Elle a parlé avec fermeté aux directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’enseignement technique, ainsi qu’aux chefs d’établissements, dans la nuit du lundi à mardi denier, au Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro. «Vous serez relevés de vos fonctions si vous êtes incapables d’assumer vos responsabilités face aux perturbateurs de l’école ivoirienne ou encore, si votre complicité avec ces brebis galeuses est avérée». Par ces propos, Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, entendait dénoncer l’inertie des chefs d’établissements qui ne font pas preuve d’autorité. Selon elle, ils doivent cesser d’être une majorité silencieuse ou être de connivence avec les perturbateurs impénitents. Aussi a-t-elle demandé à ses collaborateurs d’être des leaders compétitifs et rigoureux.
Par ailleurs, Kandia Camara a enjoint les préfets de Côte d’Ivoire de faire arrêter les perturbateurs de l’école ivoirienne. «Le gouvernement est prêt à radier tous ceux qui viennent à l’enseignement pour perturber l’école. Et si les enseignants maintiennent leurs menaces de grève je demanderai au président de la république de fermer l’école pour un an. Avec pour conséquence la suspension de tous les salaires qui seront utilisés au règlement d’autres problèmes urgents», a prévenu le premier responsable de l’Education nationale et de l’enseignement technique en Côte d’Ivoire. Avant d’expliquer que les enfants et leurs parents sont en droit de porter plainte et traduire en justice, ces enseignants et éducateurs contestataires. Le premier droit d’un enseignant, c’est de dispenser l’enseignement pour lequel, le maître, le professeur sont payés. Ils ne sont pas payés pour faire la grève.
Jacquelin Mintoh
Par ailleurs, Kandia Camara a enjoint les préfets de Côte d’Ivoire de faire arrêter les perturbateurs de l’école ivoirienne. «Le gouvernement est prêt à radier tous ceux qui viennent à l’enseignement pour perturber l’école. Et si les enseignants maintiennent leurs menaces de grève je demanderai au président de la république de fermer l’école pour un an. Avec pour conséquence la suspension de tous les salaires qui seront utilisés au règlement d’autres problèmes urgents», a prévenu le premier responsable de l’Education nationale et de l’enseignement technique en Côte d’Ivoire. Avant d’expliquer que les enfants et leurs parents sont en droit de porter plainte et traduire en justice, ces enseignants et éducateurs contestataires. Le premier droit d’un enseignant, c’est de dispenser l’enseignement pour lequel, le maître, le professeur sont payés. Ils ne sont pas payés pour faire la grève.
Jacquelin Mintoh