ?
En fait, nous mettons à la disposition des mélomanes des maxi-single. Nous sommes à notre 4ème maxi-single avec ‘’Afrika Baby’’. Les internautes et mélomanes français ou européens ont l’occasion de nous écouter tous les six mois sur le site www. Djbuzz.com. Aussi figurons-nous dans le top 40 des titres les plus diffusés en France. Sur ce hit, il y a environ 500 titres par semaine et il s’ensuit un classement. Les quarante meilleurs tubes sont retenus et publiés sur ledit site. Nous avons produit plusieurs versions du maxi-single ‘’Afrika Baby’’ et nous avons fait appel à l’arrangeur ivoirien David Tayorault pour donner une coloration afro au titre. C’est ainsi que nous avons développé notre label situé en Normandie du côté de Cannes (France) et l’agence ‘’BUP’’ de Booking. Le clip de ‘’Africa Baby’’ est diffusé sur des chaînes africaines et en France.
Quel est le genre musical que vous développez dans Afrika baby ?
C’est de l’Afro dance floor (RnB et Afro-beat). On y a ajouté de la couleur africaine pour imposer notre style. C’est du ‘’Dance floor’’ à la sauce africaine.
Pensez-vous que les Ivoiriens adopteront l’Afro dance floor là où le coupé décalé gouverne ?
Bien sûr ! Aujourd’hui, le ‘’Dance floor’’ est la musique la plus écoutée au monde. Il y a des titres ‘’Dance floor’’ qui s’imposent autant en France qu’à Abidjan. Nous faisons de la ‘’Dance floor’’ comme Akon, Ne-Yo, Rihanna, Jay-Z, Jesse Matador, Magic System (featuring avec Shaggy). Cette musique est universelle. Nous sommes très sollicités en ce moment. Nous arrivons à faire plus de cinquante spectacles par an.
Comment comptez-vous imposer votre label en Côte d’Ivoire ?
Grâce à notre structure de production et événementiel qui se nomme ‘’Gwadivoir’’ pilotée par Guy Laurent Douré (manager), un Ivoirien ayant des affinités avec la Guadeloupe. Elle a pu prendre la mesure du terrain pour pouvoir nous positionner à nouveau. Parce que nous avons changé de pseudonyme et c’est comme si on avait affaire à un nouveau-né. Nous essayons de prendre des contacts.
Réalisé par Patrick Krou