Infrastructures scolaires délabrées, manque criant d’enseignants, effectifs d’élèves pléthoriques. Le système éducatif dans la région de Séguéla est malade. Nous avons parcouru les huit sous-préfectures et les communes rurales qui composent cette région. Récit d’un périple.
Elle n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière, alors que le premier trimestre tire allègrement vers sa fin. La plupart des établissements scolaires du Worodougou que nous parcourons dans le cadre d’une mission avec le Conseil général de Séguéla, offrent visiblement l’image de structures agonisantes. Salles de classe entièrement délabrées, sinon en ruine pour beaucoup, avec des toits qui s’affaissent sous l’effet des ans, peut-être, mais sûrement, à cause d’une dégradation très avancée. De Séguéla commune à la sous-préfecture de Djibrosso à l’extrême gauche du département, en passant par Kani, Morondo, Worofla, Kato, Tiéman, Frototou, Sominan…. dans tous ces gros villages, sous- préfectures et communes du département de Séguéla, le constat est le même : accablant. Des bâtiments de classe littéralement en décrépitude se dressent comme une grand-mère édentée et courbée sous le poids de l’âge. Absence totale ou presque, de tables-bancs, manque de matériels didactiques, surtout un corps d’enseignants aussi réduit qu’une peau de chagrin, alors que la population scolaire avec la fin de la crise ne cesse d’augmenter. Tout un cortège de maux que le directeur régional de l’éducation nationale (DREN), M. Kouakou Kra, a visiblement de la peine a caché. « L’école peine à décoller dans le Worodougou, et cela est dû, en partie, à un gros souci que nous avons : le manque d’enseignants titulaires. Il y a un déficit de près de 120 enseignants dans le département de Séguéla. Une bonne frange de la population scolaire se retrouve depuis l’ouverture des classes, sans maitres, alors que nous tirons vers la fin du premier trimestre de l’année scolaire » s’inquiète-t-il, tout en indiquant que des réflexions sont en cours, en accord avec les comités de gestion des établissements, pour examiner la possibilité de réengager les enseignants volontaires qui ont empêché l’école de mourir dans les ex-zone CNO, pendant les dix ans qu’a duré la crise militaro-politique ivoirienne. Si le manque de personnels enseignants est l’une des grosses plaies, la dégradation avancée des salles de cours, l’absence de tables-bancs, de cantines scolaires, d’infrastructures sanitaires, de matériels didactiques, sont de véritables obstacles pour la reprise normale de l’école dans le Worodougou.
Elle n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière, alors que le premier trimestre tire allègrement vers sa fin. La plupart des établissements scolaires du Worodougou que nous parcourons dans le cadre d’une mission avec le Conseil général de Séguéla, offrent visiblement l’image de structures agonisantes. Salles de classe entièrement délabrées, sinon en ruine pour beaucoup, avec des toits qui s’affaissent sous l’effet des ans, peut-être, mais sûrement, à cause d’une dégradation très avancée. De Séguéla commune à la sous-préfecture de Djibrosso à l’extrême gauche du département, en passant par Kani, Morondo, Worofla, Kato, Tiéman, Frototou, Sominan…. dans tous ces gros villages, sous- préfectures et communes du département de Séguéla, le constat est le même : accablant. Des bâtiments de classe littéralement en décrépitude se dressent comme une grand-mère édentée et courbée sous le poids de l’âge. Absence totale ou presque, de tables-bancs, manque de matériels didactiques, surtout un corps d’enseignants aussi réduit qu’une peau de chagrin, alors que la population scolaire avec la fin de la crise ne cesse d’augmenter. Tout un cortège de maux que le directeur régional de l’éducation nationale (DREN), M. Kouakou Kra, a visiblement de la peine a caché. « L’école peine à décoller dans le Worodougou, et cela est dû, en partie, à un gros souci que nous avons : le manque d’enseignants titulaires. Il y a un déficit de près de 120 enseignants dans le département de Séguéla. Une bonne frange de la population scolaire se retrouve depuis l’ouverture des classes, sans maitres, alors que nous tirons vers la fin du premier trimestre de l’année scolaire » s’inquiète-t-il, tout en indiquant que des réflexions sont en cours, en accord avec les comités de gestion des établissements, pour examiner la possibilité de réengager les enseignants volontaires qui ont empêché l’école de mourir dans les ex-zone CNO, pendant les dix ans qu’a duré la crise militaro-politique ivoirienne. Si le manque de personnels enseignants est l’une des grosses plaies, la dégradation avancée des salles de cours, l’absence de tables-bancs, de cantines scolaires, d’infrastructures sanitaires, de matériels didactiques, sont de véritables obstacles pour la reprise normale de l’école dans le Worodougou.